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Tu fais quoi de tes semaines ?

 

Souvent, trop souvent on me demande, mais tu fais quoi de tes semaines ? Tu ne t’ennuies pas ? Non, vraiment je ne m’ennuie jamais même si fort heureusement il y a des semaines un peu plus calmes que celle décrite ci-dessous…

Entre le dimanche et le lundi, entre ma couette et mon oreiller, je rêve de Petit Monstrou qui dit “ non non non” et là Mr Poux me réveille à 4h00 : “ Petit Monstrou a besoin de toi”.

Fraîche comme une rose, déjà maquillée et brushinguée, ah non pardon je ne vis pas dans une série, donc la tête d’une mite écrabouillée par un cintre trop hâtivement déplacé, je me lève.

« Fais attention où tu marches il y a du vomi partout »

(le genre de phrase qui te fais comprendre tout de suite que non, le Poux ne t’a pas réveillée en pleine nuit pour t’emmener en voyage de rêve sur une île déserte mais plutôt à Gerbiland).

En effet, une flaque, que dis-je une mare de substance rose à morceaux inonde la pièce palière au fond de laquelle Petit Monstrou tout blanc et vert, est assis sur une petite table.

C’est immonde, l’odeur est insupportable, on ne peut pas atteindre la fenêtre sans crawler dans le vomi … bref j’ai des hauts le cœur toutes les 20 secondes et je me demande à quel moment je vais moi aussi, participer à l’inondation.

Sachez chers lecteurs que si je vous ai souvent parlé des défauts de Mr Poux, il a une qualité (enfin plusieurs mais là, une en particulier), connaissant mon aversion pour les contenus d’estomac de mes enfants, lorsqu’il est là c’est lui qui ramasse.

D’où ma question le lendemain : « mais enfin quel est l’intérêt de me réveiller pour te regarder évacuer le vomi et surtout le sentir ? »

Pour le soutien moral, m’a-t-il répondu, parce que mes enfants comme bien des enfants, ont une fâcheuse tendance à ne vouloir QUE Maman quand ils vont mal.

Enfin là je ne pouvais pas accéder au petit malade et mon soutien se limitait à hoqueter de plus en plus fort en me pinçant le nez.

Mare nettoyée, j’accède au petit que je rafraîchis et que je dépose sur le canapé avec une couverture et une bassine qu’il remplira consciencieusement toutes les demi-heures avec de plus en plus de douleurs vu que son estomac ne contient pas non plus tant de choses que ça.

Il fait mine de s’endormir, je tente une petite sieste avant de lever le Judokado pour l’accompagner à son collège. Le Judokado est de mauvais poil, comme TOUS les matins, mais chose rare, il ne veut pas prendre de petit déjeuner. Il dormira pendant tout le trajet pour finalement vomir sur le parking de notre destination et se vider dans les toilettes juste avant son rendez-vous avec une spécialiste.

En sortant du rendez-vous il veut tout de même aller au collège, je vous jure que j’ai proposé de le ramener à la maison mais je suppose que l’envie de voir sa chérie a été plus forte que les gargouillis du ventre.

80km plus tard je suis de retour à la maison, Petit Monstrou a demandé à son père environ toutes les dix minutes quand j’allais arriver (QUE Maman je vous dis).

Humm la semaine commence super bien je trouve.

Mais Ouiiiiiiiiiiii dix jours que nous n’avons plus d’eau chaude et je reçois LE coup de fil : le chauffe-eau arrive mercredi et dans la foulée je trouve le gentil installateur qui viendra me le mettre en route mercredi aussi.

Hallelluya j’ai inversé la tendance de cette semaine qui s’annonçait un peu pourrie…

DANS TES RÊVES !

Le mercredi matin le collège appelle … clairement j’hésite à répondre car quand ils appellent c’est quand même très rarement pour te dire à quel point ils aiment ton fils qui est trop intelligent, très calme, moteur et tout et tout. Bref c’est l’infirmière (au moins il n’a pas fait de connerie me dis-je), il a le doigt tout bleu ( ben c’est bon c’est une entorse), elle voudrait que je vienne le chercher pour lui faire passer une radio car elle n’est pas médecin. (moi non plus mais je te dis que c’est une entorse, t’as qu’a lui bloquer le doigt avec un bâton de glace et basta).

Evidemment je ne dis pas ça, j’explique que d’habitude, je cours je vole au secours de mes enfants mais que là JE NE PEUX PAS bouger de chez moi ( je veux de l’eau chaude, l’ado n’avait qu’à pas mettre son doigt n’importe où).

Elle est inquiète, le doigt est bleu et gonflé (oui ben un doigt retourné quoi…) elle me rappellera avec lui à midi.

Ils rappellent et mon cœur de Maman craque en entendant mon « bébé » (et sa grosse voix éraillée), je promets d’aller le chercher dès la fin de l’installation du chauffe-eau.

