Archives par mot-clé : punition

L’instant pré-ado : mais où est mon bébé ?

Je parle beaucoup moins des monstroux sur ce blog non pas parce que je n’ai rien à raconter, mais parce qu’ils grandissent et que je souhaite respecter leur vie privée.

Du coup j’hésite encore en tapant ces mots mais ce blog étant né en tant qu’exutoire pour supporter les frasques de Petit Monstrou lorsqu’il était tout petit, je me tourne vers mes fidèles lectrices pour partager mes soucis, voire recevoir des conseils.

Donc, Grand Monstrou si tu me lis, je ne raconte pas ta vie mais la mienne, hors nos deux vies sont liées, pour très longtemps encore j’espère.

Je vous explique, mon bébé de presque 11 ans est entré en 6ème en Septembre et il a commencé très fort ! Dès la fin de la première semaine il avait trois croix (système de répression du collège), alors même si certaines des croix avaient été attribuées un peu vite à mon goût, commencer une année avec des nouveaux profs et directement se cataloguer dans les «kékés », ça la fout très mal.

Nous nous sommes fâchés très fort expliquant à Grand Monstrou que même si la première impression n’est pas toujours la bonne, il partait déjà avec un handicap, celui du gamin qui a déjà des croix et est déjà repéré.

D’autant plus qu’un mercredi où j’étais absente, Monsieur est rentré, a déjeuné avec son père puis s’est barré tout l’après-midi au city-stade, SANS préciser qu’il avait encore reçu une croix, SANS faire ses devoirs correctement, SANS préparer son sac ce donc nous nous sommes rendus compte lorsque je suis rentrée à 19h30.

En effet, son prof avait essayé de me joindre et il «croyait» que j’étais au courant et que j’avais appelé son père. Autrement dit, il nous prend pour des couillons, parce que bien sûr, si son père avait été au courant il l’aurait forcément encouragé à aller se détendre au parc pour se remettre de cette vilaine croix !

Deuxième semaine de cours, accrochez vous, la quatrième croix arrive, plus un incident dans la cour (encore une fois, pas vraiment de la faute de Grand Monstrou mais voilà) et hop : deux heures de colle !

Ça commence donc très fort la 6ème, si vous ajoutez à cela que Grand Monstrou a les cheveux mi-long, ondulés genre pas coiffés et un «look» bien à lui, on n’est pas loin du «fichage» dans la catégorie branleurs.

Excellent pour commencer une période de quatre ans dans un établissement, excellent aussi pour pourrir à l’avance la réputation de son frère: «Ahhh tu es le frère de Grand Monstrou» (bon va falloir faire gaffe à celui-là).

Nous avons commencé par le priver de sortie et de téléphone (oui il a un portable, j’y reviendrai plus tard), puis je me suis rendue compte que cela ne m’arrangeait pas du tout qu’il ne soit plus joignable (voilà pourquoi il a un portable) et donc nous lui avons rendu son téléphone.

Privé de city-stade, de sortie pêche, de parc avec les copains et au boulot ! Parce qu’en plus, la 6ème c’est beaucoup beaucoup de devoirs à rendre, de leçons à apprendre etc.

C’est dur pour lui, on le sait, on le comprend mais il faut redresser la barre tout de suite.

Samedi, alors que j’étais en ville avec supercopine et que j’avais déjà promené le boxerfou, il annonce à son père qu’il va la promener. Très bien se dit Mr Poux, ce chien a besoin d’être défoulé en permanence.

Dimanche, il me dit «je vais promener Jazzy» et comme justement j’avais l’intention d’y aller, je pars avec lui. Comme par hasard, au moment où nous arrivons au parc il m’annonce qu’un de ses meilleurs potes est dans le coin et va donc passer dire bonjour. Je me suis retrouvée à promener le chien seule pendant qu’il papotait avec son copain.

J’avais bien compris le subterfuge mais j’ai eu dix ans aussi, et je pouvais comprendre qu’il ait besoin de voir d’autres personnes que ses vieux parents ou son frère. J’ai râlé pour le principe, en lui expliquant que je n’étais pas dupe mais je l’ai laissé discuter.

