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Comment stopper un cacathon ?

Petit Monstrou a 5 ans 4 mois et 16 jours, donc  en gros 5 ans et demi  même si ça l’arrange bien qu’on ne puisse pas encore dire « et demi ».

S’il a toujours eu beaucoup d’avance au niveau du langage et de certaines acquisitions, pour plein d’autres choses il est à la traine.  Je ne pense pas que ce soit un problème dans son développement,  plutôt une histoire de personnalité, mais bon peut-être que je ne vois pas ce qui est juste sous mon nez ce qui est fréquent dans une relation mère-enfant…

Alors avant d’aller consulter un spécialiste (et d’ailleurs lequel ?) je m’adresse à vous lectrices, blogueuses, mais surtout mamans, pour avoir votre avis ( les papas sont les bienvenus aussi).

Cet enfant est né fatigué ! Ce qui ne veut absolument pas dire qu’il a fait ses nuits tout de suite pour récupérer, ce serait trop beau, non, il est fatigué pour les corvées et tout le quotidien.

J’en avais déjà parlé ici, s’habiller seul faisait toute une histoire, et là encore ce n’était pas un problème de développement mais un mélange entre la flemme et le désir même pas dissimulé de rester le bébé de maman.

Un truc qui le fatigue énormément en ce moment c’est d’aller aux toilettes, donc il attend le dernier moment et multiplie les « accidents ».

Si vous êtes en pleine pause déjeuner je vous déconseille de lire la suite, ce billet va devenir plutôt dégueu et odorant…

Lorsqu’il s’agit de quelques gouttes dans la culotte parce qu’il était trop occupé à  jouer, ça me gonfle mais c’est humain, tous  les enfants se sont  fait avoir au moins une fois, ils jouent, ils se tortillent car ils iront plus tard et plus tard… c’est trop tard.

Bref, les accidents de pipi ne me gênent  pas trop tant qu’ils ne sont pas trop fréquents.

Mon problème actuel et celui de Petit Monstrou concerne la «  grosse commission », les crottes, les bronzes, bref ce truc puant, souvent collant qu’on doit absolument faire tous les jours ou presque, pour être en bonne santé, mais dont on ne parle jamais.

A aucun moment vous n’avez dit à votre meilleure amie « ah bonjour ma bichette, comment ça va, tu as fait ton caca ce matin ? », pas plus que vous ne demandez à votre directeur s’il ne serait pas un peu constipé en ce moment car il l’air tendu (même si vous le pensez très fort).

Mais revenons à nos étrons, ou plutôt ceux de Petit Monstrou qui depuis plus de deux mois les commence systématiquement dans la culotte.

Dernier avertissement pour ceux qui grignotent, là ça va devenir carrément gore…

Non seulement il commence dans la culotte mais surtout, il vérifie avec sa main pour « voir » s’il  y a du caca ou pas…  oui vous pouvez le dire : beuuuuuuuuuuuuurkkkk !

Parce que une fois qu’il a « vérifié », généralement il en a plein les doigts qu’il essuie à peu près n’importe où… sur ses vêtements en priorité mais également sur mon mur de salon récemment…

On le surveille comme de l’huile sur le feu, dès qu’il se tortille ou au moindre petit pet on l’invite à se rendre dans les toilettes les plus proches et à se débarrasser normalement de ses excréments mais non, il répond qu’il n’a pas envie et peu de temps après c’est la trace de frein, voir le pneu entier dans la culotte ET sur les doigts !

Au début on lui a trouvé des excuses, nous étions en vacances, ce n’était pas le même rythme « toussa », puis Août a été un peu compliqué, il était peut-être inquiet, stressé…

Mais là on arrive au bout des excuses valables et ça continue… J’en arrive à m’inquiéter lorsqu’il est sur le canapé (jaune) en me demandant s’il a les doigts bien propres… du coup je l’envoie se laver les mains constamment et lorsqu’il vient me faire un câlin je ne peux m’empêcher de le renifler.

On l’a raisonné, puni, privé de parc, on lui a fait frotter ses culottes au savon mais rien n’y fait…  J’ai bien envisagé de lui coller la honte et de l’envoyer à l’école en couche mais je ne veux pas qu’il soit la risée de sa classe …

Alors aujourd’hui je lance un SOS , un appel aux idées géniales pour que cesse ce « cacathon » qui dure depuis fin juin…

Que faire ???

 

 

Il faut des toilettes sur l’A89 merci !