Sur la route, je maugrée qu’une fois strappé, y’a pas grand-chose de plus à faire pour son doigt et qu’on va encore aller polluer le service des urgences … Puis je réalise que Petit-Monstrou sautillait sur sa jambe alors qu’il avait le fémur cassé donc j’assume ma décision (et puis je suis contente je gagne une soirée avec mon charmant judokado, c’est fou comme on idéalise les gens lorsqu’ils ne sont pas là).

Le lendemain nous passerons 4 bonnes heures aux urgences pour une simple radio, j’ai un peu honte d’être là mais je n’ai pas le choix, pour passer une radio il faut une ordonnance et obtenir un rendez-vous rapide avec cette race en voie de disparition que sont les généralistes est un challenge compliqué, d’autant qu’ils pensent comme moi : un doigt c’est pas bien grave. Je vous passe les cabinets de radiologie qui sont blindés tout autour de chez moi … seule issue pour que l’ado ne rate pas trop de cours : les urgences.

En bonne habituée des urgences, je renseigne les gens, je fais la police, non Madame, on est plusieurs à attendre pour passer dans ce bureau là, et oui, ensuite on refera la queue pour l’autre bureau donc vous aussi, je fais aussi un diagnostic rapide et rassure mon fils : on est presque les seuls en traumato, ça va aller vite.

D’ailleurs on a passé plus de temps à l’admission que dans le service, la radio a été particulièrement vite et la consultation … ah la consultation fera l’objet d’un autre billet tellement elle a été riche !

Bref, on déjeune vite fait et nous voilà repartis pour le collège à l’autre bout du département quand mon téléphone sonne … Je ne réponds jamais en voiture donc c’est le judokado qui réponds, c’est Mr Poux, il est chez le médecin et comme elle ne le trouve pas en forme du tout il va partir avec les pompiers faire des examens à l’hôpital.

Il nous annonce ça comme s’il allait chercher du pain, très certainement pour ne pas stresser le judokado, mais personne n’est dupe…

Je ferais donc les 80 km dans l’autre sens sous une pluie qui frappe le pare-brise à peu près aussi violemment que mon cœur secoue ma poitrine et je file retrouver le Poux qui s’offre des balades avec les pompiers tout en me demandant ce que je vais bien pouvoir faire de mon Petit Monstrou.

La charge mentale ? Ah ah ah !

Le scandale des urgences de Chartres

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et peut-être d’ailleurs …

Ayant déjà un lourd passif avec l’hôpital de Chartres (hémorragie interne non traitée… des soins intensifs où l’on ne réveille pas le docteur par peur de se faire engueuler pour finir par une opération de 4h30 et QUATRE LITRES de sang transfusé) vous comprendrez qu’en général je ne fréquente pas leurs urgences.

Hier mon Judoka s’est blessé en tournoi à l’autre bout du département et, l’hôpital le plus pratique sur le chemin du retour était celui du coudray, l’hôpital public de Chartres donc.

TRES MAUVAIS CHOIX !

Alors attention je suis bien consciente que mon fils ne représentait pas une urgence, simplement il s’est bien retourné un index et un doigt de pied et comme il est en section sportive, qu’il a un gros gros tournoi régional bientôt, nous devions le faire « réparer ». Comprenez par là que le simple strapping par Maman n’aurait pas été suffisant et qu’il m’en aurait voulu à vie si par défaut de consultation, sa guérison avait été compromise.

J’étais donc quasi sûre qu’il n’y avait rien de cassé, mais un sportif qui utilise beaucoup tous ses membres, ben ça se soigne avec attention.

LE POINT POSITIF :

on nous annonce beaucoup beaucoup d’attente, MAIS pour la première fois de ma vie on nous propose un antalgique. D’habitude je l’administre moi-même, tant pis si derrière il faut opérer, quand un gamin souffre et qu’on va attendre 4 heures minimum ben mon cœur de maman me souffle qu’il faut soulager. La ça tombait plutôt bien nous n’étions pas repassés par la maison et je n’avais rien sur moi.

On entre… LES TROIS SALLES D’ATTENTE sont pleines à craquer, certains saignent, certains agonisent, d’autres sont en robe de chambre jetés ici par leur maison de retraite*, certains sont bandés…

Pas grave, on a des bouquins, le judoka son sacro-saint téléphone, on va prendre notre mal en patience…

CINQ HEURES … ça fait beaucoup de patience, même pour un pré-ado de douze ans, même avec beaucoup beaucoup de bonne volonté…

Nous avons attendu cinq heures, parce que à l’hôpital de Chartres en Eure et Loir ils n’affectent pour le service des urgences …QU’UN SEUL MEDECIN ET UN SEUL INFIRMIER.

