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Pérégrinations Tunisiennes # 1 ( rediff)
Lorsque nous avons décidé de partir une semaine en Tunisie, je me suis dit « chouette ça n’est pas trop loin ». Il est vrai qu’après nos multiples allers-retours Los Angeles-Paris, deux heures trente d’avion pour rejoindre la Tunisie, ça semble tout simple.
TROP SIMPLE ! C’était sans compter tout les aléas d’un voyage en avion, même court.
D’abord il nous fallait rejoindre l’aéroport de Bordeaux- Mérignac, une petite heure de voiture et nous y étions. Sauf que : nous avions prévu très large, le dimanche de notre départ étant classé noir par Bison futé, et le pont d’accès à Bordeaux bien souvent engorgé.
Nous voici donc accompagné par Papounet , errant dans l’aéroport dès 14H00 alors qu’il aurait fallu y être à 16H40, pour récupérer nos billets deux heures avant l’embarquement , qui lui-même n’aurait lieu qu’à 18H40.
Les Monstroux étaient surexcités de prendre le « gros avion » et durant les deux heures quarante qui suivirent nous avons visité l’intégralité de l’aéroport : en marchant, en courant, à reculons, en sautillant… Pour le bien être des passagers et le notre nous avions décidé de les « fatiguer » un peu avant de leur imposer deux heures trente à rester assis. Après avoir testé tous les escaliers roulants, et fait une pause gouter nous avons eu droit au sempiternel tour de manège ! Grand Monstrou a choisi la fusée « De Police » que Petit Monstrou avait baptisé la fusée « GalactRique ». Quand on sait qu’il a toujours au moins une main dans la culotte (CF : petit monstrou a des envies) , ce lapsus ne nous a pas du tout étonnés !
Enfin arrive l’heure de l’embarquement. Après un bref passage dans les boutiques détaxées où nos monstroux et leurs petits sacs à dos nous faisaient un peu l’effet d’éléphants au milieu des bouteilles de parfums ou d’alcool agencées à portée de toutes les petites mains ou d’un malheureux «coup de sac à dos », nous approchons de notre avion.
L’excitation est à son comble notre avion est jaune et violet et je suis certaine que tout l’aéroport l’a su grâce aux commentaires enthousiastes de Petit Monstrou.
Décollage ! Et démarrage des commentaires bien hauts et forts de Petit Monstrou ! Pendant deux heures et demi il a TOUT commenté, le nuage à gauche, l’hôtesse qui levait les bras, le moteur tombé, le bout d’aile arraché, les sandwichs distribués etc. J’étais séparée de lui par le couloir central, à côté d’une charmante dame fort peu rassurée en avion. Si les élucubrations de mon petit monstrou la faisait généralement sourire, lorsqu’il a annoncé qu’on venait de perdre un moteur, elle a perdu toutes ses couleurs !
Atterrissage : Par la très grande faute de Mr Poux ( je n’en dirai pas plus, je me sens toujours coupable pour les carnets de santé), nous descendons les derniers et arrivons donc tout à la fin de l’immense file d’attente pour la Douane. Il est 21H00, les monstroux sont fatigués et impatients.
Il nous faut ensuite prendre le bus, pas de chance, il y en a un qui vient juste de partir, nous serons les premiers passagers du suivant. Ce qu’aucune agence de voyage ne vous dira, c’est qu’il faut maintenant attendre que le bus soit plein pour partir, et qu’il va s’arrêter dans une quinzaine d’établissements avant de vous déposer fourbus à votre hôtel. C’est la crise ma bonne dame, il faut RENTABILISER !
Il sera donc minuit lorsque nous prendrons enfin possession de notre chambre , une heure du matin heure Française, cela fait donc 12 heures de voyage porte à porte.
Qui a dit que la Tunisie ça n’était pas loin ?
retour de Tunisie : visite aux urgences.
