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Confessions d’une voyante (malgre elle)

Je reprends la plume cet aprés-midi pour vous parler d’un livre récemment sorti que j’ai eu le grand honneur de lire AVANT sa sortie ( na na nèèère).

Je suis une cartésienne, mais une cartésienne qui ne croit pas aux hasards  et qui sait qu’il y a des signes partout dans l’univers, que l’on décide de les voir ou pas.

Alors forcément cette confession de Sophia a raisonné en moi, j’y ai même découvert de petits signes rien que pour moi. Je «connais» Sophia depuis une dizaine d’années, je ne l’ai jamais vue « en vrai » mais on se suit sur les réseaux depuis tout ce temps là et j’ai beaucoup d’admiration pour elle.

Je n’ai absolument pas été étonnée quand elle a annoncé qu’elle avait écrit un bouquin, cette fille est capable de tout ! J’ai été extrêmement flattée lorsqu’elle m’a demande de lire sa prose et malgré le titre je ne m’attendais pas du tout à ce que j’allais y trouver. ​

Déjà ça ne se lit pas ça se dévore ! C’est fluide, dynamique, on a l’impression que Sophia est à côté de nous en train de nous raconter une histoire, SON histoire! On y sent son cœur énorme, on partage ses doutes… Et puis cette candeur, cette simplicité qui la caractérisent sont présentes dans tout le récit à mesure qu’elle nous décrit ses doutes.

Ce livre est classé dans le rayon «ésotérique» sur les sites marchands, personnellement je l’aurais rangé dans «premiers romans» car il est accessible à tous, cartésiens ou pas et qu’il se dévore plus qu’il ne se lit. Mon seul regret : qu’il soit déjà fini, mais ma petite voix à moi me dit qu’il y en aura d’autres

Confessions d’une voyante (malgré elle) de Sophia Pequena

Il n’est pour l’instant disponible que sur Amazon en broché ou en numérique, mais d’autres éditeurs suivront :

Maxime Mainard et Anne Percin en interview exclusive !

Je suis une grande fan des aventures de Maxime et je peux faire ma crâneuse en vous annonçant que j’ai déjà lu ses dernières aventures avant sa sortie. Que dis-je .. je ne l’ai pas lu je l’ai dévoré telle une gourmande en manque, mais aussi savouré telle la gourmette que je suis .

j’ai apprécié chaque ligne, ri, souri, pesté et même bavé un peu (sans vouloir vous spoiler, le Stéphane, hum, j’en ferais bien mon quatre-heure).

Bref, ce matin j’ai l’immense honneur de recevoir Maxime du Kremlin et sa “reum”, son auteurE : Madame Anne Percin.

Bonjour Maxime, comment as-tu vécu cet abandon de 5 ans ? (tu peux pleurer j’ai des mouchoirs en papier)

Bah, pas mal, quoi. Je suis un homme, un vrai, j’ai pas de sentiment, moi. Aïe !(je viens de prendre une baffe de Mamie) Bon, OK, c’était hyper dur. J’avoue. Parfois j’avais des sanglots dans la nuit, des spasmes, mes lecteurs me manquaient, ouais, mes lecteurs à moi, du genre de ceux qui me font des chtis dessins à Montreuil ou m’envoient des messages enflammés sur Spacebook, ou rédigent des critiques de ouf sur la blogosphère. J’avais envie qu’ils me voient (oui je suis narcissique et exhibitionniste, Natacha dit que ce n’est pas un problème du moment que n’oblige pas les gens à me regarder, because après ça peut freiner mon insertion sociale).

Bonjour Anne, pourquoi pourquoi avoir abandonné Maxime et surtout ses fans pendant 5 longues années ? Et surtout qu’est-ce qui t’a ENFIN décidé à nous écrire la suite ?