Imaginez un peu l’ambiance des salles d’attente et ce que doivent subir les personnes à l’accueil ou le pauvre infirmier qui court de box en box.

Parce qu’en fait, lorsqu’on est enfin pris en charge, que l’on touche du doigt le graal, avec enfin une salle d’examen, l’attente n’est pas terminée. Figurez-vous qu’ils n’ont pas trouvé de médecin avec plus de deux yeux, deux oreilles et deux bras, donc le pauvre fait le tour des box aussi vite qu’il peut.

Evidemment il y a des gens qui pêtent les plombs… comme cette dame blessée au nez qui après avoir attendu un temps certain dans son box est partie en râlant très fort. L’infirmier était en train de suturer un enfant… En tant que Maman je comprends parfaitement que les bouts de chou soient prioritaires, mais je ne suis pas sûre d’avoir eu autant de compassion si j’avais été moi-même blessée.

Pareil, ce pauvre infirmier était super limité, il n’avait que deux bras … Alors j’ai juste envie de dire à l’administration de l’hôpital de Chartres : Soit vous fermez le service des urgences, soit vous affectez PLUS DE PERSONNEL pour le bien de tout le monde, de vos soignants et des blessés… Sinon vous dégotez des mutants avec plein de bras, de jambes, d’yeux tout ça tout ça pour pouvoir répondre à plusieurs demandes de soin en même temps.

Pas étonnant que des gens parfaitement civilisés en temps normal en arrivent à péter les plombs, devenir agressifs voire violents.

Attention je ne cautionne absolument pas la violence qui peut-être faite aux soignants, enseignants ou autres individus acceptant de faire du service à la personne avec un salaire ridicule tout en se faisant régulièrement dégommer par les gouvernants (qui bossent énormément, tout le monde le sait) et par le même public… (sgroumpf).

Je veux juste pointer du doigt le fait que l’administration de l’hôpital, celle qui donc, n’est pas là le samedi, en décidant de limiter ainsi le personnel d’accueil et de soin, a juste réuni toutes les conditions pour que ce genre de débordement se produise.

J’ai discuté un peu avec le jeune brancardier qui participait à l’accueil et il me racontait qu’il s’était fait frapper quelques semaines plus tôt. Que les gens étaient souvent exécrables, excédés par l’attente et qu’ils s’en prenaient à lui, aux jeunes femmes de l’accueil ou à l’infirmier mais rarement au médecin ( quoique ça arrive… la semaine passée l’un deux s’est fait frapper dans le nord de la France).

Alors bien sûr, on va me répondre :  » on n’a pas le budget, on n’a pas le personnel »… Pour le budget j’ai envie d’être simpliste et de vous dire de demander une rallonge à tous ceux qui cumulent les mandats ou dorment profondément à l’assemblée nationale… Pour le personnel et bien j’ai juste envie de vous dire que ça ne va pas s’arranger… Plus personne ne va vouloir faire ce job pourri qui consiste à la base à aider les gens et qui se termine par être leur punching ball. Sans parler de la terrible mode des poursuites judiciaires arrivée tout droit des USA.

* Puisque j’en suis à râler, un petit mot pour la charmante maison de retraite qui a « jeté » hier un papi atteint d’alzheimer dans cette salle d’attente pleine d’inconnus. Le pauvre était tout perdu, et bien entendu le rare personnel présent n’était absolument pas habilité à s’en occuper…J’ai une pensée émue pour lui, car nous sommes partis avant lui et que je ne saurais jamais ce qu’il est devenu…mais je déplore qu’un patient qui a déjà tout perdu (sa mémoire, sa vie) soit traité ainsi, abandonné en milieu étranger…

J’en avais déjà la conviction depuis bien longtemps mais je constate que ça empire…

  • En France quand tu vas à l’hôpital, il faut savoir se défendre, savoir expliquer ce qui t’arrives, savoir gueuler que tu es en train de crever et que OUI il faut réveiller le médecin bref… en fait il vaut mieux y aller en bonne santé… ou en tout cas avec un sacré caractère.
  • En France encore, si tu veux devenir infirmier il vaut mieux être un peu maso à la base, et psychologue, humoriste, dévoué, blindé etc…

Bref encore une fois j’ai mal à mon pays, j’ai mal à mon service public (et à ceux qui viendraient me dire  » c’est pire ailleurs », je répondrais comme à mes monstroux pour les mauvaises notes, ce sont les tiennes qui m’intéressent donc c’est mon hôpital qui m’inquiète)

… Tiens à tous les coups c’est de la faute des enseignants qui ne bossent que 6 mois par an… ( Merci Nico pour cette information capitale, gloups).

 

 

Ma vie de mère de cascadeur en gifs

Pour ceux qui ne seraient pas au courant, vendredi j’ai (encore) passé l’après-midi aux urgences pour Petit Monstrou qui s’est fracturé le fémur au niveau du genou…

Voici le résumé de cette magnifique journée en gifs.

