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La fée du métro

© Kot
© Kot

C’est moi la fée du métro

Dans mon cabas j’ai tout ce qu’il faut

Pour récurer de bas en haut.

Mais quelle idée de tout carreler en blanc

C’est tellement salissant

heureusement j’ai toujours des gants !

Je suis la fée de la ligne trois

Il n’y a que moi qui la nettoie

et c’est du boulot croyez moi

Chaque jour je nettoie un petit bout

le sol, les bancs, un peu partout

je suis la dingue de l’essuie-tout.

Mais vous pourriez peut-être m’aider

Commencez pas ramasser vos déchets

Ou comme moi tout désinfecter

Pendant que la rame vous attendez.

J’avoue que je suis un peu fatiguée

de tous les jours, recommencer

cette lutte contre la saleté.

Et je commence à être âgée,

Je cherche quelqu’un pour me remplacer

mais il faut vraiment être motivé !

Pour aujourd’hui c’est terminé

vous comprenez je dois rentrer

Dans mon cabas y’a les poireaux

pour la soupe de mon Marceau.

Ce texte participe au jeu d’écriture organisé chaque lundi par Leiloona

Mathilde ( rediff)

Mais pourquoi avait-elle accepté d’aller aider le mari d’une de ses copines, à corriger son mémoire d’Espagnol cet après-midi là ?

Parce qu’elle avait vécu plus de dix ans à Madrid, parce qu’elle aimait rendre service et surtout surtout, parce qu’elle ne savait pas dire non ! C’est à cause de cela qu’elle se retrouvait devant la porte d’un quasi-inconnu par ce bel après-midi ensoleillé, alors que justement ce jour là, elle n’avait pas ses enfants et qu’elle aurait pu tranquillement bouquiner lascivement allongée sur son bain de soleil.

C’est donc bien peu enthousiaste qu’elle sonna à la porte, en espérant que cette relecture ne lui prendrait pas trop de temps.

Lorsqu’il lui ouvrit elle remarqua immédiatement les traits tirés et les yeux cernés de quelqu’un qui est en pleine session d’examens, mais cela ajoutait à son charme. Elle était d’ailleurs surprise de le trouver si attirant soudainement alors qu’elle l’avait croisé plusieurs fois devant l’école où ils avaient échangés des banalités sans qu’elle ne le trouve particulièrement séduisant.

Elle n’avait jamais prêté attention non plus à la chaleur qui se dégageait de son sourire, pourtant elle avait toujours eu un « truc » pour les sourires et le sien était lumineux, frais et terriblement doux lorsqu’il la remercia d’être venue l’aider.

C’est à ce moment précis qu’elle a senti l’attirance, le désir monter en elle. Intérieurement elle se moqua d’elle-même, se comparant à une jeune midinette qui craquerait pour le premier venu, mais définitivement, le trouble était là. Elle avait même l’impression qu’il était partagé, car il était impossible qu’un homme d’une quarantaine d’années, en pleine ascension sociale, soit intimidé à ce point par son arrivée.

Il lui offrit un thé, qu’il lui servit avec des sablés, et ils s’installèrent devant l’ordinateur pour commencer leur lecture. Bien évidemment, lire à deux sur le même écran exige une promiscuité propice aux frôlements d’épaules, ou de mains sur la souris, et chaque fois il s’excusait doucement et s’éloignait un peu pour se rapprocher au paragraphe suivant.

Lorsqu’elle réfléchissait, elle tortillait inconsciemment une de ses boucles de cheveux, il lui fit remarquer que c’était amusant en remettant une mèche à sa place tout doucement, presque tendrement, lui frôlant la joue au passage. Elle reçut comme une décharge électrique à ce contact, et eut très envie qu’il recommence. Elle se traita de nouveau de midinette car vraiment , elle ne savait pas ce qui lui arrivait, était-ce le temps orageux qui lui faisait perdre ses repères au point de s’émoustiller ainsi pour un inconnu ? Même pas un inconnu, pire, le mari d’une de ses copines !