Dernier soir en Tunisie, nous sommes un peu tristes de repartir dès le lendemain mais aussi soulagés que tout se soit bien passé et bien plus reposés et détendus que l’été dernier.
Mr Poux boucle les valises tandis que je couche les enfants quand je vois une marque rouge sur le front de Petit Monstrou. C’est rond, un peu gonflé mais pas trop, impossible de savoir s’il s’agit d’une bosse ou d’une (grosse) piqûre de (gros) moustique qui aurait provoqué une (grosse) réaction.
Je questionne Petit Monstrou qui ne se souvient plus s’il est tombé ou s’il s’est cogné, dans le doute je mets deux sortes de crèmes sur la rougeur : une pour les piqûres et une pour les coups et bosses.
Naïve je me dis que s’il avait fait une grosse chute au mini-club les animatrices me l’auraient dit…Takacroire !
Complètement indifférents à la victoire de l’Espagne ce soir là, on se couche car la journée suivante promet d’être longue et pénible : bus, attente, avion, attente des bagages, navette, et minimum une heure de voiture pour rentrer chez nous selon l’état du trafic.
Le lendemain juste au moment de prendre le bus, je me rends compte que la bosse à un peu gonflé, trop tard pour remettre de l’Hémoclar, le tube est dans la valise. Je fais remarquer à Mr Poux que normalement une bosse ça diminue au fil des heures mais bon, avec Petit Monstrou on peut s’attendre à tout !
Quelques heures plus tard, alors que Petit Monstrou se penche contre le hublot pour voir la terre d’en haut, je constate, grâce à la luminosité plus forte à cet endroit là, que la bosse est devenue énorme. Je ne peux rien faire d’autre que de la bile et croyez moi j’en fais… ça tourne à toute vitesse dans ma tête : « qu’est-ce qu’il nous a encore inventé ? ». Au passage je maudis ces imbéciles d’animatrices qui n’ont pas été foutues de nous dire que notre Monstrou était tombé sur la tête. C’est grand Monstrou qui me l’a confirmé, il est tombé sur la tête, sur une grosse pierre…Ben oui, tomber seulement sur le sol aurait été d’un banal… Je n’ai pas vu le lieu de la chute, mais je suis certaine qu’il n’y avait qu’UNE SEULE pierre. C’est bien entendu à cet endroit là qu’il a « choisi » de tomber !
De retour à la maison je le tartine d’hémoclar et cette fois je dois faire presque la moitié du front et une partie des cheveux. Je ne suis pas rassurée du tout en me couchant et je l’ai « chatouillé » plusieurs fois dans la nuit pour vérifier que tout allait bien.
Le lendemain il se lève en même temps que moi ( traduction : c’est lui qui m’a sortie du lit ) et se montre d’excellente humeur. Nous prenons notre café-chocolat tous les deux dans la pénombre de la maison et ce n’est qu’une demi-heure plus tard lorsqu’il me suivra dans le jardin pour étendre la première d’une longue série de panières de linge que je constaterai l’étendue des dégâts.
Au soleil on dirait elephant-man ! La bosse est maintenant toute rouge, d’un diamètre de 5 cm elle descend jusqu’au dessus de son œil. Mr Poux muni, comme chacun sait, d’un formidable sens de l’observation me dit « ça ce n’est pas normal ». noooon ? Sans déconner ? Pas normal ? t’es sûr ?
Je suis déjà au bord de l’apoplexie, mon tout petit est abîmé, ces connasses d’animatrices me l’ont cassé et si ça se trouve il va avoir plein de séquelles toutes plus catastrophiques les unes que les autres. On part consulter immédiatement.
Aussi positive que de coutume, j’envisage donc le pire durant les vingt minutes de trajet pour les urgences. Nous arrivons aux urgences pédiatriques et là, après m’avoir dit que mon minuscule poussin, mon « tout-petit » ne dépendait plus de ce service là (trop grand qu’elles ont dit), l’une des infirmière me dit « en effet c’est une grosse bosse, on lui fera surement passer un ptit scanner pour vérifier s’il n’y a pas une poche de sang la dessous ».