 

Quand l’école m’appelle pour la 37ème fois de l’année scolaire :

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Quand j’arrive pour la 37éme fois de l’année scolaire aux urgences de Rambouillet :

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Quand on m’annonce entre deux et quatre heures d’attente :

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Quand on est enfin pris en charge et qu’on attend dans un couloir glacial pour passer une radio :

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Quand après la radio on attend (dans le même couloir glacial) de voir un médecin :

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Quand on nous annonce une fracture :

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Quand je découvre la taille du plâtre :

 

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Quand on m’annonce qu’il y en a pour quatre semaines alors qu’on s’envole pour le Maroc dans deux semaines :

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Et enfin quand mon petit cascadeur me fait commencer les activités manuelles à 6h30 du matin le lendemain parce qu’il ne peut plus dormir :

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A la rentrée prochaine, Petit Monstrou ira à l’école entièrement emballé dans du papier bulle ou comme ça :

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Je vous souhaite une belle semaine, la mienne s’annonce un peu longue …

Et la prise en charge de la douleur alors ?

Mercredi alors qu’il était gardé par une amie, Petit Monstrou a reçu un coup de pioche sur la tête. Le but de ce billet n’est pas de revenir la dessus, c’est un accident « à la con », je me réjouis juste que ce soit le côté plat de la pioche qui ait frappé…

Je suis très contrariée par l’absence de prise en charge, voire même en considération de la douleur des patients aux urgences… Je me réjouis que mon amie ait donné à Petit Monstrou du paracétamol avant que nous ne partions aux urgences car là bas ( une fois de plus) personne n’a compati à sa douleur, personne n’a essayé de le soulager.

Ce n’est pas la première fois que je fais cette constatation, si vous me suivez sur facebook, vous savez que j’ai un abonnement aux urgences entre mes deux monstroux et mon Poux.

Mais mercredi soir, nous avons attribué la palme de l’urgentiste sadique et indifférent. Je vous remets dans le contexte, un coup de pioche sur cuir chevelu ça fait mal… Un cuir chevelu ouvert ça fait très mal. Et dans la voiture Petit Monstrou alternait entre la douleur à la tête et la peur d’être recousu.

Grand naïve que je suis, j’ai tenté de le rassurer :

-« Ne t’inquiète pas mon chéri, s’ils te recousent ils te donneront du gaz hilarant avant »

– « Ah oui j’aime bien le gaz hilarant parce que ça te fais comme si tu rêvais, et tu ne penses plus à la douleur, même que la dernière fois je voyais toutes les fibres de ton corps » ( ah ouais .. quand même)

Je passerai sur l’attente interminable rien que pour être pris en charge, le service public est à l’agonie c’est bien connu.

Je passerai sur le fait qu’on nous a annoncé environ 3heures d’attentes… Sachant qu’après 6h00 on ne peut plus recoudre car la plaie est souillée, on était dans les temps …

Je ne passe pas sur le fait que rien n’ait été fait pour savoir s’il souffrait beaucoup, et que donc rien n’ait été fait pour le soulager.

Je comprends tout à fait que l’infirmière d’accueil ne puisse rien faire ni prescrire mais quand tu arrives avec un gamin qui pisse le sang et qui souffre visiblement, j’aimerais que si l’on n’a pas le temps de le soigner immédiament (ce qui est systématiquement le cas) on prenne au moins en charge sa douleur.

Je suis écoeurée de constater que le personnel des urgences voit tellement d’horreur à longueur de journée qu’il est devenu totalement hermétique à un ptit bonhomme qui souffre.

Et alors le top de notre soirée c’est la consultation avec le «docteur». Comme très souvent dans ce service, c’est un monsieur qui arrive d’ailleurs, comme ça il est sous-payé et fais des horaires hallucinants.

Et surtout les jeunes français ne voient pas l’intérêt de bosser 50 heures voire plus par semaine alors que tous les autres sont aux 35 heures. ( C’est pour cela que nous n’aurons bientôt plus de généralistes, mais c’est un autre débat… service public… agonie.. voilà).

Petit Monstrou a été super bien accueilli par le jeune infirmier stagiaire qui l’a détendu mais lorsque le docteur est arrivé, le stress est revenu. Quoi de plus normal, me direz-vous, personne n’aime se faire recoudre la tête.

Ce dernier a regardé mon fils 15 secondes et il a dit : «  il faut une agrafe »

Ce à quoi j’ai immédiatement répondu «  donc vous allez lui donner un peu de gaz hilarant ? »

« Non, ça ne fais pas mal ».
Et là il s’est tourné et CLAC a agrafé la tête de mon fils qui a hurlé de peur et de douleur !