Alors d’abord, je proteste véhémentement (oui, ça existe) : Maxime n’a jamais pleuré la nuit. À la place, il a préféré envahir en douce la plupart des romans que j’ai écrits et qui ne lui étaient pas consacrés. Je me souviens avoir dû lutter contre son influence quand j’écrivais Western Girl et Ma mère, le crabe et moi, parce qu’il contaminait mes héroïnes avec sa manière de parler. Même quand j’écrivais Sous la vague, un roman sérieux, pour les grands et tout et tout, avec un chef d’entreprise dépressif, il venait faire son malin dans les dialogues et glisser des réparties décalées qui ne faisaient rire que lui. Bref, c’est un personnage envahissant. Je n’ai pas eu d’autre choix que de lui consacrer un 4éme tome : il avait plein de choses à raconter, et moi j’avais hâte de le laisser enfin parler. J’ai essayé de retarder le plus possible le moment de le lâcher, en laissant d’autres personnages de la série prendre la main sur la narration. Mais ça n’a duré que quelques pages : après, il fallait lâcher la Bête !

Maxime, on te qualifie parfois de tête à claques, tu le fais exprès ou c’est juste ta nature et tu n’y peux rien ?

Ce sont de mauvaises langues. De nature, je suis un être fin et sensible, doux comme un chaton. Mais il faut bien montrer les griffes pour se faire entendre, non ? J’ai compris quand j’étais petit que, si l’on ne fait chier personne, le Vaste Monde a tendance à vous oublier.Or moi, j’aime pas qu’on m’oublie. Du coup, j’ai choisi d’être subtilement irritant. En plus, dans la mifa Mainard, on a un gène en forme de poil à gratter. Du coup, j’avais de solides dispositions.

Anne : tu écris pour tous les publics, je pense notamment à “Sous la vague” qui est un roman pour adultes, comment parviens-tu à toucher tout le monde ? Est-il plus difficile d’écrire pour les ados ou pour les adultes ?

Je ne suis pas sûre que je parvienne à toucher tout le monde, j’ai même l’impression de ne pas parvenir à autant de succès dans mes livres adultes (#existentialcrisis), peut-être parce que, paradoxalement, ils n’ont pas autant de prescripteurs qu’en littérature jeunesse ? En littérature générale, il faut se faire un nom dans la presse et les médias. Or je ne suis pas « bankable », pas estampillée « vue à la TV », pas une chouchoute des journalistes. Depuis mon premier roman adulte, en 2009, je passe plutôt inaperçue. Cela me permet d’écrire comme je veux, à l’abri des modes, des courants. J’ai un peu l’impression d’être entrée dans la cour des grands par effraction, parce que la frontière avec la cour des petits était poreuse, et qu’elle n’a pas de sens pour moi. En effet, je ne trouve pas plus dur d’écrire pour les adultes, au contraire ! Très honnêtement, quand je vois ce qu’on publie en France en littérature générale, j’ai parfois l’impression que c’est plus facile ! (C’est la partie de l’ITW où je me fais des amis) En tout cas, il y a un niveau d’exigence des (bons) éditeurs jeunesse qui est supérieur à celui de certains éditeurs adulte. Le jeune public est plus exigent que bien des adultes… car hyper sollicité (non seulement par une forte concurrence littéraire, mais par les réseaux sociaux, les films, les séries, les jeux…) : il faut se battre pour capter et retenir leur attention. C’est du travail, ça, ma bonne dame !

Anne : tu es enseignante, est-ce que tes élèves savent que tu es aussi écrivain ? Est-ce qu’ils te lisent ?

Oui, ils le savent ! Disons que je ne leur cache pas, mes livres sont aux CDI, dans les bibliothèques et librairies de la ville, parfois ils me voient dans des salons du livre voisins… Mais c’est l’omerta. Personne n’en parle, ni eux, ni moi ! Par pudeur, peur de déranger, de casser une frontière, je ne sais pas. Ce qui est certain, c’est que jamais je ne les obligerai à me lire ! Ce serait hyper gênant. Lorsque cela arrive et qu’ils souhaitent m’en parler, ça se fait en-dehors des cours, entre deux portes… C’est mignon.

Maxime : tu es donc super doué à l’école Et en musique, alors qu’est-ce que tu veux faire quand tu seras plus grand (la question bateau..)

