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Où est passé notre civisme ?

Château de Maintenon
Château de Maintenon

Dimanche après-midi j’ai emmené les Monstroux à une chasse aux œufs organisée au Château de Maintenon. Cette chasse se faisait au profit de l’Aspic ( association sociale de psychiatrie infanto-juvénile de Chartres) et coutait 1 euro par personne, c’est à dire rien quoi. Ils avaient distribué des prospectus dans toutes les écoles du coin, et du coup, devant la porte, il y avait des centaines d’enfants qui attendaient impatiemment l’ouverture de la chasse.
Je croyais qu’ils avaient été victimes de leur succès car il n’y avait pas d’oeufs pour tous les enfants présents et certains petits trainaient leur panier vide dans le parc d’un air malheureux, cherchant désespérement quelque chose à ramasser.

Pourtant en gros à l’entrée du parc il était bien écrit «  5 œufs par enfant maximum» afin que tout le monde puisse avoir le plaisir de repartir avec au moins un œuf, le plaisir de trouver soi-même dans le grand parc du château un œuf caché au pied d’un arbre, dans le lierre, dans la végétation…

Le problème n’était pas la quantité d’oeufs cachés mais le fait que les organisateurs n’avaient pas pris en compte le manque de savoir-vivre, de civisme, de respect de l’autre, de certaines familles. J’ai croisé des enfants avec des sacs pleins tandis que d’autres restaient bredouilles et ça me faisait de la peine pour eux.

Et le pire de tout, c’est quand j’ai vu deux grosses dindes ( j’ai bien cherché je ne trouve pas d’autre mot) en train de manger les œufs de peur qu’on les fouille à la sortie ! Oui vous avez bien lu deux adultes en train de s’empiffrer avec les œufs originellement destinés aux enfants…Et le pire de ce pire c’est qu’elles trouvaient le moyen de critiquer en disant que ce n’étaient pas vraiment des «  Lindt ».

Il n’y avait bien évidement pas de fouille à la sortie, les organisateurs avaient compté sur le civisme des gens… Civisme dont elles étaient comme tant d’autres dans ce parc, totalement dépourvues .

J’étais écoeurée mais je n’ai pas osé les interpeller, je crois que j’aurais été vulgaire donc je me suis abstenue, mais le plaisir de cette chasse aux œufs, de voir tous ces enfants courir dans les bois était mis à mal à ce moment là, et je me demandais comme souvent, où allait finir notre société avec tant de gens mal élevés…

Lorsque j’ai retrouvé mes Monstroux, ils n’avaient pas trouvé d’oeufs mais ils avaient ramassé de grosses coquilles d’escargot à la place. Ils étaient un peu déçus mais la « beauté » de leurs trouvailles les réconfortait. Désabusée j’ai commencé à chercher avec eux, sachant que presque tout avait été ramassé voire consommé sur place.

Et puis nous avons croisé Virginie et sa famille qui eux, contrairement à tous les autres, redistribuaient les œufs qu’ils avaient trouvés. Virginie les lançait parfois juste sous le nez des enfants et il ont sauvé l’aprés-midi de bien des enfants notamment des miens.

Alors grâce à cette famille j’ai repris un peu espoir, tout n’est pas perdu dans notre société, il y a encore des gens qui prennent plaisir à donner, à partager… Et puis je crois bien que le civisme c’est un peu comme l’intelligence, certains en sont totalement dépourvus tandis que d’autres en ont beaucoup…

Venez découvrir Hubwin-Mamans (vidéo sponsorisée)


(vidéo sponsorisée par http://unr.ly/Pe0216  mais tellement touchante qu’il FAUT la regarder )

Hubwin-Maman.com est le réseau des Mamans d’à côté ou vous pouvez discuter de tout et de rien mais surtout de tout : entraide, cuisine, famille, concours ,futures mamans etc.

Et même que vous pourrez m’y retrouver de temps en temps dans les différents salons car j’ai rejoint l’équipe d’ambassadrices.

A très vite donc sur hubwin Mamans

La Cérémonie !

 

 

Hier mon « petit » Monstrou a eu  5 ans et en rentrant de l’école, outre les nombreux coups de fil de la famille et des amis, outre le fait que nous devions vite repartir car j’allais gueuler un bon coup assister au second conseil d’école de l’élémentaire, nous avons procédé à la cérémonie de la « remise des tututes ».