Pendant la seconde où il faisait cela, une infirmière était en train de tenter de le convaincre de donner un peu de gaz hilarant. Le jeune infirmer, l’infirmière et moi même n’avons rien vu venir.

Que dire de Petit Monstrou qui n’a pas eu le temps de m’attraper la main, qui a eu très mal et surtout très peur…

Je comprends la démarche, c’est une douleur vive mais fugace, mais mon fils était inconsolable et je pense vraiment qu’après ses émotions de l’après-midi il aurait pu faire un effort de compassion et l’aider à moins sentir le coup d’agrafeuse..

Je suis ressortie de là furax et pourtant je sais que j’y retournerai car lorsqu’un accident se produit sur l’un de nos enfants, on va au plus près pour le faire soigner.

Pour rappel, il y a quelques années, j’ai failli mourir parce que l’hôpital où j’étais n’a pas voulu faire de scanner pour vérifier que l’hémorragie était effectivement stoppée et parce que en soins intensifs, alors que je souffrais terriblement, l’infirmière de nuit a refusé de réveiller le docteur de peur de se faire engueuler…

Sur ce coup, là, la sécu a économisé un scanner et a ensuite payé un chirurgien spécialisé qui m’a opérée pendant 4h30 …

Je vous le dis, le service public va mal, et on a tout intérêt à rester en bonne santé …

Par contre, je peux vous garantir qu’au prochain pépin de l’un de mes garçons, je vais faire ma sorcière et faire barrage tant qu’on ne s’occupe pas convenablement d’eux !

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PS : je vais donc me lancer dans le trafic de gaz hilarant pour en avoir toujours avec moi !

retour de Tunisie : visite aux urgences.

Dernier soir en Tunisie, nous sommes un peu tristes de repartir dès le lendemain mais aussi soulagés que tout se soit bien passé et bien plus reposés et détendus que l’été dernier.

Mr Poux boucle les valises tandis que je couche les enfants quand je vois une marque rouge sur le front de Petit Monstrou. C’est rond, un peu gonflé mais pas trop, impossible de savoir s’il s’agit d’une bosse ou d’une (grosse) piqûre de (gros) moustique qui aurait provoqué une (grosse) réaction.

Je questionne Petit Monstrou  qui ne se souvient plus s’il est tombé ou s’il s’est cogné, dans le doute je mets deux sortes de crèmes sur la rougeur : une pour les piqûres et une pour les coups et bosses.

Naïve je me dis que s’il avait fait une grosse chute au mini-club les animatrices me l’auraient dit…Takacroire !

Complètement indifférents à la victoire de l’Espagne ce soir là, on se couche car la journée suivante promet d’être longue et pénible : bus, attente, avion, attente des bagages, navette, et minimum une heure de voiture pour rentrer chez nous selon l’état du trafic.

Le lendemain juste au moment de prendre le bus, je me rends compte que la bosse à un peu gonflé, trop tard pour remettre de l’Hémoclar, le tube est dans la valise. Je fais remarquer à Mr Poux que normalement une bosse ça diminue au fil des heures mais bon, avec Petit Monstrou on peut s’attendre à tout !

Quelques heures plus tard, alors que Petit Monstrou se penche contre le hublot pour voir la terre d’en haut, je constate, grâce à la luminosité plus forte à cet endroit là, que la bosse est devenue énorme. Je ne peux rien faire d’autre que de la bile et croyez moi j’en fais… ça tourne à toute vitesse dans ma tête : «  qu’est-ce qu’il nous a encore inventé ? ». Au passage je maudis ces imbéciles d’animatrices qui n’ont pas été foutues de nous dire que notre Monstrou était tombé sur la tête. C’est grand Monstrou qui me l’a confirmé, il est tombé sur la tête, sur une grosse pierre…Ben oui, tomber seulement sur le sol aurait été d’un banal… Je n’ai pas vu le lieu de la chute, mais je suis certaine qu’il n’y avait qu’UNE SEULE pierre. C’est bien entendu à cet endroit là qu’il a « choisi » de tomber !

De retour à la maison je le tartine d’hémoclar et cette fois je dois faire presque la moitié du front et une partie des cheveux. Je ne suis pas rassurée du tout en me couchant et je l’ai « chatouillé » plusieurs fois dans la nuit pour vérifier que tout allait bien.

Le lendemain il se lève en même temps que moi ( traduction : c’est lui qui m’a sortie du lit ) et se montre d’excellente humeur. Nous prenons notre café-chocolat tous les deux dans la pénombre de la maison et ce n’est qu’une demi-heure plus tard lorsqu’il me suivra dans le jardin pour étendre la première d’une longue série de panières de linge que je constaterai l’étendue des dégâts.

Au soleil on dirait elephant-man ! La bosse est maintenant toute rouge, d’un diamètre de 5 cm elle descend jusqu’au dessus de son œil. Mr Poux muni, comme chacun sait, d’un formidable sens de l’observation me dit «  ça ce n’est pas normal ».  noooon ? Sans déconner ? Pas normal ? t’es sûr ?

