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Tu fais quoi de tes semaines ?

 

Souvent, trop souvent on me demande, mais tu fais quoi de tes semaines ? Tu ne t’ennuies pas ? Non, vraiment je ne m’ennuie jamais même si fort heureusement il y a des semaines un peu plus calmes que celle décrite ci-dessous…

Entre le dimanche et le lundi, entre ma couette et mon oreiller, je rêve de Petit Monstrou qui dit “ non non non” et là Mr Poux me réveille à 4h00 : “ Petit Monstrou a besoin de toi”.

Fraîche comme une rose, déjà maquillée et brushinguée, ah non pardon je ne vis pas dans une série, donc la tête d’une mite écrabouillée par un cintre trop hâtivement déplacé, je me lève.

« Fais attention où tu marches il y a du vomi partout »

(le genre de phrase qui te fais comprendre tout de suite que non, le Poux ne t’a pas réveillée en pleine nuit pour t’emmener en voyage de rêve sur une île déserte mais plutôt à Gerbiland).

En effet, une flaque, que dis-je une mare de substance rose à morceaux inonde la pièce palière au fond de laquelle Petit Monstrou tout blanc et vert, est assis sur une petite table.

C’est immonde, l’odeur est insupportable, on ne peut pas atteindre la fenêtre sans crawler dans le vomi … bref j’ai des hauts le cœur toutes les 20 secondes et je me demande à quel moment je vais moi aussi, participer à l’inondation.

Sachez chers lecteurs que si je vous ai souvent parlé des défauts de Mr Poux, il a une qualité (enfin plusieurs mais là, une en particulier), connaissant mon aversion pour les contenus d’estomac de mes enfants, lorsqu’il est là c’est lui qui ramasse.

D’où ma question le lendemain : « mais enfin quel est l’intérêt de me réveiller pour te regarder évacuer le vomi et surtout le sentir ? »

Pour le soutien moral, m’a-t-il répondu, parce que mes enfants comme bien des enfants, ont une fâcheuse tendance à ne vouloir QUE Maman quand ils vont mal.

Enfin là je ne pouvais pas accéder au petit malade et mon soutien se limitait à hoqueter de plus en plus fort en me pinçant le nez.

Mare nettoyée, j’accède au petit que je rafraîchis et que je dépose sur le canapé avec une couverture et une bassine qu’il remplira consciencieusement toutes les demi-heures avec de plus en plus de douleurs vu que son estomac ne contient pas non plus tant de choses que ça.

Il fait mine de s’endormir, je tente une petite sieste avant de lever le Judokado pour l’accompagner à son collège. Le Judokado est de mauvais poil, comme TOUS les matins, mais chose rare, il ne veut pas prendre de petit déjeuner. Il dormira pendant tout le trajet pour finalement vomir sur le parking de notre destination et se vider dans les toilettes juste avant son rendez-vous avec une spécialiste.

En sortant du rendez-vous il veut tout de même aller au collège, je vous jure que j’ai proposé de le ramener à la maison mais je suppose que l’envie de voir sa chérie a été plus forte que les gargouillis du ventre.

80km plus tard je suis de retour à la maison, Petit Monstrou a demandé à son père environ toutes les dix minutes quand j’allais arriver (QUE Maman je vous dis).

Humm la semaine commence super bien je trouve.

Mais Ouiiiiiiiiiiii dix jours que nous n’avons plus d’eau chaude et je reçois LE coup de fil : le chauffe-eau arrive mercredi et dans la foulée je trouve le gentil installateur qui viendra me le mettre en route mercredi aussi.

Hallelluya j’ai inversé la tendance de cette semaine qui s’annonçait un peu pourrie…

DANS TES RÊVES !

Le mercredi matin le collège appelle … clairement j’hésite à répondre car quand ils appellent c’est quand même très rarement pour te dire à quel point ils aiment ton fils qui est trop intelligent, très calme, moteur et tout et tout. Bref c’est l’infirmière (au moins il n’a pas fait de connerie me dis-je), il a le doigt tout bleu ( ben c’est bon c’est une entorse), elle voudrait que je vienne le chercher pour lui faire passer une radio car elle n’est pas médecin. (moi non plus mais je te dis que c’est une entorse, t’as qu’a lui bloquer le doigt avec un bâton de glace et basta).