Non, je ne suis pas super doué à l’école, je rappelle que j’ai redoublé mon CP. Je me donne du mal, c’est tout. Bah ouais, c’est pas sexy. Et alors ? Bah sinon, quand je serai grand, je veux être les Black Keys à moi tout seul. C’est ma légende personnelle, comme qui dirait. (le mec qui cite L’Alchimiste de Coelho dans une itw, top moumoute).

Anne : donc nous avons du attendre 5 longues années pour avoir la suite (mais pas forcément la fin) des aventures de Maxime, en vrai, ça t’a pris combien de temps pour l’écrire ?

Mmm.. Disons, 5 ans aussi ? Euh, si on compte le temps de maturation dans la tête ! J’aime attendre que mes personnages soient très vivants et que l’histoire soit déjà prête dans avant d’écrire (ce qui peut prendre des années, réellement). Ensuite, je n’ai plus qu’à me laisser guider, ça se déroule tout seul, sans plan, sans ratures. Quand c’est Maxime, j’écris particulièrement vite, il me dicte sa life à toute allure, j’ai à peine le temps de suivre… Bon, cette fois, il était bavard, il a pris son temps (et moi aussi) : le roman fait plus de 400 pages ! Et j’ai mis à peu près 4 mois, il me semble.

Et puis, quand écris-tu ? (en classe pendant que tu fais des interros surprises à tes élèves?)

Tout à fait ! Surtout les sixièmes. Je leur donne un sujet de philo, je leur dis « vous avez quatre heures » et pendant ce temps je joue au mah-jong j’écris un livre ! Plus sérieusement, j’écris le soir, essentiellement. J’aime mieux la nuit, pour écrire. Quand je suis dans une période d’écriture, j’écris presque chaque soir, à raison d’une à quatre heures, ça dire d’un mois à un an. Ça dépend.

Est-ce que comme ont pu le dire certains auteurs, lorsque tu écris tout s’arrête, les repas, les horaires etc ?

Euh, les repas, noooon ! Jamais ! MANGER c’est la base de l’écrivain ! Vous imaginez Balzac anorexique ? Et Alexandre Dumas ? Vous les avez déjà vus en photo ? Bon, le truc, c’est qu’ils avaient une bobonne qui leur faisait leur petit cassoulet tranquillou-bilou dans la cuisine (et en silence, s’il vous plaît) pendant que messieurs pondaient de la copie. Quand on est une femme en principe, personne ne s’y colle et on crève la dalle, ou alors ça tourne au remake de « Cauchemar en cuisine ». Donc, oui, pour répondre bravement, l’aspect « housekeeping » passe un peu au second plan. En clair, c’est le bazar chez oim, la vaisselle s’entasse et le linge refuse de se laver tout seul. Dans l’absolu, la solution serait soit de vivre seule, soit entourée d’enfants partageurs et de compagnons courageux, mais ça ne se trouve pas sous le sabot d’un cheval. Parfois, ça coûte cher, d’écrire. On peut perdre beaucoup (sur le plan de la vie privée)… Et gagner très peu. Même au 21ème siècle, il ne faut pas se bercer d’illusions sur la condition de l’artiste en général, et de l’artiste femme en particulier. Désolée de casser le mythe de la femme parfaite (dont tout le monde sait désormais que c’est une connasse).

Et enfin : Que devons nous faire pour te convaincre d’écrire le 6ème tome ? Te corrompre à coup de boites de chocolats ? De vin du Jura ? Ou bien,faire signer une pétition par tes millions de fans ?  oupss trop tard je l’ai créée ?

 

Du vin du Jura ? Bah, faut voir… On partirai sur la base d’un Savagnin, on est bien d’accord ? Dans ce cas, c’est négociable… Mais avant d’arriver au tome 6, je rappelle qu’il faudrait déjà que j’écrive un tome 5. Et toc !

Oui alors dans mon enthousiasme j’ai commencé par une pétition pour un tome 6 mais j’ai corrigé madame … Quand au Savagnin c’est avec ce vin que j’ai rencontré mon mari, c’est te dire si jje l’aime (le vin, heu non le mari, enfin les deux quoi).