Je suis déjà au bord de l’apoplexie, mon tout petit est abîmé, ces connasses d’animatrices me l’ont cassé et si ça se trouve il va avoir plein de séquelles toutes plus catastrophiques les unes que les autres. On part consulter immédiatement.

Aussi positive que de coutume, j’envisage donc le pire durant les vingt minutes de trajet pour les urgences.  Nous arrivons aux urgences pédiatriques et là, après m’avoir dit que mon minuscule poussin, mon «  tout-petit » ne dépendait plus de ce service là (trop grand qu’elles ont dit), l’une des infirmière me dit «  en effet c’est une grosse bosse, on lui fera surement passer un ptit scanner pour vérifier s’il n’y a pas une poche de sang la dessous ».

Dire que je n’en menais pas large est un euphémisme car rien qu’au mot scanner,  j’ai manqué défaillir dans le hall, en même temps, vu mon grand âge si j’étais tombée dans les pommes aux urgences pédiatriques on m’aurait surement laissée sur place : trop vieille on vous dit !

Petit Monstrou lui par contre est en pleine forme, il sait qu’il vient montrer sa bosse qui n’est pas «  comme d’habitude » (et pourtant il en a collectionné un paquet déjà), mais il panique un peu en arrivant aux vraies urgences.

Il faut dire qu’on arrive juste après une pauvre mère en larmes qui explique tout ce que son fils allongé dans un brancard a ingurgité comme médicaments. Le jeune homme a en effet l’air bien «  parti » et Petit Monstrou me dit «  il n’a pas l’air en forme le monsieur ». Ca l’impressionne tellement qu’il ne veut plus du tout montrer sa bosse  et me tire le bras pour repartir. J’avoue que même si je compatis beaucoup pour la pauvre dame, j’espère  qu’ils seront  rapidement pris en charge pour éviter de trop bouleverser mon petit blessé.

Notre tour arrive, il faut d’abord donner tous les papiers mais comme on est déjà clients ( 2 points de suture à 22 mois dont un qu’il a arraché dans la nuit parce qu’il le « gênait » ) mon Monstrou est déjà  fiché et ça va très vite. Ce qui ne va pas vite par contre, c’est l’attente dans une salle pour voir un docteur, ou du moins être VU par un docteur (parce que c’est bien de ça qu’il s’agit ! ).

A défaut d’être zen, je suis organisée (enfin sur ce coup là), j’ai embarqué en partant une provision de livres, le doudou pour réconforter, de l’eau, et même des petits gâteaux  que je n’oserai pas lui donner de peur qu’on doive l’opérer d’urgence (toujours mon côté positif).

Après avoir lu tous les livres dont certains deux fois, cherché plein de mots commençant pas L, par T etc. On fait les couillons dans la salle et on est en pleine partie de «  pirates en exploration » lorsque la doctoresse arrive DEUX HEURES TRENTE plus tard.

Je pense qu’elle n’a pas touché mon fils une seule fois, elle était trop loin pour cela, elle m’a dit qu’elle l’avait entendu jouer, rire, parler et que puisqu’il n’avait pas vomi ni perdu connaissance TOUT ALLAIT BIEN et elle m’a dit de mettre de l’hémoclar et de la glace sur cette vilaine bosse qui allait finir par se résorber.

Bien entendu j’ai oublié de demander comment elle expliquait que cette bosse grossisse au lieu de diminuer et je suis rentrée à demi rassurée. Et si elle s’était trompée ?

Nous l’avons surveillé toute la journée comme de l’huile sur le feu histoire qu’il ne nous fasse pas une nouvelle cascade et le soir nous avons constaté dépités que l’hématome-bosse descendait effectivement jusqu’à son oeil. Je l’ai de nouveau embêté dans la nuit pour vérifier si tous les reflexes étaient là et le lendemain : HOURRA la bosse avait un peu diminué.

Enfin jusqu’à 11H00, lorsqu’il a «  trébuché » ( c’est lui qui le dit) dans l’escalier et qu’il en a descendu l’intégralité sur la tête, le dos, les jambes sous nos yeux effarés.

Trop loin pour le rattraper je me suis contenté d’assister à la chute en hurlant, c’était trop pour moi après ces dernières 48 heures d’inquiétude ! Mes jambes ne me portaient plus, j’étais incapable d’aller le ramasser,  et je l’ai un peu plus terrorisé car je ne pouvais plus m’arrêter de crier.  C’est donc Mr Poux qui l’a récupéré et qui m’a forcée à m’asseoir car Petit Monstrou voulait être avec moi.

