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La morale à deux balles !

(ou comment torturer son enfant pour deux euros)

Depuis la semaine dernière les pièces fleurissent dans ma maison, à côté de l’évier, dans les toilettes, sur la table basse… Ne croyez pas que j’ai trouvé une formule moderne et ultra-sophistiquée d’alchimie qui ferait pousser des euros, ce sont toujours les mêmes pièces, les mêmes 5 euros.

 

Oui les fameux 5 euros que la Petite Souris à déposé pour Grand Monstrou !

Petit aparté : somme que je trouvais exorbitante pour une petite dent de rien du tout et que je justifiais auprès de l’édenté en disant que c’était certainement parce qu’il avait attendu longtemps que la souris avait amené autant, précisant que les prochaines dents rapporteraient sûrement moins ( 24 dents de lait quand même). Explication tout a fait gobée acceptée par Grand Monstrou jusqu’à la sortie de l’école ou l’une de ses copines lui a expliqué que la petite souris amenait 2 euros chez elle ET 5 euros chez ses grands parents ! Depuis Grand Monstrou demande à téléphoner à ses Grands Parents pour négocier un passage du rongeur chez eux. Je ne remercie pas la mère de cette copine qui non contente de me mettre la pâtée au mille- bornes laisse sa fille faire monter les enchères de la Petite Souris et je me permets de lui rappeler qu’elle élève actuellement un édenté qui finira bien par avoir des dents pour les perdre ensuite… je saurais à ce moment là, lui expliquer combien il faut demander à la Petite Souris ( niark niark). Fin de l’aparté.

Donc ces pièces généreusement offertes par la Petite Souris et sorties tout droit de mon porte-monnaie, se baladaient partout dans la maison. Je ne compte pas le nombre de fois ou j’ai conseillé à Grand Monstrou de les ranger dans sa tirelire mais non il voulait les avoir toujours avec lui «  au cas où » ( au cas où subitement je lui facture son dîner ? Ou alors les litres d’eau qu’il utilise pour ne même pas se laver correctement ? Il n’a pas précisé…).

Les pièces étaient là pour regarder la télé, pendant qu’on faisait les devoirs, pendant le goûter… Jusqu’au moment ou, alors qu’on se préparait à partir en balade, j’ai redit à Grand Monstrou de ranger ses sous dans sa tirelire, qu’il risquait de les perdre mais comme ce sont SES sous je n’ai pas vérifié qu’il le faisait, je n’ai pas imposé qu’il m’obéisse…

Et ce qui devait arriver arriva … Nous marchions au bord d’une rivière, les monstroux couraient devant en traumatisant les canards avec leurs cris de sauvages quand Mr Poux a ramassé dans la boue du chemin… une jolie pièce de 2 euros.

Si ce n’était pas l’une de celle de notre Grand Monstrou c’était une énorme coïncidence !

Nous appelons Grand Monstrou pour lui demander s’il emmené ses pièces en promenade, c’est le cas, sauf que l’une d’elle manque à l’appel, comme par hasard une pièce de 2 euros…

Il n’en mène pas large mon Grand Monstrou lorsqu’il nous dit qu’elle est peut-être tombée dans le salon…

Mr Poux, pris d’une crise de sadisme et d’autorité mélangés, tourne et retourne le couteau dans la plaie en lui demandant si oui ou non je lui ai demandé à plusieurs reprises de ranger ses pièces dans sa tirelire… Il le fait aussi chercher partout sa pièce, entre chien et loup sur le chemin du retour en lui rappelant régulièrement qu’il n’a qu’à s’en prendre qu’à lui s’il est moins riche ce soir.

D’un côté j’aurais tendance à dire « bien fait », de l’autre, mon petit cœur de mère (poule ? Juive?) chavire de le voir si triste, si ennuyé,presque au bord des larmes.

J’allais même demander à Mr Poux d’y aller mollo ( quelle peste alors celui-là quand il s’y met !), lorsque drapé dans une mauvaise foi toute masculine, Grand Monstrou a affirmé que je ne lui avais pas « interdit » de prendre ses pièces pour la balade, mon cœur a immédiatement cessé de chavirer !

Il lui sera donc facturé deux euros pour apprendre à écouter sa mère… Et la prochaine fois ce sera plus cher !

 

C’était donc bien une histoire de morale à deux balles ! CQFD

La petite Souris est repartie (rediff)

LMO jette des petits cailloux partout sur la blogosphère et elle nous demande de lui parler de la petite souris, j’étais en train de me dire que j’allais vous raconter l’une des boulettes de Papounet à ce sujet quand j’ai réalisé que c’était déjà fait !


Petite, j’exigeais que l’on laisse un sandwich jambon-beurre au Père-Noël parce que c’était mon préféré (le sandwich) et qu’il lui fallait des forces pour continuer sa tournée . Papounet et son grand sens du sacrifice n’hésitait donc pas à s’envoyer un casse-croute après avoir réveillonné avec les adultes.

Lorsque mes dents de lait ont commencé à tomber, comme tous les enfants, j’ai attendu la petite souris, et pour la récompenser de ce qu’elle allait m’amener j’ai demandé à ce qu’on lui laisse un ptit morceau de fromage.
Pour éviter de déposer un bon vieux camembert qui pue sur le coin de ma commode Mamina a préféré l’option des apéricubes, qu’elle a installés sur ma commode et sur ma table de nuit afin que la Petite Souris trouve le chemin de mon oreiller.