Evidemment je ne dis pas ça, j’explique que d’habitude, je cours je vole au secours de mes enfants mais que là JE NE PEUX PAS bouger de chez moi ( je veux de l’eau chaude, l’ado n’avait qu’à pas mettre son doigt n’importe où).

Elle est inquiète, le doigt est bleu et gonflé (oui ben un doigt retourné quoi…) elle me rappellera avec lui à midi.

Ils rappellent et mon cœur de Maman craque en entendant mon « bébé » (et sa grosse voix éraillée), je promets d’aller le chercher dès la fin de l’installation du chauffe-eau.

Sur la route, je maugrée qu’une fois strappé, y’a pas grand-chose de plus à faire pour son doigt et qu’on va encore aller polluer le service des urgences … Puis je réalise que Petit-Monstrou sautillait sur sa jambe alors qu’il avait le fémur cassé donc j’assume ma décision (et puis je suis contente je gagne une soirée avec mon charmant judokado, c’est fou comme on idéalise les gens lorsqu’ils ne sont pas là).

Le lendemain nous passerons 4 bonnes heures aux urgences pour une simple radio, j’ai un peu honte d’être là mais je n’ai pas le choix, pour passer une radio il faut une ordonnance et obtenir un rendez-vous rapide avec cette race en voie de disparition que sont les généralistes est un challenge compliqué, d’autant qu’ils pensent comme moi : un doigt c’est pas bien grave. Je vous passe les cabinets de radiologie qui sont blindés tout autour de chez moi … seule issue pour que l’ado ne rate pas trop de cours : les urgences.

En bonne habituée des urgences, je renseigne les gens, je fais la police, non Madame, on est plusieurs à attendre pour passer dans ce bureau là, et oui, ensuite on refera la queue pour l’autre bureau donc vous aussi, je fais aussi un diagnostic rapide et rassure mon fils : on est presque les seuls en traumato, ça va aller vite.

D’ailleurs on a passé plus de temps à l’admission que dans le service, la radio a été particulièrement vite et la consultation … ah la consultation fera l’objet d’un autre billet tellement elle a été riche !

Bref, on déjeune vite fait et nous voilà repartis pour le collège à l’autre bout du département quand mon téléphone sonne … Je ne réponds jamais en voiture donc c’est le judokado qui réponds, c’est Mr Poux, il est chez le médecin et comme elle ne le trouve pas en forme du tout il va partir avec les pompiers faire des examens à l’hôpital.

Il nous annonce ça comme s’il allait chercher du pain, très certainement pour ne pas stresser le judokado, mais personne n’est dupe…

Je ferais donc les 80 km dans l’autre sens sous une pluie qui frappe le pare-brise à peu près aussi violemment que mon cœur secoue ma poitrine et je file retrouver le Poux qui s’offre des balades avec les pompiers tout en me demandant ce que je vais bien pouvoir faire de mon Petit Monstrou.

La charge mentale ? Ah ah ah !

Ma saison préférée

L’été est incontestablement ma saison préférée, j’aime la longueur de ses douces journées, j’aime sa luminosité, j’aime tous les fruits de l’été, retrouver des tomates qui ont du goût…

Car oui les tomates sont des fruits, bien que dans une chaine de supermarché que j’appellerais « génial R » pour ne pas les citer, il faille taper légumes sur la balance pour trouver les tomates… (prenez-nous pour des cons aussi)

Les premiers haricots verts frais, les tomates farcies, les grillades au barbecue…

Ce que j’aime aussi l’été ce sont les vacances et nous, généralement pendant les vacances on rigole bien.

Tiens en 2010 on a découvert le rhume de hanche... C’était un peu piquant quand même.

En 2011 juste au moment de partir en Egypte, Monsieur Poux s’est fait une méga entorse avec déchirure des ligaments, le truc hyper sympa pour aller nager dans les coraux ou visiter le temple de Karnak.

En 2012 je suis entrée pour 24 heures à l’hôpital et comme j’ai une grande chance j’ai été selectionnée pour faire partie des 1% qui font une hémorragie après cette petite procédure courante. Du coup après plusieurs fâcheuses erreurs des soignants, j’ai terminé ma course pendant 4h30 sur une table d’opération parisienne, après quoi on m’a transfusé 4 litres de sang ( sur 5 ça fait beaucoup) et la convalescence fut longue et pénible.