Lorsque au prix d’un immense effort j’ai réussi à me calmer je lui ai demandé où il avait mal (persuadée qu’il était cassé de partout) : « j’ai pas de bobo, je voulais juste que tu me rattrapes ».

En fait il avait une seconde bosse sur la partie encore intacte du front et un peu mal à une cheville mais rien de plus et l’ancienne bosse a continué de rétrécir, lentement mais surement.

Depuis :

-j’ai demandé une pension alimentaire à Pierre Richard car je suis certaine que mon fils est le digne descendant du «  Grand blond à la chaussure noire » ou de «  la chèvre ».

-j’ai laissé un gentil petit message sur le site de l’hôtel de Tunisie pour les prévenir que leurs abruties d’animatrices étaient dangereuses, inconsciente, incompétentes…

– Et bien sur j’ai de nouveau acheté des actions chez Hémoclar dont je suis une des plus grosses clientes.

Dernier soir en Tunisie, nous sommes un peu tristes de repartir dès le lendemain mais aussi soulagés que tout se soit bien passé et bien plus reposés et détendus que l’été dernier.

Mr Poux boucle les valises tandis que je couche les enfants quand je vois une marque rouge sur le front de Petit Monstrou. C’est rond, un peu gonflé mais pas trop, impossible de savoir s’il s’agit d’une bosse ou d’une (grosse) piqûre de (gros) moustique qui aurait provoqué une (grosse) réaction.

Je questionne Petit Monstrou qui ne se souvient plus s’il est tombé ou s’il s’est cogné, dans le doute je mets deux sortes de crèmes sur la rougeur : une pour les piqûres et une pour les coups et bosses.

Naïve je me dis que s’il avait fait une grosse chute au mini-club les animatrices me l’auraient dit…Takacroire !

Complètement indifférents à la victoire de l’Espagne ce soir là, on se couche car la journée suivante promet d’être longue et pénible : bus, attente, avion, attente des bagages, navette, et minimum une heure de voiture pour rentrer chez nous selon l’état du trafic.

Le lendemain juste au moment de prendre le bus, je me rends compte que la bosse à un peu gonflé, trop tard pour remettre de l’Hémoclar, le tube est dans la valise. Je fais remarquer à Mr Poux que normalement une bosse ça diminue au fil des heures mais bon, avec Petit Monstrou on peut s’attendre à tout !

Quelques heures plus tard, alors que Petit Monstrou se penche contre le hublot pour voir la terre d’en haut, je constate, grâce à la luminosité plus forte à cet endroit là, que la bosse est devenue énorme. Je ne peux rien faire d’autre que de la bile et croyez moi j’en fais… ça tourne à toute vitesse dans ma tête : «  qu’est-ce qu’il nous a encore inventé ? ». Au passage je maudis ces imbéciles d’animatrices qui n’ont pas été foutues de nous dire que notre Monstrou était tombé sur la tête. C’est grand Monstrou qui me l’a confirmé, il est tombé sur la tête, sur une grosse pierre…Ben oui, tomber seulement sur le sol aurait été d’un banal… Je n’ai pas vu le lieu de la chute, mais je suis certaine qu’il n’y avait qu’UNE SEULE pierre. C’est bien entendu à cet endroit là qu’il a « choisi » de tomber !

De retour à la maison je le tartine d’hémoclar et cette fois je dois faire presque la moitié du front et une partie des cheveux. Je ne suis pas rassurée du tout en me couchant et je l’ai « chatouillé » plusieurs fois dans la nuit pour vérifier que tout allait bien.

Le lendemain il se lève en même temps que moi ( traduction : c’est lui qui m’a sortie du lit ) et se montre d’excellente humeur. Nous prenons notre café-chocolat tous les deux dans la pénombre de la maison et ce n’est qu’une demi-heure plus tard lorsqu’il me suivra dans le jardin pour étendre la première d’une longue série de panières de linge que je constaterai l’étendue des dégâts.

Au soleil on dirait elephant-man ! La bosse est maintenant toute rouge, d’un diamètre de 5 cm elle descend jusqu’au dessus de son œil. Mr Poux muni, comme chacun sait, d’un formidable sens de l’observation me dit «  ça ce n’est pas normal ». noooon ? Sans déconner ? Pas normal ? t’es sûr ?

Je suis déjà au bord de l’apoplexie, mon tout petit est abîmé, ces connasses d’animatrices me l’ont cassé et si ça se trouve il va avoir plein de séquelles toutes plus catastrophiques les unes que les autres. On part consulter immédiatement.

Aussi positive que de coutume, j’envisage donc le pire durant les vingt minutes de trajet pour les urgences. Nous arrivons aux urgences pédiatriques et là, après m’avoir dit que mon minuscule poussin, mon «  tout-petit » ne dépendait plus de ce service là (trop grand qu’elles ont dit), l’une des infirmière me dit «  en effet c’est une grosse bosse, on lui fera surement passer un ptit scanner pour vérifier s’il n’y a pas une poche de sang la dessous ».