En rentrant de cette même balade, il m’explique que le lendemain au lieu de rentrer à 15h30 il restera en étude pour préparer la campagne de son pote qui se présente aux élections de délégué de classe (j’avoue sur le coup je n’ai rien vu venir, nous avons parlé des élections, du rôle de délégué etc).

Seulement voilà, dans la journée d’hier j’ai eu comme un ptit doute, léger hein, je me disais : «non, je lui prête de mauvaises intentions». Mais quand même, suivant mon instinct, à l’heure de la sortie, je me suis rendue au collège pour vérifier qu’il sortait effectivement de l’établissement et qu’il n’arrivait pas d’ailleurs.

Je n’ai même pas eu besoin d’attendre la sonnerie, il était près du collège mais pas en salle d’étude, non, au bord de la rivière, avec ses potes !!!!

Et là il ne trouve rien de mieux à me dire que c’est de notre faute parce que ça fait des semaines qu’il ne peut plus sortir. (deux semaines exactement, une semaine par heure de colle).

Contrariée est un faible mot sur mon état lorsque je l’ai ramené à la maison, où j’apprends par Petit Monstrou qui le tenait d’une de ses camarades de classe, que le samedi il avait attaché le boxerfou à un arbre pour aller jouer.

En promenant le boxerfou j’ai croisé la petite fille en question qui m’a montré où il l’avait attaché alors qu’il était hors de sa vue dans le champ d’à côté.

De contrariée je suis passé à furieuse … Non seulement on aurait pu nous voler le boxerfou (quoique je souhaite bien du plaisir à celui qui essaiera, pas sûr qu’on paie la rançon hein), mais en plus il nous ment en permanence.

Comme on nous a déjà reprochés d’être trop durs avec lui je me suis contenue jusqu’à l’arrivé de Mr Poux afin que l’on décide ensemble de la punition à attribuer, j’ai quand même supprimé le portable afin qu’il se concentre sur son travail plutôt que de faire des sms pour se plaindre à ses  «potes».

Après de longues négociations nous avons décidé de le priver de sortie, une semaine de plus jusqu’à son anniversaire en lui expliquant que si jamais il y avait un autre incident d’ici là, il pourrait faire une croix sur sa fête d’anniversaire.

Le hic c’est que durant cette période, il était invité à Disneyland par l’un de ses meilleurs amis, je ne voulais pas punir le copain aussi mais Mr Poux a insisté pour que nous soyons cohérents, pas de sortie égal pas d’anniversaire non plus.

J’ai mal au cœur rien que d’y penser mais bon, vu comment il nous ment et nous prend pour des pigeons à même pas onze ans, je suis d’accord avec mon Poux il faut casser cette habitude de suite.

Ce matin il est parti au collège tout déprimé et je suis malheureuse …

Est-ce que nous avons été trop durs ? Ou est-ce qu’au contraire je me laisse manipuler trop facilement ?

Qui m’a volé mon bébé ? Ce gentil garçon toujours prêt à rendre service, plein d’humour, aimant, honnête et hypersensible…

L’avons-nous rendu menteur par trop de discipline ?

k4764453

Prends ma place #2

Comme je vous l’expliquais dans l’épisode 1 ( cliquez ici si vous l’avez raté, et vous me réciterez deux « Avé Sainte Peste » pour la peine!), Grand Monstrou pense que c’est cool de rester à la maison toute la journée. Il pense aussi que je n’ai pas l’habitude de travailler ( rien que de l’écrire les bras m’en tombent- heureusement ils sont retenus par le clavier-).

Je lui ai donc concocté un petit stage de «  femme au foyer » mercredi dernier !

Nous avons commencé dès le matin où il a fait les tartines du petit déjeuner, nettoyé la table, vidé le lave-vaisselle pour ensuite le remplir avec le matériel du ptit-dèj.

Ensuite je lui ai prêté mon super aspirateur mural pour faire la chasse aux miettes ( avec un balai mes fils sont des dangers publics pour les vitres, les meubles, ou les parents qui passent par hasard).