En 2013 je ne sais plus ce qui nous est arrivé car au mois d’octobre j’ai perdu 6 mois de blog … Et ce blog qui me sert à me défouler, à communiquer avec certaines d’entre vous (les moins silencieuses), c’est aussi un peu ma mémoire !

En 2014 nous avions prévu un grand voyage aux USA avec à peu près 3000 km de Camping car, juste avant le départ, Mr Poux s’est cassé le petit doigt de pied … Gros stress, je me voyait déjà seule avec Papounet au volant mais il a assuré et a conduit malgré sa fracture, le camping-car étant définitivement trop lourd pour mes petits bras, surtout dans le vent.

2015, Petit Monstrou saute trois marches et se brise le fémur, je le prends avec philosophie, je me dis que c’est bon on a eu notre « merdouille » de l’année mais non, quelques jours plus tard c’est au tour de Grand Monstrou de se faire une vilaine coupure, juste sous le pied… de quoi lui gâcher ses vacances au Maroc à lui aussi …

Donc là je me demande un peu ce qui va encore nous arriver …

Jack-Nicholson-ShiningMonsieur Nicholson, je vous aime beaucoup mais si vous pouviez éviter de vous pointer chez moi avec cette tête là, ça m’arrangerait

 

Bref j’envisage de :

1 Garder tout le monde à la maison et fermer les volets jusqu’au premier juillet

2 Ne plus jamais réserver de vacances pendant les mois d’été

3 D’en sourire parce qu’autour de moi, il y a bien pire !!!!! ( Spéciale dédicace à ma Ratatineuse qui lutte toujours, à Michèle, la fille de roseandcook etc)

Bon sur ce je vais quand même faire super gaffe à tout ce que je fais et un peu stresser pour le Poux qui est archi-débordé, archi-fatigué etc…

 

Je vous souhaite une bonne semaine la mienne sera positive c’est décidé !

Il y a des jours …

Il y a des jours où je me lèves AVANT le réveil, ou je me sens en pleine forme et je sais que la journée va être bonne !

La preuve, les monstroux sont, eux aussi, de bonne humeur et nous partons même en avance à l’école.

Et puis, Petit Monstrou se prend un poteau électrique en béton en pleine tête ( poteau devant lequel nous passons deux fois par jour).  Le front gonfle à vue d’oeil, Petit Monstrou hurle de douleur, nous faisons demi-tour pour passer de la crème sur la vilaine bosse. Nous repartons donc en voiture pour rattraper le temps perdu. A l’école, je me gare pour prévenir l’enseignante à l’accueil que Petit Monstrou s’est pris un bon choc (de plus) à la tête et qu’on m’appelle s’il se plaint de maux de tête ou commence à vomir partout.

Je repars en me rassurant, ce n’est pas son premier oeuf, ni son dernier, il est costaud mon Petit Monstrou (peut-être à force de se cogner dans tout ce qui passe, ne bouge pas). Je remonte à la maison … à pied !

Et à mi-chemin je réalise qu’en fait j’avais pris la voiture… ( hum) je repars la chercher ( ou comment gagner du temps).

En rentrant je décide de faire un feu, et là, malgré du papier journal, une boîte à œufs, deux allumes-feu et du petit bois : ça ne prend pas ! Et quand vingt bonnes minutes plus tard, ça prend enfin je m’assomme sur le montant de la cheminée ( les chiens ne font pas des chats).

Quand ensuite je me rends compte qu’il restait un kleenex dans le sèche-linge et que je vais passer deux heures à « épiler » mon linge, j’envisage fortement d’aller me recoucher…

Il y a des jours comme ça ! Et on n’est même pas vendredi 13 !

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Si tu vas en Cardio… (rediff)

Si tu vas en cardioooooooo, N’oublie pas dans ton sac à dos… ( sur l’air de Rio)

 

Ta robe de chambre : sache-le, futur patient d’un service cardiologie, tout le personnel sera absolument traumatisé, voire obsédé par la nouvelle si tu n’as pas amené de robe de chambre ! On pourra même chuchoter devant ta chambre « c’est celle qui n’a pas de robe de chambre ». C’est peut-être lié au fait que les seules chemises de nuit qu’ils sont capables de fournir ne cachent absolument rien devant et sont grandes ouvertes derrière… Mais que fait la sécu bon sang ! Filez plus de tissus aux hopitaux !