Oui, mon filston avait encore une tutute a 4 ans et 364 jours et alors ??? Je suppose sais qu’il n’ira pas passer son bac avec (le brevet des collèges éventuellement).

Bref, ce jour était grand, mon garçon aussi, il était décidé et nous avons donc procédé à la mise sous enveloppe de tout le stock de tututes pour les envoyer aux enfants pauvres.

Mais les enfants pauvres se moquent bien des vieilles sucettes de mon Monstrou me direz-vous.

Oui, je sais, mais c’était aussi symbolique qu’important pour lui, de passer ce cap  en transmettant ses tututes  adorées à quelqu’un qui en a besoin. A force de leur répéter qu’on ne joue pas avec la nourriture parce qu’il y a des enfants qui n’en ont pas, mes monstroux se sentent très concernés par la pauvreté, et même si ça reste totalement abstrait  pour eux, avec leurs petits moyens et leur drôles d’idées, ils ont envie de partager et je ne vais certainement pas les contredire.

Grand Monstrou a participé car il avait légué les siennes à son frère lorsqu’il avait arrêté et qu’il voulait bien sûr prendre part à la « cérémonie ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autant je donne les habits trop petits, les jouets trop «  bébé », autant les sucettes ça m’embête car même si je sais qu’elles sont propres, qu’elles sont pour les « grands » bébés, je me dis que les Mamans n’en voudront pas… Du coup j’ai planqué l’enveloppe dans un placard, en attendant le moment opportun de les jeter.

Vous les auriez données ou jetées vous ?

Et sinon, la première nuit s’est bien passée, un ptit coup de cafard en se couchant mais comme Petit Monstrou avait passé la soirée avec ses deux copines et le mari de Céline pendant notre réunion, il était bien fatigué… On n’est pas encore tirés d’affaire, j’appréhende un peu les prochaines nuits, le prochain virus…

Mais puisqu’il a réussi toute une nuit sans tutute, nous sommes sur la bonne voie !

Je suis très fière de lui bien sûr mais je ne peux m’empêcher de me dire, avec un petit pincement au coeur, que mes monstroux grandissent un peu plus chaque jour et que je n’y peux rien !

Même pas les supplier de ne pas grandir trop vite… d’ailleurs, à la fin de la cérémonie, j’ai pris ma voix de présentatrice télé et annoncé :  » je  déclare officiellement qu’à partir de ce jours, vous êtes de grands garçons ».

Bien sûr, ça les a ravis, mais une petite voix dans ma tête me répétait « petits enfants : petits soucis, grands enfants : grands… »

Et vous ? Ça vous inquiète de les voir grandir si vite ?

 

raciste jusqu’à ses dons…

Lu  sur facebook hier :

Bon évidement une phrase  a été effacée, juste avant que je ne demande si c’était volontaire, la personne en question avait marqué :

 » Que des trucs avec du porc ha ha ha « 

Ca m’a choquée ! Je n’avais pas remarqué la liste des petits pots, tous avec du jambon parce que ça ne me serait pas venu à l’idée de limiter ma solidarité à certaines catégories de personnes…

Mr Poux à qui j’ai raconté la chose, parle de  » cohérence raciste« , il n’a pas été plus surpris que ça, moi je n’en reviens toujours pas !

Je ne sais pas ce qui me choque le plus, de faire exprès de ne donner que des trucs avec porc pour qu’une certaine partie de la population n’y ait pas accès ou de s’en vanter sur Facebook…

Ceci dit, la personne en question n’assume pas complètement, puisque après avoir demandé si c’était volontaire, lorsque je suis revenue lire la réponse et faire une copie d’écran, elle avait enlevé la terrible phrase …

Je n’ai pas répondu, je l’ai virée de mes « amis »…

Est-ce que ça fait de moi quelqu’un d’aussi intolérant qu’elle ?

Vous auriez fait quoi à ma place ?

 

 

 

les 4 et 5 mars : jours de solidarité

Parce que les restos du cœur ce n’est pas que l’hiver, parce qu’il y a de plus en plus de gens qui ne joignent pas les deux bouts, qui ne s’en sortent pas malgré leur travail, malgré leurs efforts… Les restos du cœur organisent en partenariat avec Carrefour et Danone une grande collecte alimentaire le 4 et 5 mars prochains.