Dire que je n’en menais pas large est un euphémisme car rien qu’au mot scanner, j’ai manqué défaillir dans le hall, en même temps, vu mon grand âge si j’étais tombée dans les pommes aux urgences pédiatriques on m’aurait surement laissée sur place : trop vieille on vous dit !
Petit Monstrou lui par contre est en pleine forme, il sait qu’il vient montrer sa bosse qui n’est pas « comme d’habitude » (et pourtant il en a collectionné un paquet déjà), mais il panique un peu en arrivant aux vraies urgences.
Il faut dire qu’on arrive juste après une pauvre mère en larmes qui explique tout ce que son fils allongé dans un brancard a ingurgité comme médicaments. Le jeune homme a en effet l’air bien « parti » et Petit Monstrou me dit « il n’a pas l’air en forme le monsieur ». Ca l’impressionne tellement qu’il ne veut plus du tout montrer sa bosse et me tire le bras pour repartir. J’avoue que même si je compatis beaucoup pour la pauvre dame, j’espère qu’ils seront rapidement pris en charge pour éviter de trop bouleverser mon petit blessé.
Notre tour arrive, il faut d’abord donner tous les papiers mais comme on est déjà clients ( 2 points de suture à 22 mois dont un qu’il a arraché dans la nuit parce qu’il le « gênait » ) mon Monstrou est déjà fiché et ça va très vite. Ce qui ne va pas vite par contre, c’est l’attente dans une salle pour voir un docteur, ou du moins être VU par un docteur (parce que c’est bien de ça qu’il s’agit ! ).
A défaut d’être zen, je suis organisée (enfin sur ce coup là), j’ai embarqué en partant une provision de livres, le doudou pour réconforter, de l’eau, et même des petits gâteaux que je n’oserai pas lui donner de peur qu’on doive l’opérer d’urgence (toujours mon côté positif).
Après avoir lu tous les livres dont certains deux fois, cherché plein de mots commençant pas L, par T etc. On fait les couillons dans la salle et on est en pleine partie de « pirates en exploration » lorsque la doctoresse arrive DEUX HEURES TRENTE plus tard.
Je pense qu’elle n’a pas touché mon fils une seule fois, elle était trop loin pour cela, elle m’a dit qu’elle l’avait entendu jouer, rire, parler et que puisqu’il n’avait pas vomi ni perdu connaissance TOUT ALLAIT BIEN et elle m’a dit de mettre de l’hémoclar et de la glace sur cette vilaine bosse qui allait finir par se résorber.
Bien entendu j’ai oublié de demander comment elle expliquait que cette bosse grossisse au lieu de diminuer et je suis rentrée à demi rassurée. Et si elle s’était trompée ?
Nous l’avons surveillé toute la journée comme de l’huile sur le feu histoire qu’il ne nous fasse pas une nouvelle cascade et le soir nous avons constaté dépités que l’hématome-bosse descendait effectivement jusqu’à son oeil. Je l’ai de nouveau embêté dans la nuit pour vérifier si tous les reflexes étaient là et le lendemain : HOURRA la bosse avait un peu diminué.
Enfin jusqu’à 11H00, lorsqu’il a « trébuché » ( c’est lui qui le dit) dans l’escalier et qu’il en a descendu l’intégralité sur la tête, le dos, les jambes sous nos yeux effarés.
Trop loin pour le rattraper je me suis contenté d’assister à la chute en hurlant, c’était trop pour moi après ces dernières 48 heures d’inquiétude ! Mes jambes ne me portaient plus, j’étais incapable d’aller le ramasser, et je l’ai un peu plus terrorisé car je ne pouvais plus m’arrêter de crier. C’est donc Mr Poux qui l’a récupéré et qui m’a forcée à m’asseoir car Petit Monstrou voulait être avec moi.