Comme il était très motivé et surtout à MA place il n’a même pas rechigné lorsque je l’ai envoyé se doucher ( alors que d’habitude il râle systématiquement et qu’une fois qu’il est sous la douche, y’a plus moyen de lui faire arrêter l’eau bouillante dont il inonde son petit corps ET ma salle de bain).

Une fois propre et habillé il a fait le lit de son frère ( qui a en effet 6ans et demi mais reste très handicapé par la PERRUQUE qui pousse en permanence au creux de sa main et ne sait donc pas faire son propre lit, -purée j’suis quand même pas aidée avec mes hommes-).

Ensuite il a plié le linge de la veille, enfin plus exactement les chaussettes ( en portefeuille oui Mossieur) et les caleçons, et étendu celui du matin ( ça l’a presque autant gonflé que moi qui le fais tous jours).

Tout commençait bien, j’avais prévu pour la suite de lui faire écrire 10 lignes sur le jeu Koh-lanta que nous avions testé le dimanche précédent puisqu’il devait faire tout comme moi et puis…

J’ai flanché… oui mon petit cœur de Maman a bâillonné mon esprit revanchard de pestouille, et je lui ai dit de faire une pause ( mon petit cœur me répétant sans cesse «  c’est mercredi, il travaille dur en Ce2 et gna gna gna).

Il a donc fait une première pause, puis je l’ai conduit à son cour de piano, il avait été convenu qu’il ne ferait pas les repas ( trop dangereux) donc je m’en suis chargée, et après le déjeuner il a fait ses devoirs.

Et j’ai re-flanché !! Le pauvre enfant, qui n’a rien fichu en Ce1, souffre énormément de toutes ces leçons à apprendre et ces (quelques) exercices à faire en Ce2… Ça se passe toujours dans la douleur ( j’envisage de le faire postuler au César du meilleur simulateur ) et je vous en parlerai certainement plus tard .

Je ne lui ai pas imposé l’écriture des 10 lignes, je ne lui ai pas fait faire la poussière, l’escalier, plein de choses oh combien épanouissantes que je me tape régulièrement.

Non, je l’ai laissé profiter de son mercredi après-midi, tout au plus il m’a de nouveau aidée avec la seconde panière de linge et a mis le couvert le soir (mais ça c’est chacun leur tour).

La leçon était bien passée le matin et mon petit cœur a pris le dessus en me répétant qu’à 8 ans, même si on a des tendances machos, on a aussi des besoins d’enfants :

 Jouer, se reposer,jouer, goûter, crier, jouer, faire crier son frère, jouer, faire crier sa mère, jouer…

Mais je crois qu’il a compris ma ptite leçon !

Par contre je suis très inquiète, deviendrais-je moins pestouille en vieillissant ? ( Oh my god, ce blog va devenir gnangnan, dégoulinant de bons sentiments, rose et fleuri… Arghhhh)

Un seul être vous manque… alors deux !

Nous voici donc partis en amoureux, pas vraiment par plaisir comme nous le faisons parfois lorsque nous faisons des matinées spéciales « seul avec Papa » puis « seul avec maman » pour que chaque Monstrou puisse profiter un peu de ses parents sans son frère.

Grand Monstrou était super content car «  pour une fois il n’était pas puni en même temps que son frère, ni  à cause de son frère ».

Arrivés au Mc Bof, il a joué moins de cinq minutes avant de me rejoindre pour passer lui-même sa commande. En ce moment il aime tout faire lui-même et surtout je le constaterai plus tard, jouer dans l’aire de jeu  sans Petit Monstrou ne lui convenait pas.

Nous avons  donc absorbé notre malbouffe en nous réjouissant de n’être que tous les deux, sans que j’ai besoin de râler sur Petit Monstrou pour qu’il :

–          Mange un peu

–          Arrête de grimper, sauter, tomber, sur le banc, la chaise, la fenêtre…

–          Ne joue pas avec la nourriture

–          Etc…

Mais bon, c’était tout de même un peu glauque, nous n’avions pas grand-chose à nous raconter et le calme qui régnait à notre table ne semblait pas naturel, tant il était inhabituel.

Devant une frite tordue, j’ai eu une pensée émue pour mon pauvre Poux, coincé à la maison avec la furie de 5 ans en plein apprentissage de la vie, de ses hiérarchies et de ses contraintes.