Au vu du titre vous soupçonnez déjà l’importance capitale de ce billet.  Ne souriez pas, il ne s’agit même pas d’humour mais d’une revendication justifiée par toutes les pauvres petites vessies complètement traumatisées par ces longues demi-heures d’attentes pour enfin se soulager sur les rares aires de l’A89 !

Bon ça y est vous êtes concentrés ? Alors imaginez :

Samedi 14 Août, vous traversez la France dans sa largeur, quittant la douce Charente maritime pour vous rendre dans ces Alpes dont la majestueuse beauté vous impressionne à chaque fois…

Aussi étrange que ça puisse paraître, par cette belle journée d’été  vous n’êtes pas seuls sur la route !

Vous avez pourtant choisi le calme (tout relatif) de l’A89 par opposition aux autoroutes du sud qui passent  par  Bordeaux Toulouse, Carcassonne etc. et que bison futé prévoyait surchargées. Vous constatez au passage que bison futé est un gars systématiquement pessimiste.

Pour la petite histoire, il y a plusieurs années que vous attendiez  la construction de l’A89 particulièrement lorsque vous reveniez de Chambéry en plein hiver, traversant les paysages superbes des routes systématiquement gelées de la Creuse.

OUF ça y est des années plus tard elle est terminée !  OUPS ils ont été un peu chiches sur les aires de « repos » (qu’on appelle ainsi très poétiquement, alors que la plupart du temps les gens ne s’y arrêtent que pour satisfaire leurs besoins naturels).

Non seulement les aires de repos semblent plus rares ici, que sur les autres autoroutes, mais surtout elles sont systématiquement communes aux deux sens de voyage. Cela revient à dire que lorsqu’on s’arrête enfin avec une vessie hurlant de désespoir parce qu’elle est pleine des litres de café qu’on a ingurgité dans la voiture pour tenir le coup sur 800 km, on se retrouve avec les vacanciers qui vont dans la même direction que nous, mais également avec tous ceux qui partent dans l’autre sens ( quelle drôle d’idée !).

Forcément, pour deux malheureuses toilettes, ça fait beaucoup de monde et ça dégénère forcément en une longue et sautillante attente. Sautillante pour donner à la vessie l’illusion qu’elle est moins pleine par déplacement des liquides.

Arrive le terrible moment où presque arrivée à la cuvette salvatrice vous devez subir le bruit du soulagement des autres vessies arrivées avant vous. Là, plus rien ne sert de sautiller, vous devez vous contenter de serrer les jambes, les dents, les sphincters, bref : vous n’êtes plus qu’une pauvre chose comprimée de partout, l’œil rivé sur la porte qui tarde à s’ouvrir.

Quand la porte s’ouvre enfin, peu importe l’odeur nauséabonde et peu accueillante qui s’en dégage vous vous jetez à l’intérieur de ce toilette turc. (Vous n’avez jamais compris d’où venait cette sale manie  des constructeurs d’aire de repos de mettre des toilettes turcs partout, vous seriez prête à sponsoriser l’achat de cuvettes). Dans votre précipitation vous participez à l’inondation collective du truc censé être plus « sain » qu’une cuvette normale tout en arrosant également copieusement vos baskets et votre bas de pantalon.

C’est clair qu’on ne vous y reprendra plus, vous ne vous soulagerez désormais qu’une fois arrivée à destination…

Argh ! le Schtroumpf grognon au volant vous annonce que vous avez fait perdre 37 mn à tout le monde et qu’il reste 634 km.

En milieu d’après-midi, complètement déshydratée parce que vous n’avez pas osé boire une seule gorgée depuis le dernier arrêt, vous  devez encore  faire une pause pipi. Cette fois vous sélectionnez une aire avec pompe à essence, réputée pour être équipée de vraies toilettes.

Manque de pot (sans jeu de mot), vous n’êtes pas la seule à avoir eu cette brillante idée et vous reprenez place dans la file d’attente. Vous êtes au milieu du magasin, à environ trente mètres des toilettes, personne ne parle, ne bouge, vous êtes persuadée que votre Schtroumpf grognon va finir par repartir sans vous, las de vous attendre.

Cette fois c’est juré, en rentrant vous écrirez à qui de droit pour qu’on installe plus d’aires de repos et plus de toilettes sur l’A89 !

Vous aussi, soutenez le mouvement pour la réimplantation progressive de cuvettes sur l’A89 en écrivant à sos.cuvettesenvoiededispation@autorouteA89.fr !