Lorsque au prix d’un immense effort j’ai réussi à me calmer je lui ai demandé où il avait mal (persuadée qu’il était cassé de partout) : « j’ai pas de bobo, je voulais juste que tu me rattrapes ».
En fait il avait une seconde bosse sur la partie encore intacte du front et un peu mal à une cheville mais rien de plus et l’ancienne bosse a continué de rétrécir, lentement mais surement.
Depuis :
-j’ai demandé une pension alimentaire à Pierre Richard car je suis certaine que mon fils est le digne descendant du « Grand blond à la chaussure noire » ou de « la chèvre ».
-j’ai laissé un gentil petit message sur le site de l’hôtel de Tunisie pour les prévenir que leurs abruties d’animatrices étaient dangereuses, inconsciente, incompétentes…
– Et bien sur j’ai de nouveau acheté des actions chez Hémoclar dont je suis une des plus grosses clientes.
Dernier soir en Tunisie, nous sommes un peu tristes de repartir dès le lendemain mais aussi soulagés que tout se soit bien passé et bien plus reposés et détendus que l’été dernier.
Mr Poux boucle les valises tandis que je couche les enfants quand je vois une marque rouge sur le front de Petit Monstrou. C’est rond, un peu gonflé mais pas trop, impossible de savoir s’il s’agit d’une bosse ou d’une (grosse) piqûre de (gros) moustique qui aurait provoqué une (grosse) réaction.
Je questionne Petit Monstrou qui ne se souvient plus s’il est tombé ou s’il s’est cogné, dans le doute je mets deux sortes de crèmes sur la rougeur : une pour les piqûres et une pour les coups et bosses.
Naïve je me dis que s’il avait fait une grosse chute au mini-club les animatrices me l’auraient dit…Takacroire !
Complètement indifférents à la victoire de l’Espagne ce soir là, on se couche car la journée suivante promet d’être longue et pénible : bus, attente, avion, attente des bagages, navette, et minimum une heure de voiture pour rentrer chez nous selon l’état du trafic.
Le lendemain juste au moment de prendre le bus, je me rends compte que la bosse à un peu gonflé, trop tard pour remettre de l’Hémoclar, le tube est dans la valise. Je fais remarquer à Mr Poux que normalement une bosse ça diminue au fil des heures mais bon, avec Petit Monstrou on peut s’attendre à tout !
Quelques heures plus tard, alors que Petit Monstrou se penche contre le hublot pour voir la terre d’en haut, je constate, grâce à la luminosité plus forte à cet endroit là, que la bosse est devenue énorme. Je ne peux rien faire d’autre que de la bile et croyez moi j’en fais… ça tourne à toute vitesse dans ma tête : « qu’est-ce qu’il nous a encore inventé ? ». Au passage je maudis ces imbéciles d’animatrices qui n’ont pas été foutues de nous dire que notre Monstrou était tombé sur la tête. C’est grand Monstrou qui me l’a confirmé, il est tombé sur la tête, sur une grosse pierre…Ben oui, tomber seulement sur le sol aurait été d’un banal… Je n’ai pas vu le lieu de la chute, mais je suis certaine qu’il n’y avait qu’UNE SEULE pierre. C’est bien entendu à cet endroit là qu’il a « choisi » de tomber !
De retour à la maison je le tartine d’hémoclar et cette fois je dois faire presque la moitié du front et une partie des cheveux. Je ne suis pas rassurée du tout en me couchant et je l’ai « chatouillé » plusieurs fois dans la nuit pour vérifier que tout allait bien.
Le lendemain il se lève en même temps que moi ( traduction : c’est lui qui m’a sortie du lit ) et se montre d’excellente humeur. Nous prenons notre café-chocolat tous les deux dans la pénombre de la maison et ce n’est qu’une demi-heure plus tard lorsqu’il me suivra dans le jardin pour étendre la première d’une longue série de panières de linge que je constaterai l’étendue des dégâts.