Vendredi et samedi donc je vous invite à déposer à l’entrée de n’importe quel magasin carrefour ou carrefour market des denrées alimentaires :  pâtes, riz, conserves, nourriture pour bébés, mais aussi des produits d’hygiène. On ne vous demande pas un caddie plein ( même si c’est bien aussi) le principe est que chacun fasse un petit geste de partage et de solidarité.

Ce billet n’est PAS sponsorisé, il ne manquerait plus que ça que je pique des sous aux restos du cœur pour parler de leur collecte oh combien nécessaire, et pourtant grâce à Danone et Carrefour, il rapportera 10 repas aux restos du coeur donc : avis aux copines blogueuses, vous aussi vous pouvez aider sans même quitter votre aire de jeu préférée, juste en tapotant quelques phrases sur votre clavier.

Et enfin du 16 au 22 Mars, l’opération solidarité continue :  4 produits Danone achetés = 1 repas supplémentaire pour les restos du cœur !

Alors, hop hop on transforme la corvée des courses en action solidaire, on ajoute quelques produits qui ne sont pas sur la liste et vendredi et samedi  on participe !

 

je vous laisse, je vais faire des courses !

EDIT du vendredi 4 Mars : comme je n’ai pas d’action chez  » Carrouf », demain j’irai faire mes stocks pour les restos du coeur dans l’enseigne juste en face et je les amènerai ensuite à la collecte !

 

 

 

Un monde parfait…

Virginie a décidé de nous faire réfléchir… Elle nous demande  de lui décrire notre monde parfait. Parce qu’évidemment, et c’est là que le bas blesse, mon monde parfait n’a rien en commun avec celui de mon voisin, ni de mon frère, ni même de mes enfant… Et c’est en partie pour ça qu’on ne l’atteindra jamais notre monde parfait, c’est parce qu’il est différent pour chacun d’entre nous.

–          Le monde parfait d’un gros industriel c’est un monde où les matières premières affluent autant que les clients et peu importe l’emprunte carbone de sa production, dans son mode parfait, l’économie est florissante, l’écologie une mode dont il se passerait bien.

–          En parlant de mode, le monde parfait d’une « modeuse », d’une «  fashionista » est très certainement un monde de soldes et de promotions où elle pourrait assouvir en permanence ses besoins d’apparence de surconsommation. Là  encore, peu importe qu’il ait fallu 5000 litres d’eau pour produire son 47ème jean, peu importe que la coloration de ce même jean ait définitivement éradiqué les derniers poissons de la rivière de Xingtang (source Capital Terre, M6, à voir absolument le 16 février prochain).

–          Le monde parfait d’une grand-mère serait que ses petits enfants habitent plus près de chez elle… ( ou plus loin, c’est selon …).

–          Le monde parfait d’un chômeur de 50 ans serait qu’on ne jette plus les cadres de son âge, une fois  bien « pressés comme des citrons » parce qu’un jeune reviendrait moins cher, parce que c’est la crise etc.

–          Le monde parfait d’un chômeur de 25 ans serait que les employeurs cessent d’exiger trois à cinq ans d’expérience pour tout poste, ce qui revient à dire qu’avec un diplôme en poche, des année d’études derrière eux, il faut encore faire des années  de stage payés à coup de lance-pierre, pour acquérir  cette fameuse expérience.

On pourrait continuer ainsi longtemps, et comme je ne sais pas quel serait le monde parfait de ma voisine, je vais plutôt vous parler du mien.

Dans mon monde parfait

–           je pourrais offrir à mes monstroux tout ce dont ils ont envie sans avoir peur de les gâter.

–          Ils mangeraient de bon cœur (comme il y a à peine  6 mois) et sans rechigner, les fruits frais que je leur aurais préparé pour le ptit dèj, et je ne me demanderais pas combien de pesticides il y a dedans.

–          Ils iraient à l’école en chantant ( juste, évidement) parce qu’il n’y aurait que de bons élèves et de bons enseignants .

–          Je ne leur dirais plus de ne pas jouer avec l’eau parce qu’il y a des enfants qui en manquent, parce que plus personne ne manquerait de rien (et d’ailleurs, puisqu’ils seraient parfaits, ça ne leur viendrait pas à l’idée de jouer avec l’eau et d’inonder la salle de bain).

–          Mr Poux aurait le même boulot passionnant mais il rentrerait à temps pour dîner tous les soirs, et ne travaillerait jamais le week-end

–          Je saurais toujours quoi préparer pour le dîner, et du coup j’adorerais cuisiner de bons petits plats sans OGM (qui n’existeraient pas).