Enfin pour terminer, une question essentielle pour Maxime : y’a moyen que tu me passes le 06 de Stéphane ?

Y’a grave moyen. Je crois qu’il a un créneau… Mais ça demande de la souplesse, précise-t-il. Je pige bien ce qu’il veut dire… Je te le passe, ou bien ?

(Parfait je suis très souple !)

Oups, non ce n’est pas terminé, j’ai quelqu’un à mes côtés qui souhaite intervenir, merci d’accueillir comme il se doit «  Sa Kévinerie » qui a une petite question pour Anne.

Bonjour Anne, c’est Kévin, je voudrais savoir ce que j’ai bien pu te faire pour que tu me décrives comme «  le garçon le plus sévèrement touché par l’acné de tout villejuif » ? Non c’est gentil de m’avoir emmené jusqu’au tome 4 mais franchement tu n’aurais pas pu m’arranger un peu ? Me supprimer l’acné, me permettre de pécho un peu … déjà que j’ai un second rôle … Je pense que tu ne te rends même pas compte de ma sensibilité, moi que tu décris comme ayant un humour « douteux ». Bon, clairement, je vote pour le tome 5 mais si tu pouvais échanger les bubons d’acné contre quelques muscles … Merci d’avance !

Maxime ® : Kévlon sors de là tu fais yech ! C’est MON interview !!!

Anne : mon petit Kévin, il ne faut pas trop en demander, tout le monde t’adore, sais-tu ? T’es la mascotte de tous les lecteurs, qui renomment leurs amis Kévin rien qu’en hommage à ton auguste personne, je pense même que nos livres vont faire revenir en tête ton prénom parmi ceux qu’on donne le plus à la naissance (et Dieu sait que ce n’était pas mon but) ! Quant à l’acné, t’ai-je déjà dit qu’une bonne hygiène alimentaire était nécessaire ? Allez, boude pas, si ça se trouve, le tome 5 (s’il voit le jour) sera juste consacré à toi !

Je remercie infiniment Anne et Maxime d’avoir répondu à mes questions, d’autant que je leur ai involontairement en envoyant mon ITW au dernier moment (procrastination).

Je vous invite à courir dès maintenant chez votre libraire préféré pour découvrir les dernières frasques de Maxime ET à signer la pétition pour obtenir un tome 5 avant 2023 !

 

La prophétie des Runes (T1)

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Tome 1 : La rouelle de feu

Auteur : Catherine Cuenca

Illustrateur : B. Raphaël

11 à 13 ans ( et plus)

Prix : 12€90 livre offert : merci beaucoup

 

« Disparu aujourd’hui, renaîtra demain, car doit régner la lignée de Mérovée. » Telle est la prophétie qui s’inscrit en runes de feu pour annoncer le retour du prince Childéric. Quatre ans plus tard, Mogiane veut croire que la prédiction s’accomplira. Si elle n’a plus l’espoir de trouver un époux depuis une erreur de jeunesse, elle a toujours celui de protéger le domaine de son père contre l’invasion des Huns et les complots de ses ennemis. Des ennemis prêts à tous les maléfices pour empêcher l’accomplissement de la prophétie. (source GulfStream éditeur)

J’ai demandé à Gulfstream de m’envoyer ce livre car je savais qu’il plairait à Petit Monstrou qui l’a d’ailleurs dévoré, et puis moi j’ai fait comme un blocage, j’ai lu les premières pages et je n’ai pas accroché de suite.

Devant l’insistance de Petit Monstrou, et surtout parce que je ne sais pas chroniquer un livre sans l’avoir lu :-p, je l’ai repris quelques semaines plus tard.

Autre moment, autre état d’esprit, je l’ai lu en deux soirées et je l’ai vraiment apprécié. Déjà, l’héroïne est une femme, avec un passé compliqué mais surtout un mental d’acier. Tenir un domaine à cette époque ( empire romain déclinant, invasion barbare) est compliqué mais cela l’est encore plus quand on est une femme.

Suspens, complots, amour, détermination sont les ingrédients qui font qu’on a du mal à refermer le livre (une fois qu’on est entré dedans donc, laissez lui sa chance) et que Petit Monstrou me râle régulièrement dessus parce qu’on n’a pas encore la suite.