Le mémoire était plutôt bien rédigé, elle n’avait à corriger que quelques erreurs de concordance des temps, mais à chaque correction il hochait la tête comme un enfant pris en faute, avec une moue absolument adorable, qui lui donnait envie de le consoler.

Il n’avait pas terminé sa conclusion, elle se mit donc à taper quelques idées qui lui paraissaient convenir, il lisait par-dessus son épaule et elle pouvait sentir son souffle chaud dans son cou.

Lorsqu’ils décidèrent ensemble que la conclusion ferait l’affaire, il la remercia chaleureusement pour son aide, riant de lui-même, de son incapacité à terminer seul ce mémoire, de son manque de motivation pour cette formation interne qui lui permettrait pourtant une belle promotion.

Il lui offrit de nouveau un thé, cette fois ci dans le salon et s’installa juste à côté d’elle sur le canapé ou ils parlèrent de tout et de rien, surtout de rien d’ailleurs, comme pour retarder le moment de se quitter. Cette fois c’étaient leurs genoux qui se touchaient et chaque fois, elle se sentait troublée.

Jetant un œil à sa montre, elle annonça qu’elle devait rentrer, il avait l’air désolé en la raccompagnant jusqu’à la porte. Au moment de la laisser partir, il lui remit sa mèche de cheveux en lui caressant cette fois volontairement la joue.

« Vous êtes sûre que vous ne voulez pas rester un peu ? »

Elle n’avait jamais su dire non …

La vie trépidante d’une femme au foyer (rediff)

Ma vie est ce qu’elle est, la plupart du temps, je l’aime comme ça ou alors je fais les changements nécessaires, mais pour beaucoup je ne suis qu’une femme au foyer au service de ses enfants voire de son mari. Une vie banale en quelque sorte, ponctuée par la rupture de stock de brocolis à la supérette du coin, ou par le cauchemar du petit dernier.

 

J’admets que, outre le fait que je fais plein de choses en plus d’élever mes enfants (et mon mari), la routine peut parfois paraitre bien fade…

 

Enfin c’était jusqu’à ce que l’inspecteur « jvoitou » n’entre dans ma vie par le biais d’un jeu d’écriture donc les règles étaient simples : décrire une journée ou une partie de votre journée à la façon d’un rapport de police, écrit par quelqu’un qui vous aurait pris en filature.

 

Et voici donc le rapport de l’inspecteur « jvoitou » qui prouve à quel point ma vie de femme au foyer est trépidante, étonnante voire suspecte, limite dangereuse !

 

Rapport 16800523 _ filature du 22 mars 2011_personne surveillée : Béalapoizon

 

16h30 : Elle a récupéré ses enfants à l’école comme chaque soir depuis que je l’observe. Ce qui est surprenant c’est que malgré le beau temps, ce soir  là ils sont rentrés tous les trois dans la maison sans profiter du jardin, de la balançoire comme ils le font dès qu’il y a du soleil.

 

17h50 : Encore plus surprenant, ils sont ressortis tous les trois avec une grosse enveloppe marron qu’elle a mis dans le coffre, un gâteau et une chemise cartonnée qu’elle a posés sur le siège passager pendant que les enfants s’attachaient à l’arrière.

 

Elle s’est garée rue du Chat botté, ils ont sonné plusieurs fois à tour de rôle au numéro 11.

 

Elle a appelé quelqu’un avec son téléphone portable mais n’a pas parlé.

 

18h00 : Une femme et deux filles sont arrivées et tous sont rentrés au numéro 11 avec le gâteau, la chemise cartonnée mais sans l’enveloppe.

 

18h10 : Elle est ressortie seule, préoccupée, tendue et elle est partie à pieds vers le centre ville.

 

18h15 : Elle a embrassé deux femmes qu’elle a suivies dans l’école élémentaire du village.

 

20h20 : Elle est ressortie visiblement très contrariée et accompagnée de la femme du 11 ( que je n’avais pas vue arriver), elles sont retournées dans la rue du Chat Botté mais seule la mère des filles y est entrée.