Tes boules Quiès : Parce qu’en service de cardiologie, ils sont habitués à avoir des mamies et des papys alors ils parlent tous très fort en articulant bien, avec des mots simples des fois que tu ne comprennes pas tout. Elles ne te serviront par contre absolument à rien pour dormir, sache que dès que tu auras l’audace de sombrer dans un sommeil réparateur on viendra te prendre la tension, te palper, te poser une question… Si par contre tu ne dors pas, sois rassuré, personne ne viendra te déranger, si en plus tu souffres, fais bien attention à l’heure, qu’on se le dise 6H30 c’est pas l’heure, c’est presque le changement d’équipe, le médecin de garde ronfle comme un sonneur, tu n’as qu’à attendre !

Un livre de coloriage : oui, là je te vois dubitatif, sache pourtant, qu’à la troisième personne qui te demandera en bêtifiant si par hasard tu n’as pas « envie de pipi » tu lui secoueras sous le nez en hurlant « naaaaaaaaaan moi vouloir des coloriages titi et là, y’a QUEEEE grosminet ! » (Depuis le temps qu’on te parle comme à un gamin attardé, tu as le droit d’agir en tant que tel).

Toute ta patience ! Et oui, ne me dis pas que tu ne savais pas pourquoi dans les hôpitaux on ne parle pas de « malades » mais de « patients »… C’est parce que ceux qui ne le sont pas on très certainement été transférés à l’asile à force d’attendre : le scanner, les résultats du scanner, l’analyse des résultats, la consultation du spécialiste, le coup de fil dans les autres services pour avis… Je précise pour mes quelques lecteurs qui sont (les pauvres) restés au premier degré ( coucou le corbeau de mon village, celui qui dénonce en cachette) c’est caricatural bien sûr, mais parfois tu te demandes s’il ne vaut pas mieux arriver en pleine forme, le temps qu’ils t’auscultent tous, t’auras bien choppé un truc !

De la bouffe, plein de bouffe : les hôpitaux adorent les gens qui jeûnent, ils te convoquent à 8h00 du mat à jeun pour un exam qui aura peut-être lieu vers 14H00 mais ils te rassurent en te disant que tu mangeras juste après. Résultat, alors que tu es rentré de l’exam à 16H30, à 21H30, quand tu as bouffé la moitié de ton oreiller et envisagé de boire l’eau des plantes, on t’amène un plateau de régime qui te fait presque regretter de ne pas avoir mangé tout l’oreiller ! Mais attention, si tu amènes des provisions planque les, certains « soignants » peuvent se sentir obligé de te les confisquer « pour ton bien » (ben oui les pauvres ont exactement les mêmes plateaux que toi).

Fais bien gaffe si jamais tu dis que tu as mal, on t’interdit immédiatement toute nourriture, « AUKAZOU » il faudrait un examen complémentaire… réfléchis bien avant de te plaindre (ou dîne avant).

Par contre tu peux oublier…

Ta dignité : ils sont tellement blasés qu’ils ne se rendent pas compte qu’ils sont quinze dans ta chambre à parler de ton cas, devant toi et ta foufounette découverte, rasée le matin même par une aide-soignante, exposée là, mais peu importe puisque, comme on parle de toi à la troisième personne comme si tu n’étais pas là, en vrai ta foufounette ne doit pas être là non plus !

Ta montre : c’est beaucoup moins difficile d’attendre deux heures à moitié à poil ( ben oui t’as toujours pas de robe de chambre) dans un couloir si tu n’as PAS l’heure !

Tes rendez-vous : parce qu’il semblerait qu’on sait tous à quel moment on rentre à l’hôpital mais jamais à quel moment on en ressortira…

Enfin je dis ça parce que je suis une « Winneuse », figurez-vous qu’il y a une chance sur 5000* d’avoir une complication pouvant entrainer le décès en passant une toute petite artériographie de rien du tout (faut pas avoir peur madame qu’on m’avait dit) et devinez qui l’a eue ??? Hein ???

Un cas sur 5000 bordel ! Je ne sais pas si j’ai 4999 lectrices, mais si vous avez une « artério » à faire, allez-y détendues, j’ai déjà rempli les statistiques !

Béalapoizon : re-née ( du verbe renaquir peut-être) il y a tout juste 8 jours !