Dire que je n’en menais pas large est un euphémisme car rien qu’au mot scanner, j’ai manqué défaillir dans le hall, en même temps, vu mon grand âge si j’étais tombée dans les pommes aux urgences pédiatriques on m’aurait surement laissée sur place : trop vieille on vous dit !

Petit Monstrou lui par contre est en pleine forme, il sait qu’il vient montrer sa bosse qui n’est pas «  comme d’habitude » (et pourtant il en a collectionné un paquet déjà), mais il panique un peu en arrivant aux vraies urgences.

Il faut dire qu’on arrive juste après une pauvre mère en larmes qui explique tout ce que son fils allongé dans un brancard a ingurgité comme médicaments. Le jeune homme a en effet l’air bien «  parti » et Petit Monstrou me dit «  il n’a pas l’air en forme le monsieur ». Ca l’impressionne tellement qu’il ne veut plus du tout montrer sa bosse et me tire le bras pour repartir. J’avoue que même si je compatis beaucoup pour la pauvre dame, j’espère qu’ils seront rapidement pris en charge pour éviter de trop bouleverser mon petit blessé.

Notre tour arrive, il faut d’abord donner tous les papiers mais comme on est déjà clients ( 2 points de suture à 22 mois dont un qu’il a arraché dans la nuit parce qu’il le « gênait » ) mon Monstrou est déjà fiché et ça va très vite. Ce qui ne va pas vite par contre, c’est l’attente dans une salle pour voir un docteur, ou du moins être VU par un docteur (parce que c’est bien de ça qu’il s’agit ! ).

A défaut d’être zen, je suis organisée (enfin sur ce coup là), j’ai embarqué en partant une provision de livres, le doudou pour réconforter, de l’eau, et même des petits gâteaux que je n’oserai pas lui donner de peur qu’on doive l’opérer d’urgence (toujours mon côté positif).

Après avoir lu tous les livres dont certains deux fois, cherché plein de mots commençant pas L, par T etc. On fait les couillons dans la salle et on est en pleine partie de «  pirates en exploration » lorsque la doctoresse arrive DEUX HEURES TRENTE plus tard.

Je pense qu’elle n’a pas touché mon fils une seule fois, elle était trop loin pour cela, elle m’a dit qu’elle l’avait entendu jouer, rire, parler et que puisqu’il n’avait pas vomi ni perdu connaissance TOUT ALLAIT BIEN et elle m’a dit de mettre de l’hémoclar et de la glace sur cette vilaine bosse qui allait finir par se résorber.

Bien entendu j’ai oublié de demander comment elle expliquait que cette bosse grossisse au lieu de diminuer et je suis rentrée à demi rassurée. Et si elle s’était trompée ?

Nous l’avons surveillé toute la journée comme de l’huile sur le feu histoire qu’il ne nous fasse pas une nouvelle cascade et le soir nous avons constaté dépités que l’hématome-bosse descendait effectivement jusqu’à son oeil. Je l’ai de nouveau embêté dans la nuit pour vérifier si tous les reflexes étaient là et le lendemain : HOURRA la bosse avait un peu diminué.

Enfin jusqu’à 11H00, lorsqu’il a «  trébuché » ( c’est lui qui le dit) dans l’escalier et qu’il en a descendu l’intégralité sur la tête, le dos, les jambes sous nos yeux effarés.

Trop loin pour le rattraper je me suis contenté d’assister à la chute en hurlant, c’était trop pour moi après ces dernières 48 heures d’inquiétude ! Mes jambes ne me portaient plus, j’étais incapable d’aller le ramasser, et je l’ai un peu plus terrorisé car je ne pouvais plus m’arrêter de crier. C’est donc Mr Poux qui l’a récupéré et qui m’a forcée à m’asseoir car Petit Monstrou voulait être avec moi.

Lorsque au prix d’un immense effort j’ai réussi à me calmer je lui ai demandé où il avait mal (persuadée qu’il était cassé de partout) : « j’ai pas de bobo, je voulais juste que tu me rattrapes ».

En fait il avait une seconde bosse sur la partie encore intacte du front et un peu mal à une cheville mais rien de plus et l’ancienne bosse a continué de rétrécir, lentement mais surement.

Depuis :

-j’ai demandé une pension alimentaire à Pierre Richard car je suis certaine que mon fils est le digne descendant du «  Grand blond à la chaussure noire » ou de «  la chèvre ».

-j’ai laissé un gentil petit message sur le site de l’hôtel de Tunisie pour les prévenir que leurs abruties d’animatrices étaient dangereuses, inconsciente, incompétentes…

– Et bien sur j’ai de nouveau acheté des actions chez Hémoclar dont je suis une des plus grosses clientes.