 

20h25 : Ma cible, elle, s’est dirigée vers sa voiture, dans le coffre de laquelle elle a récupéré la grosse enveloppe. Elle est partie en tournant le dos au numéro 11, sans récupérer ses enfants et arrivée place du  » jeu de paume », elle a jeté l’enveloppe dans une poubelle.

 

20h30 : Elle a sonné au n°11 et s’est engouffrée à l’intérieur dès que l’interphone a grésillé.

 

20h45: Elle est ressortie avec ses deux enfants, un énorme carton de papier, un livre, et ils sont repartis

 

20h50 : Ils sont rentrés chez eux. D’après les lumières je sais qu’elle est dans les chambres des enfants, elle doit les coucher.

 

20h55 : Je fouille la poubelle, ressort l’enveloppe marron sur laquelle est écrit  » pour les enfants pauvres ». J’ouvre et je découvre une quinzaines de sucettes en caoutchouc et un accroche-sucette. Je n’y comprends rien…

 

Pourquoi écrire  » pour les enfants pauvres » et jeter à la poubelle ensuite ?

 

Et surtout : pourquoi dans une poubelle de cette place et non pas tout simplement chez elle ?

 

Il va falloir que j’enquête !

 

Avouez que vous ne vous doutiez pas que ma vie de femme au foyer était aussi trépidante et que mes actes bien que totalement justifiés, pouvaient paraitre aussi louches vus de l’extérieur.

Une rediffusion aujourd’hui car, si tout va bien, dans la semaine, je publierai la suite sous la forme d’un autre jeu d’écriture, avis aux amatrices…


 

Qui osera relever le défi et inviter l’inspecteur dans sa vie ?

 


 

 

 

 

La visite de Justin Bieber

Crédit photo : http://www.boxartist.com/justinbieber/

 

La preuve que mon blog de Maman est carrément au top ces temps-ci, c’est que l’autre jour, Justin Bieber lui même, est venu frapper chez moi pour avoir des conseils.

Je n’étais pas du tout mal à l’aise de lui ouvrir quasiment nue, seulement vêtue de mes Dim-up, car lui même était carrément à poil, suivi par la dizaine de bimbos qui lui collent toujours aux fesses.

Jusque là rien de bien extraordinaire me direz-vous, je regrette quand même de ne rien avoir filmé du tout, vous ne pourrez pas voir la vidéo de notre formidable échange sur Youtube.

En fait, il voulait des conseils pour son régime car il pense avoir quelques kilos à perdre (moi j’aurais plutôt dit qu’il lui manque un peu de plomb à un endroit précis mais bon…)

Avec ma légendaire courtoisie je lui ai dit :  » hé Justin, y’a pas marqué Doctissimo sur mon front, et t’as pas des devoirs à faire plutôt que de déranger les mères au foyer rangées ? »

Visiblement peu habitué à être ainsi renvoyé dans ses buts, il a piqué une grosse colère, s’est roulé par terre et s’est même fait pipi dessus !

Et puis… je me suis réveillée, maudissant à moitié Maman@home et ses défis saugrenus… Comment veut-elle que je place tous les mots en orange dans un billet sans passer ( encore une fois) pour une folle ???

 

 

Vu les vents que j’ai pris avec les blogs awards, je ne tague personne en particulier, mais si vous voulez relever le défi, signalez le dans les commentaires.

La vie trépidante d’une femme au foyer

 

 

Ma vie est ce qu’elle est, la plupart du temps, je l’aime comme ça ou alors je fais les changements nécessaires, mais pour beaucoup je ne suis qu’une femme au foyer au service de ses enfants voire de son mari. Une vie banale en quelque sorte, ponctuée par la rupture de stock de brocolis à la supérette du coin, ou par le cauchemar du petit dernier.