Le « dîner » avalé Grand Monstrou est reparti jouer et j’ai longuement hésité à appeler la maison pour prendre des nouvelles. Mais non ! Je saurai bien assez tôt si mes deux «  forts caractères » s’étaient réconciliés ou au contraire écharpés à coup de sabres lasers, de lancer d’objets divers et bizarres et de fessées carabinées.

J’étais un peu inquiète mais je ne culpabilisais pas du tout, cette punition était absolument parfaite pour faire comprendre à Petit Monstrou qu’il avait dépassé les bornes et  que l’heure de sa dictature de petit tyran en puissance n’était pas encore arrivée.

N’empêche que le Mc Bof toute seule, un samedi soir c’est un peu sinistre, au lieu d’échanger enfin quelques phrases avec mon Poux voyageur, je m’ennuyais comme un rat mort.

Pourtant autour de moi se jouait un cinéma écossais assez sympathique que je vous conterai plus tard car j’ai eu tout mon temps pour observer les tables alentours et les interactions des  clients du samedi soir au Mc Bof.

Enfin pas tant de temps que ça parce que Grand Monstrou est revenu assez vite auprès de moi : il s’ennuyait ! Il y avait plein d’enfants de tous âges dans l’aire de jeu mais le petit frère qui l’agace tant, dont il souhaite régulièrement qu’on ne l’ait pas eu, lui manquait !

Voilà que mon grand « dur », tellement habitué à arriver en force avec son partenaire  de jeu, son complice aussi bien que son souffre douleur, me faisait une crise de timidité.

Nous nous sommes retrouvés, un samedi soir, à jouer avec le maître Shifu de Kung-Fu Panda  sous l’œil ironique des ados d’à côté. J’avais envie de leur dire : «  profitez de votre liberté parce qu’un jour, vous rencontrerez quelqu’un, et ensemble, vous ferez des gamins, au début absolument charmants mais qui finiront par vous rendre suffisamment  chèvre pour que vous atterrissiez au mac bof seul avec l’un d’entre eux, un samedi soir, pour faire tourner des maîtres Shifu  en plastique sur une table » !

Bref, nous n’avons pas trainé et en rentrant  à la maison j’ai retrouvé un Petit Monstrou charmant qui m’a fait une vingtaine de bisous d’affilée en me demandant pardon.

J’étais RAVIE , cette punition avait fonctionné aussi bien pour discipliner Petit Monstrou que pour prouver à Grand Monstrou que quoi qu’il en dise, son frère lui manque s’il n’est pas là..

Non vraiment j’étais contente jusqu’au lendemain lorsque Petit Monstrou a planté son regard bleu, glacial et limite diabolique dans le mien pour me dire «  Mais quand il n’y aura pas Papa, tu ne  pourras pas recommencer cette punition »…

Au secouuuuuuuuuurs !!!  Ce gosse aura ma peau c’est sûr !!

La vengeance est un plat qui se mange gras !

 

 

Depuis samedi matin, que dis-je depuis quelques jours, que dis-je, depuis quelques semaines… Petit Monstrou est en mode « purge ».

Il  a bien grandi, progressé, muri, et gagné en autonomie durant cette année  de moyenne section mais môssieur est maintenant persuadé qu’il peut faire sa loi… Et, comme  son père et moi sommes également convaincus de notre bon droit à faire la loi chez nous, forcément ça  « clashe »!

« je te prive de bisous » « t’es vilaine » « Je t’obéirai plus jamais de la vie » me hurle-t-il à la moindre contrariété. J’avoue la première fois, j’avais trouvé cette dernière menace plutôt drôle dans le genre caustique, j’avais même répondu un truc  du genre «  ça ne va pas  me faire beaucoup de changement »…

Mais bon, à la longue c’est un peu usant, irritant voire carrément horripilant : tension 17… patience ratatinée, humour enterré, et numéro de la dass mémorisé « allo, vous pourriez me les prendre pour le week-end, ça éviterait que je fasse un malheur » (Oui, je suis pour une politique de prévention moi Madame !).

