Voici un de mes grands coups de coeur de Février, un livre que je n’ai pas lu mais écouté grâce à Audiolib*.
18heures 23 de bonheur, d’intrigue, de suspens. 18h23 pour s’attacher aux personnages au point d’espérer que la rumeur dit vrai et qu’on les retrouvera bientôt. Cela peut vous paraitre long, écrit ainsi : 18heures 23 minutes mais sincèrement c’est passé à vitesse grand V et j’étais surprise et déçue d’avoir terminé !
Avant tout de quoi s’agit-il ?
« Une nuit à Londres, Lula Lanry, célèbre mannequin, est retrouvée défenestrée. Son frère, John Bristow ne croit pas au suicide et contacte Cormoran Strike, détective privé. Strike est un homme à la dérive : il a perdu une jambe à la guerre et sa vie est un désastre. Chargé par Bristow d’enquêter sur la mort de Lula, il se résout à plonger dans les eaux glauques que dissimulents les paillettes de la vie noctambule. Trahisons, secrets, vengeance émergeront peu à peu jusqu’à l’explication finale ». ( Source Audiolib)
Donc il s’agit d’un roman policier, extrêmement bien ficelé, avec des personnages hauts en couleur, tellement bien interprétés par Lionel Bourguet qu’on a l’impression de les connaitre, même si personnellement à aucun moment je ne me suis doutée de l’issue finale !
Le personnage de Cormoran Strike, malmené par la vie, en fort mauvaise posture dans cette histoire est pourtant « droit dans ses bottes » et très attachant malgré son abord plutôt rustre. Son assistante intérimaire est aussi une personnalité qui vaut le détour, quand aux divers intervenants de l’histoire ils sont tous tellement bien présentés, décrits, qu’on a l’impression de les avoir croisés/ fréquentés pendant le brunch du dimanche (bien que certains ne donnent pas très envie d’être côtoyés justement).
Un roman policier très réussi donc, par un parfait inconnu qui n’en est en fait pas un puisque, sous le pseudonyme de Robert Galbraith se cache ( ou cachait) J.K. Rowling, la créatrice de Harry Potter.
Ne le lisez pas : laissez-vous le conter par Lionel Bourguet et vous serez transportés au cœur d’un Londres hyper-médiatisé, où la justice tire parfois des conclusions hatives, à partir des articles des journalistes people.
* Audiolivre offert : Merci !