–          Je serais une blogueuse méga organisée avec toujours un ou deux billets d’avance que vous seriez des milliers à lire et à apprécier

–          Je n’aurais plus jamais besoin de râler, de m’offusquer, d’écrire des lettres enflammées puisque tout serait  PARFAIT….

ARGHHHHHHHHHHH !  Je suis à « Pleasantville 1» dans cette ville où tout est si parfait que les habitants sont de véritables robots-moutons, conditionnés à mort pour ne voir que ce qui va bien et qui finiront par tout bouleverser parce qu’ils s’ennuient à mourir !

Bon, mais alors, si mon monde parfait est  aussi irréaliste qu’ennuyeux, on fait quoi ?

On pourrait faire en sorte qu’autour de nous, le monde soit un peu «  moins pire », on donnerait  de notre temps, de nos sourires, de notre argent pour aider un peu. On partirait en croisade contre les choses qui nous agacent, quitte à passer pour la don quichotte de service.

Parce que, le monde parfait n’existe pas, mais que  le monde actuel a besoin de nous, chaque petit  geste compte, et même si  ça nous parait dérisoire, insuffisant, c’est l’association de tous ces petits gestes individuels et gratuits qui fera la différence…

Et comme un monde parfait ne pourra jamais exister sans une terre pour l’accueillir, j’ai envie de vous demander…

Et vous ? Qu’avez-vous fait pour la planète aujourd’hui ?

1 Pleasantville  est un excellent film de Gary Ross, sorti en 1998 que je vous recommande vivement.

Dis Maman, je partage ou je ne partage pas ?

J’ai un souci…

Grand Monstrou est entré à la Grande école cette année… Il fait donc de nouveau partie des plus petits, mais aussi des plus naïfs.

Et à la «  grande école », on joue aux billes, nous nous sommes donc procurés des…billes (c’est bien vous suivez), pour que Grand Monstrou ne soit pas à l’écart de ces formidables instants de racket d’échanges et de jeux.

Au mois de septembre, chaque matin, Grand Monstrou  partait à l’école avec dans son cartable 6 à 8 billes et il revenait systématiquement sans RIEN le soir. Au début, j’ai trouvé ça normal, il apprenait à jouer et perdait contre les plus grands. Nous avons même passé quelques soirées à quatre pattes dans le jardin pour nous entrainer, mais croyez-moi si vous le voulez, la jeune génération ne joue absolument pas correctement : leurs règles sont vraiment du «  n’importe quoi » ( comprenez qu’ils ne jouent pas du tout comme on jouait lorsque je trouais mes jolis pantalons de velours sur le bitume de la cour).

Ces entrainements auront un peu servi car il ramenait parfois quelques billes et parvenait même à gagner des «  rares » qu’il s’empressait de me montrer à peine sorti de l’école ( et avant même mon bisou du soir : SIC) , mais la plupart du temps il continuait à ressortir  les poches vides et l’œil triste.

Ce n’est pas tout ça, mais les billes ne poussent pas dans mon jardin, même si je soupçonne Petit Montrou d’en avoir planté quelques unes  (pour le plus grand bonheur de la tondeuse au printemps prochain !).

En fait Grand Monstrou ne perdait pas à chaque fois, mais tous les jours il donnait des billes à ceux qui n’en avaient pas et «  tu comprends Maman, j’ai prêté une bille à machin mais il se l’est faite tiquer ».

Hum… c’est exactement les valeurs que nous voulions faire passer à nos monstroux : on partage les choses avec ceux qui n’en ont pas.

Bon et là maintenant que je dois acheter des billes tous les week-end comment je lui explique que «oui, on partage, mais pas tout le temps non plus ». Parce que mon Grand Monstrou était devenu le fournisseur officiel de billes de la cour, donnant à qui voulait, même à des élèves qu’il ne connaissait pas.

J’ai tenté une première régulation en expliquant que c’était bien d’être généreux, de partager, mais que là, c’était un peu trop puisque du coup il n’avait même plus de billes pour lui.

Et là, dans les yeux de mon fils j’ai vu l’incompréhension voire la déception PARCE QUE  j’étais en train de lui dire EXACTEMENT le contraire de ce que je lui serinais depuis presque 6 ans !

Comment expliquer à son enfant qu’il faut toujours partager mais qu’il arrive un moment où on se fait avoir ?