En effet  le tome 2 : l’enigme de Sarmate est paru en Mai 2016 et le tome 3  : la guerre des dieux sortira au mois d’octobre prochain.

Cela ferait un très beau cadeau de Noël ( ou d’anniversaire), une trilogie sur les chevaliers, de quoi satisfaire nos petits passionnés de cette époque et peut-être les réconcilier avec la lecture.

 

Cette série vous est donc hautement recommandée par Petit Monstrou et par moi-même 🙂

L’année solitaire (roman)

annéesolitaire

Alice Oseman

dès 14 ans

Editions Nathan

416 pages

16,90€

 

 » C’est l’histoire de … Tori, Michael, Becky, Lucas, Charlie. Et de l’année ou tout à changé.

On est censés vivre la plus belle période de notre vie. On est jeunes, on est en train de décider de notre avenir (c’est en tout cas ce qu’on nous répète) on a des amis. Mais en fait, tous, on attend que quelque chose change. Becky, ma meilleure amie, avec qui je rigole de moins en moins. Lucas, qui réapparait dans ma vie après toutes ces années. Mon frère Charlie, la plus belle personne que je connaisse. Michael Holden, avec son sourire trop grand. Et moi, la fille la plus misanthrope et pessimiste du lycée. On attend tous que quelque chose change. »

Un texte coup de poing sur l’adolescence (source Nathan)

En effet c’est un véritable retour en adolescence qui se produit lorsqu’on lit ce livre à mon age (avancé). Alors, effectivement, ce roman écrit par une jeune fille de 18 ans est plutôt destiné à ses pairs adolescents, mais en tant qu’adulte il a remué en moi les méandres de mon adolescence. Tori l’héroïne, est en souffrance comme beaucoup de jeunes de son âge, pessimiste, mais aussi exigeante : « pourquoi personne ne fait rien? » « Pourquoi tout le monde s’en fout ? ».

Tori ne rentre pas dans le moule, Charlie son frère non plus, d’ailleurs son nouvel ami Michael Holden est considéré comme  » barge » dans son ancien lycée. On vit avec elle, ses doutes, ses envies de dormir sans arrêt, son manque d’intérêt pour les conventions.

Et puis, il y a solitaire, un groupe anonyme qui va secouer tout le lycée avec des blagues innocentes pour commencer puis de plus en plus dangereuses et malsaines.

Le lecteur est donc pris entre l’envie d’en savoir plus sur solitaire, de savoir ce qui va arriver entre Tori, Michael et Lucas, mais également pris dans une certaine torpeur typiquement adolescente, l’envie de se glisser sous la couette en attendant que ça passe. Que cette année ou soi-disant l’on décide de notre avenir alors qu’on n’y est pas prêt se termine vite et sans douleur.

Un grand bravo à cette jeune auteure, le texte est fluide, très agréable à lire, l’histoire est bien ficelée et j’ai pris énormément de plaisir à la lire.

Qui mieux qu’une adolescente peut décrire ce que ressent une adolescente ? Je me suis revue 20 ans en arrière et j’espère que grâce à ce roman je serait un peu plus tolérante avec mes deux monstroux qui s’approchent à grand pas de cette pénible période.

 

* Livre offert : Merci

 

 

Complètement cramé (Audiolib)

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Comme tout le monde j’avais entendu des éloges sur « Demain j’arrête » de Gilles Legardinier, je l’avais même acheté. Le problème des livres qui sont à moi c’est qu’ils passent systématiquement en dessous de mon énorme pile à lire, entre les bouquins qu’on me prête, et ceux que j’emprunte de façon quasi-compulsive à la bibliothèque.

C’est lorsque Papounet me l’a amené en audiolibque je l’ai écouté (oui je l’ai converti aux livres audio) , riant souvent aux éclats. J’ai tellement apprécié la plume de l’auteur et ses personnages que j’ai demandé à Audiolib de m’envoyer « complétement cramé »*.