Au soleil on dirait elephant-man ! La bosse est maintenant toute rouge, d’un diamètre de 5 cm elle descend jusqu’au dessus de son œil. Mr Poux muni, comme chacun sait, d’un formidable sens de l’observation me dit « ça ce n’est pas normal ». noooon ? Sans déconner ? Pas normal ? t’es sûr ?
Je suis déjà au bord de l’apoplexie, mon tout petit est abîmé, ces connasses d’animatrices me l’ont cassé et si ça se trouve il va avoir plein de séquelles toutes plus catastrophiques les unes que les autres. On part consulter immédiatement.
Aussi positive que de coutume, j’envisage donc le pire durant les vingt minutes de trajet pour les urgences. Nous arrivons aux urgences pédiatriques et là, après m’avoir dit que mon minuscule poussin, mon « tout-petit » ne dépendait plus de ce service là (trop grand qu’elles ont dit), l’une des infirmière me dit « en effet c’est une grosse bosse, on lui fera surement passer un ptit scanner pour vérifier s’il n’y a pas une poche de sang la dessous ».
Dire que je n’en menais pas large est un euphémisme car rien qu’au mot scanner, j’ai manqué défaillir dans le hall, en même temps, vu mon grand âge si j’étais tombée dans les pommes aux urgences pédiatriques on m’aurait surement laissée sur place : trop vieille on vous dit !
Petit Monstrou lui par contre est en pleine forme, il sait qu’il vient montrer sa bosse qui n’est pas « comme d’habitude » (et pourtant il en a collectionné un paquet déjà), mais il panique un peu en arrivant aux vraies urgences.
Il faut dire qu’on arrive juste après une pauvre mère en larmes qui explique tout ce que son fils allongé dans un brancard a ingurgité comme médicaments. Le jeune homme a en effet l’air bien « parti » et Petit Monstrou me dit « il n’a pas l’air en forme le monsieur ». Ca l’impressionne tellement qu’il ne veut plus du tout montrer sa bosse et me tire le bras pour repartir. J’avoue que même si je compatis beaucoup pour la pauvre dame, j’espère qu’ils seront rapidement pris en charge pour éviter de trop bouleverser mon petit blessé.
Notre tour arrive, il faut d’abord donner tous les papiers mais comme on est déjà clients ( 2 points de suture à 22 mois dont un qu’il a arraché dans la nuit parce qu’il le « gênait » ) mon Monstrou est déjà fiché et ça va très vite. Ce qui ne va pas vite par contre, c’est l’attente dans une salle pour voir un docteur, ou du moins être VU par un docteur (parce que c’est bien de ça qu’il s’agit ! ).
A défaut d’être zen, je suis organisée (enfin sur ce coup là), j’ai embarqué en partant une provision de livres, le doudou pour réconforter, de l’eau, et même des petits gâteaux que je n’oserai pas lui donner de peur qu’on doive l’opérer d’urgence (toujours mon côté positif).
Après avoir lu tous les livres dont certains deux fois, cherché plein de mots commençant pas L, par T etc. On fait les couillons dans la salle et on est en pleine partie de « pirates en exploration » lorsque la doctoresse arrive DEUX HEURES TRENTE plus tard.
Je pense qu’elle n’a pas touché mon fils une seule fois, elle était trop loin pour cela, elle m’a dit qu’elle l’avait entendu jouer, rire, parler et que puisqu’il n’avait pas vomi ni perdu connaissance TOUT ALLAIT BIEN et elle m’a dit de mettre de l’hémoclar et de la glace sur cette vilaine bosse qui allait finir par se résorber.
Bien entendu j’ai oublié de demander comment elle expliquait que cette bosse grossisse au lieu de diminuer et je suis rentrée à demi rassurée. Et si elle s’était trompée ?
