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Faut qu’on cause !

Samedi soir, nous avions des amis à la maison et du coup quatre garçons particulièrement excités dans le jardin.

Grand Monstrou a fait une cascade sur le tobbogan et s’est frotté un peu fort les « bijoux de famille » ( coucougnettes, roubignoles,bourses, burettes, burnes ).

Je lui dit : «  fais attention mon chéri, ça pourrait te servir ! » et à l’intention de mes amis j’ajoute : «  enfin vers 25 ans quoi » ( preuve que je ne suis pas du tout prête à accueillir une greluche chérie).

Et là il nous sort, tout fort, très très fort ( pour info nous vivons dans un lotissement donc tous les voisins en ont profité) :

«  J’aurais des spermatozoïdes quand je voudrais ».

Eclat de rire général, au moins, ça c’est dit ! ( et donc, coucou les voisins qui n’aiment pas mes enfants parce qu’ils sont bruyants).

Mercredi matin à 7h35,Petit Monstrou ( qui adore poser les questions existentielles dès le matin AVANT le passage de la caféine à proximité de mes vieux neurones )

«  Dis Maman comment ils font les spermatozoïdes pour s’installer dans les coucougnettes ? »

bon ça, ça va encore, j’absorbe une grande gorgée de café et j’explique approximativement ( en même temps moi je n’en ai pas de Spermatozoïdes alors je ne suis pas censée avoir ce genre de conversation.. si?)

7h37 : «  Et comment ils font les spermatozoïdes pour aller dans le ventre de la maman ? »

  • Ils prennent le bus,
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«  Bon écoute mon chéri, là on est un peu pressés, on doit se préparer pour partir mais ce soir en rentrant je t’expliquerai tout ce que tu dois savoir »

( Et non je ne referai pas le coup de « Papa et Maman se sont aimés très fort », mais je signale quand même qu’en CP je ne parlais pas de spermatozoïdes!)

Le soir même on est rentrés plus tard que prévu donc : douches, dîner, histoire rapide et hop au lit sans avoir THE TALK !

Au moment du câlin, juste avant de descendre, je fais un dernier bisou à Petit Monstrou en lui disant que je l’aime très fort.

«  Je t’aime aussi Maman, mais au fait, t’en as combien des ovules ? »

 

Bon là c’est clair ce soir : faut qu’on cause !