A défaut de le frapper en permanence ( ben oui, la fessée c’est mal !), je multiplie les  punitions diverses et bizarres, les menaces, les chantages… Bref, je fais de mon mieux pour me faire entendre par cette tête de bois enfant de 5 ans qui est le mien. (J’avais bien dit au Poux qu’avec nos deux sales caractères, on ne devrait surtout pas se reproduire !)

Ce qui  marche le mieux en ce moment c’est de lui retirer sa balançoire, ça le met hors de lui et je ne passe absolument pas pour une couillonne en extension sur ma chaise en plastique jurant contre les mousquetons qui sont si durs/rouillés/coincés  que je me pète les doigts à chaque fois.

Sauf que là, ça va faire trois semaines qu’il fait mauvais et je n’ai que très peu de moyens  de chantage  en intérieur  puisque la plupart des jouets ont été mis en commun et que si je prive l’un, je prive l’autre…

Pareil pour les sorties, je ne peux que menacer de tout annuler et ma « Purge » le sait très bien, si je le prive de piscine, cela veut dire que personne n’ira puisque je ne peux pas le laisser tout seul.

Samedi matin donc, mon chieur de première adorable bambin nous a pourri la vie pendant tout le concert organisé à la bibliothèque. Grand Monstrou a pu en profiter mais j’ai passé mon temps à faire des allers-retours entre la salle et la cour où se tenait mon boudeur qui ne voulait pas entrer ( et que je ne pouvais pas faire entrer de force sous peine de gêner tout le monde avec ses hurlements de hyène égorgée).

Lorsque nous sommes rentrés, j’étais d’une humeur aussi massacrante que la sienne, fomentant des plans diaboliques (mais légaux ) de vengeance !

Et l’heure de la vengeance est arrivée plus vite que prévu : YESSSSSSSSSSSSSSSSSS !

Samedi soir nous devions dîner au « Mc bof » : j’avais promis et comme Mr Poux était rentré des USA dans l’après midi, cela nous aurait permis de papoter tranquilles pendant que les monstroux profiteraient de l’aire de jeu (notez l’utilisation du passé et vous commencerez à entrevoir la vengeance).

Petit Monstrou me harcèle régulièrement pour y aller, non pas pour la merveilleuse nourriture équilibrée de l’établissement (qu’il absorbe en quantité tellement ridicule qu’il ne risque pas l’obésité) mais grâce à l’attrait de la merdouille en plastique qu’il abandonnera au milieu de mon salon deux jours après du jouet/cadeau du « joyeux repas ».

Au moment de partir, j’ai commis l’inacceptable, moi, mère si exigeante  que c’est très certainement maladif, oui j’avoue, j’ai demandé à Petit Monstrou de mettre lui-même ses baskets et ce « en-moins-d’un-quart-d’heure-merci-beaucoup ». (il a 5 ans bordel !)

Je ne sais pas si c’est le côté ironique de la demande ou l’incongruité que l’on exige encore de lui qu’il mette ses chaussures alors « qu’il les avait déjà mises lui-même ce matin » (hum ! 5 ans donc…)

Môssieur Purge a pété un plomb ( y’a pas d’autre expression) et s’est mis à me passer un savon comme si j’avais commis un crime de lèse-majesté.

En tant normal, j’aurais menacé de tout annuler mais je ne l’aurais bien sûr pas fait pour ne pas punir Grand Monstrou qui lui était prêt, sage : mon digne héritier quoi !

Mais là, Mr Poux étant exceptionnellement présent, il a endossé le mauvais rôle et annoncé à notre Purge ( SON digne héritier) qu’il ne méritait pas d’aller au Mc Bof et que nous irions seuls, Grand Monstrou et moi.

En refermant la porte pour partir dîner en amoureux avec mon ainé, j’ai eu un instant pitié pour Mr Poux, seul avec un enfant hurlant sa colère, prêt à lui faire LA grande scène du deux, et puis j’ai accéléré le pas…

Grand Monstrou et moi sommes partis consommer notre vengeance qui ce soir là était  un repas bien gras !

Avons-nous passé une bonne soirée ? Ça c’est une autre histoire….