Nous l’avons surveillé toute la journée comme de l’huile sur le feu histoire qu’il ne nous fasse pas une nouvelle cascade et le soir nous avons constaté dépités que l’hématome-bosse descendait effectivement jusqu’à son oeil. Je l’ai de nouveau embêté dans la nuit pour vérifier si tous les reflexes étaient là et le lendemain : HOURRA la bosse avait un peu diminué.
Enfin jusqu’à 11H00, lorsqu’il a « trébuché » ( c’est lui qui le dit) dans l’escalier et qu’il en a descendu l’intégralité sur la tête, le dos, les jambes sous nos yeux effarés.
Trop loin pour le rattraper je me suis contenté d’assister à la chute en hurlant, c’était trop pour moi après ces dernières 48 heures d’inquiétude ! Mes jambes ne me portaient plus, j’étais incapable d’aller le ramasser, et je l’ai un peu plus terrorisé car je ne pouvais plus m’arrêter de crier. C’est donc Mr Poux qui l’a récupéré et qui m’a forcée à m’asseoir car Petit Monstrou voulait être avec moi.
Lorsque au prix d’un immense effort j’ai réussi à me calmer je lui ai demandé où il avait mal (persuadée qu’il était cassé de partout) : « j’ai pas de bobo, je voulais juste que tu me rattrapes ».
En fait il avait une seconde bosse sur la partie encore intacte du front et un peu mal à une cheville mais rien de plus et l’ancienne bosse a continué de rétrécir, lentement mais surement.
Depuis :
-j’ai demandé une pension alimentaire à Pierre Richard car je suis certaine que mon fils est le digne descendant du « Grand blond à la chaussure noire » ou de « la chèvre ».
-j’ai laissé un gentil petit message sur le site de l’hôtel de Tunisie pour les prévenir que leurs abruties d’animatrices étaient dangereuses, inconsciente, incompétentes…
– Et bien sur j’ai de nouveau acheté des actions chez Hémoclar dont je suis une des plus grosses clientes.
Les « up and down » de Tunisie
¤Up : La mer est superbe, chaude et limpide.
¤Down : C’est beaucoup plus pratique pour voir les méduses : trois piqûres lors de la première baignade.
≈
¤Up : Grâce au super CE de Mr Poux, nous sommes dans un » all-inclusive » , les repas et l’eau potable sont donc gracieusement fournis.
¤Down : c’est la crise ma bonne dame, on nous accorde grassement un litre et demi d’eau par jour et par chambre…C’est à peu près ce que je bois en un après-midi par climat tempéré… ça ne va pas suffire !
¤Down ou up ou hips : comme l’alcool est gratuit, on se SACRIFIE et dans la journée on tourne aux cocktails pour économiser l’eau pour les enfants. ( Je pense que sur ce coup là on devrait nous accorder le prix de pochtrons parents de l’année).
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¤Down : les moustiques sont très virulents
¤Up : Lorsque je l’ai rencontré, Mr Poux m’a dit » moi j’aime bien faire les vitres » et » ne t’inquiète pas s’il y a un moustique dans une pièce il est pour moi ». Alors je ne l’ai JAMAIS vu faire une vitre ( il doit penser que nos fenêtres sont auto-nettoyantes), par contre, il y a une justice en ce bas monde, les moustiques Tunisiens se sont déchainés presque exclusivement sur lui.
¤Down : Après deux jours à faire l’appât à moustiques, mon Poux n’était plus qu’une énorme boursouflure « enveloppée », malheureusement, incapable de souffrir en silence… j’ai envisagé de l’inscrire lui aussi au mini-club !
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¤Up : Les enfants adorent le mini-club, nous AUSSI !
¤Down : Comme prévu les animatrices ont du trouver leur diplôme d’animation dans un oeuf kinder : je ne suis pas complètement rassurée…( je bois donc AUSSI pour oublier !).