Bien entendu, comme les veilles de Noël, les soirs de « souris » j’avais du mal à m’endormir et il fallait que mes parents attendent un grand moment pour déposer l’offrande de la souris en échange de ma dent.
Généralement le lendemain matin je me réveillais plus rapidement que d’habitude, comprenez que ces matins là, la grue qu’il fallait habituellement pour me sortir du lit n’était pas nécessaire.
Mais voilà qu’un matin « post-souris », je soulève précipitamment mon oreiller : RIEN. J’allume ma lampe de chevet pour vérifier : RIEN, enfin si, sur ma table de nuit et sur la commode les emballages vides des petits fromages laissés la veille.
-« Mamannnnnnnnnn la Petite souris est venue, elle a mangé les fromages, mais elle ne m’a rien laissé, et en plus elle a laissé les papiers !! » (d’habitude, la petite souris embarquait le fromage ET l’emballage).
Je ne me souviens pas si j’ai pleuré, mais en tout cas j’étais écœurée par cette souris gourmande qui avait boulotté mes ptits fromages sans me laisser quoi que ce soit sous mon oreiller.
Je n’ai pas vu le regard noir de Mamina sur Papounet lorsqu’elle ma expliqué que j’avais du gigoter pendant qu’elle était dans ma chambre et qu’elle avait du repartir précipitamment de peur que je ne me réveille pour de bon. Elle m’a consolé en m’expliquant qu’on remettrait ma dent sous l’oreiller le soir même et que la Petite Souris allait certainement revenir.
Je ne sais plus si j’ai remis des fromages le soir suivant, elle aurait vraiment mérité que non ! Tout comme Papounet qui, le dernier à se coucher, avait été chargé de déposer le petit cadeau sous mon oreille mais avait préféré grignoter les fromages dans ma chambre AVANT de s’acquitter de sa mission.
Avec le bruit de l’emballage alu des petits fromages, j’ai certainement bougé dans mon lit et Papounet a pris la fuite de peur que je ne le prenne pour la Petite Souris, ou plutôt que je réalise qu’il n’y avait pas de souris, car le jour où je confondrais mon Papounet avec une souris, j’aurais vraiment besoin de lunettes !

La petite souris est repartie…. ( dans la saga : « les boulettes de Papounet »)

Petite, j’exigeais que l’on laisse un sandwich jambon-beurre au Père-Noël parce que c’était mon préféré (le sandwich) et qu’il lui fallait des forces pour continuer sa tournée . Papounet et son grand sens du sacrifice n’hésitait donc pas à s’envoyer un casse-croute après avoir réveillonné avec les adultes.

Lorsque mes dents de lait ont commencé à tomber, comme tous les enfants, j’ai attendu la petite souris, et pour la récompenser de ce qu’elle allait m’amener j’ai demandé à ce qu’on lui laisse un ptit morceau de fromage.
Pour éviter de déposer un bon vieux camembert qui pue sur le coin de ma commode Mamina a préféré l’option des apéricubes, qu’elle a installés sur ma commode et sur ma table de nuit afin que la Petite Souris trouve le chemin de mon oreiller.

Bien entendu, comme les veilles de Noël, les soirs de « souris » j’avais du mal à m’endormir et il fallait que mes parents attendent un grand moment pour déposer l’offrande de la souris en échange de ma dent.
Généralement le lendemain matin je me réveillais plus rapidement que d’habitude, comprenez que ces matins là, la grue qu’il fallait habituellement pour me sortir du lit n’était pas nécessaire.
Mais voilà qu’un matin « post-souris », je soulève précipitamment mon oreiller : RIEN. J’allume ma lampe de chevet pour vérifier : RIEN, enfin si, sur ma table de nuit et sur la commode les emballages vides des petits fromages laissés la veille.
-« Mamannnnnnnnnn la Petite souris est venue, elle a mangé les fromages, mais elle ne m’a rien laissé, et en plus elle a laissé les papiers !! » (d’habitude, la petite souris embarquait le fromage ET l’emballage).
Je ne me souviens pas si j’ai pleuré, mais en tout cas j’étais écœurée par cette souris gourmande qui avait boulotté mes ptits fromages sans me laisser quoi que ce soit sous mon oreiller.
Je n’ai pas vu le regard noir de Mamina sur Papounet lorsqu’elle ma expliqué que j’avais du gigoter pendant qu’elle était dans ma chambre et qu’elle avait du repartir précipitamment de peur que je ne me réveille pour de bon. Elle m’a consolé en m’expliquant qu’on remettrait ma dent sous l’oreiller le soir même et que la Petite Souris allait certainement revenir.
Je ne sais plus si j’ai remis des fromages le soir suivant, elle aurait vraiment mérité que non ! Tout comme Papounet qui, le dernier à se coucher, avait été chargé de déposer le petit cadeau sous mon oreille mais avait préféré grignoter les fromages dans ma chambre AVANT de s’acquitter de sa mission.
Avec le bruit de l’emballage alu des petits fromages, j’ai certainement bougé dans mon lit et Papounet a pris la fuite de peur que je ne le prenne pour la Petite Souris, ou plutôt que je réalise qu’il n’y avait pas de souris, car le jour où je confondrais mon Papounet avec une souris, j’aurais vraiment besoin de lunettes !