J’admets que, outre le fait que je fais plein de choses en plus d’élever mes enfants (et mon mari), la routine peut parfois paraitre bien fade…

Enfin c’était jusqu’à ce que l’inspecteur « jvoitou » n’entre dans ma vie par le biais d’un jeu d’écriture donc les règles étaient simples : décrire une journée ou une partie de votre journée à la façon d’un rapport de police, écrit par quelqu’un qui vous aurait pris en filature.

Et voici donc le rapport de l’inspecteur « jvoitou » qui prouve à quel point ma vie de femme au foyer est trépidante, étonnante voire suspecte, limite dangereuse !

Rapport 16800523 _ filature du 22 mars 2011_personne surveillée : Béalapoizon

16h30 : Elle a récupéré ses enfants à l’école comme chaque soir depuis que je l’observe. Ce qui est surprenant c’est que malgré le beau temps, ce soir  là ils sont rentrés tous les trois dans la maison sans profiter du jardin, de la balançoire comme ils le font dès qu’il y a du soleil.

17h50 : Encore plus surprenant, ils sont ressortis tous les trois avec une grosse enveloppe marron qu’elle a mis dans le coffre, un gâteau et une chemise cartonnée qu’elle a posés sur le siège passager pendant que les enfants s’attachaient à l’arrière.

Elle s’est garée rue du Chat botté, ils ont sonné plusieurs fois à tour de rôle au numéro 11.

Elle a appelé quelqu’un avec son téléphone portable mais n’a pas parlé.

18h00 : Une femme et deux filles sont arrivées et tous sont rentrés au numéro 11 avec le gâteau, la chemise cartonnée mais sans l’enveloppe.

18h10 : Elle est ressortie seule, préoccupée, tendue et elle est partie à pieds vers le centre ville.

18h15 : Elle a embrassé deux femmes qu’elle a suivies dans l’école élémentaire du village.

20h20 : Elle est ressortie visiblement très contrariée et accompagnée de la femme du 11 ( que je n’avais pas vue arriver), elles sont retournées dans la rue du Chat Botté mais seule la mère des filles y est entrée.

20h25 : Ma cible, elle, s’est dirigée vers sa voiture, dans le coffre de laquelle elle a récupéré la grosse enveloppe. Elle est partie en tournant le dos au numéro 11, sans récupérer ses enfants et arrivée place du  » jeu de paume », elle a jeté l’enveloppe dans une poubelle.

20h30 : Elle a sonné au n°11 et s’est engouffrée à l’intérieur dès que l’interphone a grésillé.

20h45: Elle est ressortie avec ses deux enfants, un énorme carton de papier, un livre, et ils sont repartis

20h50 : Ils sont rentrés chez eux. D’après les lumières je sais qu’elle est dans les chambres des enfants, elle doit les coucher.

20h55 : Je fouille la poubelle, ressort l’enveloppe marron sur laquelle est écrit  » pour les enfants pauvres ». J’ouvre et je découvre une quinzaines de sucettes en caoutchouc et un accroche-sucette. Je n’y comprends rien…

Pourquoi écrire  » pour les enfants pauvres » et jeter à la poubelle ensuite ?

Et surtout : pourquoi dans une poubelle de cette place et non pas tout simplement chez elle ?

Il va falloir que j’enquête !

Avouez que vous ne vous doutiez pas que ma vie de femme au foyer était aussi trépidante et que mes actes bien que totalement justifiés, pouvaient paraitre aussi louches vus de l’extérieur.

Je taguerai bien Sophie L qui a l’habitude de ce genre de jeu d’écriture mais je ne sais pas si elle me lit toujours, alors je vous prête Monsieur « Jvoistou » que celles qui voudraient lui faire rédiger un rapport se dénoncent dans les commentaires.

Qui osera relever le défi et inviter l’inspecteur dans sa vie ?


EDIT de 17h00 : Elles se sont inscrites pour recevoir l’inspecteur :

Galinette , BBflo , Jaydeedwa.

Ptisa , Fofie, Cécile et Alo ont déjà été suivies et ça vaut le coup d’oeil !