≈
¤Down : Non seulement le personnel n’est pas aimable mais en plus, pour la plupart, ils sont hyper machos
¤Up: Nous avons pris un malin plaisir à leur expliquer que dans notre famille c’était moi qui décidais !
¤re-Up: Il y a un pauvre serveur qui ne s’en est pas remis, pendant tout le reste du séjour il m’a regardé de travers en marmonnant : j’ai adoré !
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¤Up : La nourriture est excellente, nous n’avons pas été malades du tout
¤Down : les enfants un peu quand même, très certainement à cause de l’eau des glaçons… ( Nous aurions peut-être du leur servir un peu de vodka pour tuer les bactéries des glaçons mais nous aurions perdu notre statut de parents de l’année).
≈
¤Down : Petit Monstrou ne fait pas toujours la sieste, il est épuisé et va forcément nous faire son » Pierre Richard » à un moment ou à un autre…
¤Up : nous SI, on a beau savoir que le sommeil perdu ne se rattrape pas, on a fait nos marmottes quasiment chaque après-midi.
¤Down : Petit Monstrou a fait son Pierre Richard comme prévu, mais personne ne nous a prévenus… nous atterrirons aux urgences dès notre retour ( billet à suivre GROOOARR).
Revenez vite pour la suite 🙂
I’m back !
Dernier coucher de soleil Tunisien avant le retour au bercail …
A peine rentrés nous voici déjà repartis mais cette fois avec » ordichéri », donc je reviens très vite vous raconter nos aventures Tunisiennes !
Je suis très déçue, personne n’a crié son désespoir de voir ce blog inactif pendant deux semaines, pourtant beaucoup d’entre vous doutaient que je tienne le coup tout ce temps sans internet et sans blogger… ( j’ai les noms !)
Je compte donc sur vous pour manifester votre immense joie de me voir de retour, d’autant plus que je serais bien volontiers restée au bord de la piscine !
Revenez-vite 🙂
Pérégrination Tunisiennes : the last one !
Grand Monstrou s’est rendormi vers 3h00 du matin, abandonnant l’idée de boire, et je ne dors que d’une oreille, folle d’inquiétude pour lui et pour les heures à venir.
pour ne pas faire de bruit et laisser son grand frère se reposer, il est tellement content de reprendre l’avion et de rentrer en France qu’il ne peut contenir ses exclamations de joies.
Va-t-il supporter et surtout va-t-il être accepté dans cet état ? Et là, il se met à trembler de partout, doucement d’abord puis un peu plus violemment.
Pérégrinations Tunisiennes # 4 (première partie)
Après toutes ces « émotions » la semaine se déroule normalement, du moins comme nous l’avions prévue : beaucoup de repos, de baignades et de lecture jusqu’au dernier jour.
Donc le dernier jour …
enfants, et d’enchainer sur notre dernière soirée : bagages plus spectacle de Grand Monstrou.
Nous sommes en train de nous rafraichir dans la piscine lorsque Mr Poux me dit « tiens voilà Grand Monstrou ». oh oh !!! Problème à l’horizon, il est 16H30 il n’est absolument pas normal qu’on le croise maintenant, puisque son groupe est censé répéter pour le spectacle. En effet, il ne s’agit pas du groupe, mais de Grand Monstrou, seul, avec une animatrice qui nous fait signe. Mon grand Monstrou que je complimentais justement ce matin pour son beau bronzage est tout gris, limite vert.
c’est la déshydratation assurée !
20H15 l’anti-vomitif est passé, on tente l’antibiotique.Grand Monstrou est un peu plus réveillé et nous demande quand on va dîner. Là,nous espérons très fort revenir à une soirée à peu près normale et préparons Grand Monstrou pour le restaurant en promettant à Petit monstrou un second dessert puisque lui a déjà diné.
Pérégrinations Tunisiennes # 2