Le thème :

Lassé d’un monde dans lequel il ne trouve plus sa place, privé de ceux qu’il aime et qui disparaissent un à un, Andrew Blake décide de quitter la direction de sa petite entreprise pour se faire engager comme majordome en France, le pays où il avait rencontré sa femme.
En débarquant au domaine de Beauvillier, là où personne ne sait qui il est réellement, il espère marcher sur les traces de son passé. Pourtant, rencontres et situations hors de contrôle vont en décider autrement… Entre Nathalie, sa patronne veuve aux étranges emplois du temps, Odile, la cuisinière et ses problèmes explosifs, Manon, jeune femme de ménage perdue et Philippe, le régisseur bien frappé qui vit au fond du parc, Andrew ne va plus avoir le choix. Lui qui cherchait un moyen d’en finir va être obligé de tout recommencer… (source Audiolib)

Le style est toujours aussi fluide, les personnages hauts en couleur, j’ai moins ri qu’avec le premier que j’avais écouté mais j’ai beaucoup souri et savouré cette nouvelle histoire.

Je voudrais souligner l’excellente lecture de Philippe Résimont qui change sa voix à chaque personnage ce qui est une prestation qui me semble bien difficile. Je me souviens quand j’étais à Chambéry, j’avais postulé pour lire des livres pour les personnes malvoyantes, mais je n’avais pas réalisé que c’était beaucoup plus qu’une simple lecture, selon les histoires il faut être lecteur, et plusieurs acteurs en même temps. Philippe Résimont s’est acquitté de cette tâche avec brio et l’écoute n’en a été que plus agréable.

Le régisseur  » Philippe » est mon coup de cœur parmi les personnages, bourru à souhait mais un très très bon fond, qui nous rappelle que les premières impressions ne sont pas toujours les bonnes.

Du coup j’ai hâte d’écouter « Soudain tout change » … Chloé .. si tu me lis 🙂

Si vous n’avez pas encore testé les livres audio, laissez-vous conter complètement cramé en audiolib !

 

 

 

 

 

* Livre audio offert : merci beaucoup !

Coup de cœur pour les Outrepasseurs

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Récemment j’ai lu dévoré les héritiers* de Cindy Van Wilder qui est le premier tome de sa trilogie les Outrepasseurs.

C’est un roman classé dans la catégorie « young agult » que l’on peut lire à partir de 14 ans mais qui plaira également à beaucoup de «grands» adultes.

 

De quoi ça parle ?

 

Londres, 2013. Peter, un adolescent sans histoire, échappe de justesse à un attentat. Il découvre que l’attaque le visait personnellement et qu’elle a été préméditée par de redoutables ennemis : les fés. Emmené à Lion House, la résidence d’un dénommé Noble, il fait connaissance avec les membres d’une société secrète qui lutte depuis huit siècles contre les fés : les Outrepasseurs. Ces derniers lui révèlent un héritage dont il ignore tout… ( Source GulfStream éditeur)

 

Le plus gros problème de ce livre c’est qu’une fois qu’on l’a ouvert on a bien du mal à le refermer… deux histoires se mélangent et nous prennent chacune aux tripes, on veut juste savoir, on s’inquiète, on retient son souffle… On se laisse porter par les mots, on voyage avec eux.

 

Le second gros problème de ce roman c’est que la suite ne sortira qu’en Septembre 2014, et là je dis non, ça n’est juste pas possible je veux la suite immédiatement ! ( Madame Van Wilder je suis prête à lire vos pages de brouillon juste pour savoir !!)

 

Bref vous l’aurez compris, les Outrepasseurs c’est le coup de cœur du mois de Mars et je lui prédis un grand succès auprès des adolescents mais aussi des adultes. Peut-être même que Peter le héros de l’histoire deviendra le « Harry Potter » de 2014.

 

Les Heritiers, tome 1 de la série les Outrepasseurs, Prix Public 18€ aux éditions Gulf Stream éditeur.

 

* livre offert par l’éditeur : Merci !

Un week-end en famille ( François Marchand)

Ce n’est pas de mon week-end qu’il s’agit mais de celui narré par François Marchand , un week-end d’horreur absolue puisque après avoir épousé une cruche, il va devoir supporter sa belle-famille tout un week-end.