J’ai littéralement pédalé dans la semoule pour me justifier et j’ai fini par lui dire qu’il pouvait dépanner ses copains à condition qu’on lui rende ensuite les billes prêtées et qu’il ne devait pas donner de billes à des grands qu’il ne connaissait pas.  Parce que je soupçonne les grands de s’être passé le mot «  y’a un ptit Cp là-bas, si on lui dit qu’on n’a rien il donne ses billes ».

Cette solution ne me convient absolument pas, donner seulement à ceux qu’on connait reviens à dire à son enfant que dans la vie on n’aide que nos amis, que si l’on voit quelqu’un en panne sur le bord de la route on ne s’arrêtera que si on le connait…

Comment est-ce que j’apprends la solidarité à mon fils si je le limite ainsi ?

En même temps, nous les adultes, avec qui sommes nous solidaires ? Avec qui partageons nous nos bons plans, les habits trop petits ?

Je me souviens d’un dîner où j’expliquais  aux monstroux  à quel point je déteste gâcher la nourriture parce qu’il  y a plein d’enfants qui n’en ont pas. Nous avons parlé des enfants Chinois ( entre autres ) qui au lieu de jouer aux billes sont exploités dans des ateliers de confection.

Grand Monstrou voulait prendre l’avion pour leur emmener de la nourriture mais là encore j’ai cassé ses illusions parce que même si nous emmenions tout le contenu de notre frigo cela ne suffirait pas…

Parce que changer le monde ne semble simple que lorsqu’on est enfant, et que nous les adultes sommes trop pris par : cette machine à laver à remplacer,  ces taxes à payer, cette neige qui nous embête, les cadeaux de Noël qu’il faut préparer…

Et si pour cette année on essayait de regarder un tout petit peu plus loin que notre nombril et nos menus de fête ?

Et si cette année on trouvait dans nos foyers suréquipés, dans nos emplois du temps surchargés , de quoi aider un peu les plus démunis ?

Partager, être solidaire c’est par exemple aller jeter un œil sur ces sites pour voir ce que l’on peut faire :

http://www.restosducoeur.org/

http://www.emmaus-france.org/

C’est déneiger le trottoir de la voisine qui est trop âgée pour le faire, aller passer deux heures au service pédiatrie de l’hôpital le plus proche, pour lire des histoires aux enfants malades, c’est donner des vêtements chauds aux associations qui les collectent plutôt que de les revendre sur Ebay…

Alors cette année, pour Noël, j’avais demandé un Kiné (un vrai, à domicile, pour me masser tous les jours voire plusieurs fois par jour), mais finalement je voudrais qu’on fasse tous un geste quel qu’il soit pour que je puisse continuer à dire à mes fils que dans la vie, dès qu’on en a l’occasion on se doit d’aider et de partager !

Qui est avec moi ?

Ce billet est ma contribution rêveuse à la plus belle liste de Noël de Chocoladdict et de Virginie B.

Plaisir interdit

Au moment où l’on s’y attend le moins, on le sent monter, croître en nous jusqu’à ne plus pouvoir le réprimer. Il est simplement bon et pourtant on sait qu’il serait encore meilleur si on pouvait se laisser aller. Il est parfois si intense qu’on éclate, et on peut même en pleurer.

Rarement précédé de préliminaires, il arrive sans prévenir, qu’on soit deux, trois ou même plus. Il est généralement très fugace, du fait que même si on le partage avec plusieurs personnes, on doit absolument le cacher aux autres. Parce que, il faut bien le dire, il arrive toujours au mauvais moment !

Il laisse toujours un bon souvenir mais il est absolument inexplicable, le raconter est impossible et le décrire ne sert à rien, car il est souvent déclenché par une tension partagée, un instant d’absurdité ou simplement un regard complice à un moment clé.

crédit photo Flickr the commons

Quand je suis triste, je repense aux nombreux fous-rires qui ont secoué mes zygomatiques, je me revois battre mon record d’apnée pour ne pas exploser de rire à la tête d’un directeur aux idées forts saugrenues, je me revois planquée derrière un livre ouvert en pleine séance d’accueil de classe à la bibliothèque, ou encore dans un bus, ou je riais tant qu’une personne a cru que  je pleurais et à voulu me consoler.

Pour moi un fou-rire est un instant magique, et je n’ai qu’un regret c’est de n’avoir pas gardé trace de tous mes fous-rires !

C’est décidé, demain je commence un carnet spécial «  fou-rire »… Pourvu qu’il se remplisse vite !