*chiffre donné par l’une des doctoresses de l’hôpital qui m’a sauvé la vie donc je ne vérifie pas, je lui accorde le bénéfice du doute ! D’ailleurs les impressions décrites dans ce billet concernent pour la plupart le premier hôpital où j’ai séjourné, pas celui où l’on m’a sauvée, celui-là était très différent et mieux évidement 🙂

Réclamation pour Florence Foresti ( faites passer, merci)

Madame Foresti,

J’imagine vos sourcils légèrement froncés à la lecture du mot «  réclamation » dans le titre de mon message. Je suis même quasiment sûre que vous vous dites « mais qu’est-ce qu’elle me veut celle-là ? ».

Je vous rassure tout de suite, je suis une de vos fans ! Fidèle fan pourrais-je dire puisque ça fait deux fois que j’achète ( ou qu’on m’offre) des billets pour votre spectacle « Motherfucker ». Seulement voilà, j’ai les billets, j’ai bien noté la date sur mon petit calendrier, mais à chaque fois je me trouve dans l’impossibilité d’honorer notre rendez-vous.

Tout a commencé en Mars dernier, je comptais les jours qui me séparaient de votre spectacle, tout était prévu, on avait fait sécher l’école aux enfants pour les confier à une baby-sitter ( même pas gothique !) Mr Poux devait rentrer en milieu d’après midi pour que nous puissions faire les 90 km qui nous séparaient de la salle de spectacle et là il a eu comme un petit «  contretemps »

3 tonneaux sur l’autoroute A10, avouez que c’est un sacré contretemps… Vous en connaissez beaucoup des fans qui sont si bouleversés de vous voir sur scène qu’ils vont lamentablement s’échouer sur la rambarde de sécurité ? ( of course,  vous ne pouvez pas les connaitre puisqu’ils n’arrivent jamais jusqu’à vous)

Mais comme nous ne sommes pas rancuniers, nous avons repris des billets, pour le même spectacle, toujours à Orléans, 9 mois plus tard. Je me souviens de ce moment d’émotion, parce que Mr Poux me les avait offerts pour la fête des mères ( motherfucker, pour la fête des mères c’est caustique non ?) avec un joli petit  mot qui disait à peu prés «  tu crois que cette fois on va réussir à y aller ? ».

Et la réponse est bien évidemment NON ! Nous ne sommes toujours pas parvenus à aller voir votre spectacle, cette fois-ci pour cause d’intempéries qui ont empêché la baby-sitter d’arriver jusqu’à chez nous et qui ont rendu les routes si impraticables que même si elle avait réussi à venir nous n’aurions pas pris la route.

De là à penser que VOUS nous portez la poisse il n’y a qu’un pas ! D’ailleurs je ne voudrais pas vous accabler mais plusieurs amies m’ont recommandé de changer de spectacle …

Mais non, je suis tenace ( ou têtue…) et puis ne dit-on pas «  jamais deux sans trois » ?

Hier soir alors que je ruminais  ma frustration devant un programme télévisé absolument affligeant au lieu de me tenir les côtes de rire en vous voyant sur scène, j’ai eu une idée lumineuse ! ( oui ça m’arrive, y’a pas qu’à vous !)

Je vais reprendre des billets de spectacle, mais cette fois c’est VOUS QUI VIENDREZ … oui oui, à la maison, nous faire un ptit spectacle de salon ! Vous pouvez même amener votre fille je vous promets de demander aux monstroux de ne pas jouer QUE au docteur avec elle.

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Et si vous êtes bien sage, je vous offrirai ma poussette parapluie (qui se plie et se déplie très facilement) puisqu’apparemment vous avez de petits soucis avec la vôtre… ( Mais on vous préfère douée pour l’humour plutôt que pour la motricité, chacun son truc !)

Je suis bien consciente que vous êtes un tantinet débordée, donc je vous laisse fixer la date de ce spectacle «  at home » que vous ne manquerez pas d’accepter, ayant bien compris qu’ il nous est systématiquement impossible d’aller vous voir, notre spécialité 2010 étant la SCOUMOUNE !

Pestouillement vôtre

Béalapoizon

Amies Blogueuses, amies lectrices, aidez moi à faire le buzz avec ce billet pour qu’il arrive jusqu’à sa destinataire : la grande Florence Foresti… (prochainement en représentation dans mon salon donc)

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