Mais ce n’est pas le pire, sa belle-famille vit dans un coin reculé de la Samouse et suivront de belles discussions sur les avantages de la campagne par rapport à la vie citadine, sur son écœurement de Parisien dans cette province pleine de « bouseux » et des portraits aussi succulents que caricaturés des membres de la belle-famille.

Le narrateur est absolument odieux mais ses sarcasmes permanents sont délicieux, on n’arrive pas à le détester tant on rit des ses remarques acerbes et souvent justes ( son analyse caricaturée de la province et de la sortie obligatoire au centre commercial m’a énormément plu).

Clairement, malgré sa misogynie exacerbée, ses préjugés sur la province et son côté « dérangé » on s’attache facilement à ce personnage qui va vivre un week-end de folie.

L’auteur est parvenu à me surprendre à la fin malgré une petite longueur dans la course poursuite avec la belle-famille.

C’est un livre qui se dévore et que toute Peste qui se respecte devrait avoir lu.

Dans le cadre de la rentrée littéraire de Price Minister, je dois lui donner une note et après moults hésitations je donnerais 16/20 car vraiment j’ai savouré le ton, les sarcasmes, l’analyse de la société sur fond de fiction…

A lire absolument !

 

Un week-end en Famille , François Marchand, Editions Cherche Midi

Si j’étais…

Cette grande folle de Crisprolls m’a taguée… (ça se paiera, évidement! ). Il s’agit de s’imaginer qu’on est autre chose, quelqu’un d’autre…Alors je me lance :

 

Si j’étais…

 

Un jouet : je serais une boite en carton et j’aurais vachement plus de succès que tous les jouets élaborés,sonores lumineux et plastifiés qui du coup me détesteraient tous !

Un magazine : Un hors série de Charlie Hebdo … au hasard celui-ci

Un quartier de Paris mon village : La place centrale afin de rencontrer petits et grands matin et soir sur le chemin des écoles, sans oublier nos compagnons à 4 pattes dont les maîtres oublient trop souvent de ramasser les déjections.

Un bijou : comment ça si j’étais…mais je suis déjà une « Perle » voyons ! ( et modeste en plus)

Une chanson : je serais drôle, belle mais aussi émouvante et je serais chantée par un de beaux bruns ténébreux qui se rouleraient sur le sable, torses-nus, les cheveux impeccablement coiffés malgré le vent iodé… Et même qu’ils n’auraient pas du tout l’air con et que… ouais bon je m’égare…

une paire de chaussures : Tout de suite ça prête moins au fantasme…alors le premier ou la première qui, connaissant mes origines, me traite de « charentaise » dans les commentaires sera lynché(e) en place publique. Et sinon je serais une paire de kickers classiques, montantes et oranges comme feu mes kickers de jeune adulte, paix à leurs semelles.

Un personnage célèbre : j’aurais vachement voulu être Sophie Marceau mais y’a quand même peu de chances qu’un de mes seins ne s’échappe de mon décolleté vu leur taille…Je ferais peut-être mieux de postuler pour être Josiane Balasko… plus mon genre de physique toussa …

Un roman : taratata, il m’est impossible de choisir, j’aime trop de romans, je serais une grande bibliothèque avec des romans mais aussi plein d’albums pour enfants, des documentaires, des BD et un de beaux bruns ténébreux comme bibliothécaires …

une recette de cuisine : je serais une tarte meringuée au citron, ainsi je serais amoureusement préparée par Mr Poux dont c’est la spécialité, et peut-être qu’après avoir délicatement goûté ma meringue, il se délecterait de mon acidité sucrée, je serais sa friandise, sa gourmandise…

 

Bon, il faut vraiment que j’arrête les tags ça ne me réussit pas plus que l’absence de Mr Poux qui, si elle dure trop, va finir par me faire écrire des cochonneries !

Je ne tague personne, mais je vous invite à jouer à votre tour dans les commentaires en choisissant une seule des catégories et en me disant ce que vous seriez si vous étiez….