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Alors l’internat ?

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Coucou mon chéri,

Tu termines ta seconde semaine loin de nous et tu as l’air de plutôt bien t’adapter.

La preuve, un petit sms rapide le soir et basta… tu es bien occupé, tant mieux pour toi, tant pis pour moi.

Mercredi dernier tu m’as fait le grand bonheur de passer un coup de fil, et oui mon chéri, les téléphones portables ne servent pas que pour youtube et pokémon go, ils ont une fonction « appel ».

Ce n’est pas facile de communiquer car tu n’est pas seul, et j’imagine que tu dois jouer au « fort » pourtant tu m’as raconté que certains appelaient leurs parents tous les soirs…Bon je n’en demande pas tant mais des sms un peu plus détaillés que « oui » « ça va » « bonne nuit » me plairaient bien.

Toi, tu n’as pas trop le temps de parler car après tu vas faire du « renfo » (renforcement musculaire) avec tes copains … ( mon dieu déjà qu’à 9h00 le matin j’ai du mal à faire mes abdos alors le soir après dîner… renforcement musculaire… heuuu). Le pire c’est que vous êtes plusieurs à faire cela, normal, un dortoir de 9 sportifs, 8 judokas, 1 « footeux » (le pauvre) c’est un nid de fous des muscles !

Si je me réjouis que tout se passe bien pour toi, cette deuxième semaine a été d’une longueur inimaginable ! Pourtant tu me connais, je ne m’ennuie jamais, j’ai toujours plusieurs projets en cours, 10 000 choses à faire et j’ai de légères tendances à l’hyperactivité.

Malgré tout, quelque chose me chagrine, pas forcément dans la journée mais vers la fin de l’après-midi, à l’heure ou tu devrais rentrer.

Ce qui est dingue c’est que l’an dernier, j’attendais ton retour du collège avec impatience et assez rapidement on s’engueulait, soit parce que tu avais fait le couillon en classe soit à cause des devoirs.

Tu as pris de bonnes résolutions et donc au collège tout à l’air de bien se passer, tu découvres l’espagnol que tu adores et c’est chouette je vais pouvoir t’aider (même si tu trouves que je n’ai « pas l’accent »).

Bref tu as l’air motivé et ça me plaît, j’espère que ça va durer car l’année va être longue, réveil à 5h30 le lundi matin pour prendre le train, cours normaux toute la journée, 5 heures de judo par semaine, la vie en communauté … tout cela va être bien fatigant sans compter les compétitions qui vont bientôt commencer.

Ce soir tu rentres (enfin) et ma journée en sera illuminée mais je dois faire attention à ne pas trop te chouchouter car dimanche dernier tu n’avais plus trop envie de repartir car « c’est bien à la maison », normal, on t’a foutu une paix royale, tu n’avais que très peu de devoirs et je t’ai câliné dès que je te croisais dans la maison.

Il va falloir que je me force à être un tout petit peu désagréable, afin que tu ne regrettes pas trop la maison (tu me connais, je devrais y parvenir aisément), en même temps, c’est très tentant de te cocooner alors que tu as été loin toute la semaine …

Aller, vivement 17h15 🙂

Hop en pension !

L’année dernière Grand Monstrou est entré en 6ème et si nous avions pu constater quelques changements pendant sa dernière année d’élémentaire, je dois dire que pendant la 6ème nous nous sommes pris la pré-adolescence en pleine poire !

Tous, nous et lui !

Nous parce que nous ne reconnaissions plus notre fils ( mon bébéééé) et lui parce qu’il était coincé entre le petit et le grand, souvent d’ailleurs,  je parle de lui comme du « petit-grand ».

Dire qu’il nous a fait une 6 ème pourrie n’est pas une exagération, entre les épaules qui se redressent, le côté « kéké » qui se développe pour « faire sa place » (parce qu’il y avait une ambiance légèrement pourrie dans son collège et parce que les garçons de cet âge sont plutôt stupides) et le farniente concernant les études… on a bien morflé !

Au début j’étais ravie, il avait de supers profs et « même que » jusqu’en Novembre les profs l’aimaient bien, séduits par son « potentiel ». Après ils ont carrément déchanté et nous aussi … Que ce soit au niveau du travail fourni ou du comportement … tout a déconné et j’entretiens désormais une relation tout particulière avec le Principal qui m’appelait régulièrement !

Qui dit « potentiel » dit bonne nouvelle: « il a des facilités » en langage adulte, et bonne nouvelle « pas besoin de se fouler » en langage pré-ado.

Les séances de devoirs étaient un supplice et je ne compte pas le nombre de fois ou j’ai gentiment annoncé, crié, hurlé « si ça continues je te colle en pension ».

Alors, chères collègues Mamans, faites très attention à ce que vous souhaitez, aux menaces que vous proférez, parce que nous y sommes : mon bébééééééé part en internat !

Non, ne sortez pas les tomates pourries, ce n’est PAS une punition et même … il s’agit de SON choix.

Monsieur pré-ado qui n’a pas encore 12 ans, part faire une cinquième sport-étude, section judo (sa passion).

C’est donc une très belle opportunité (dont je vous ai déjà parlé), le collège semble bien, il sera « maté » dès le moindre écart de comportement par une « privation » de judo et ça, ça risque de le faire réfléchir.

Et surtout surtout (là y’en a qui vont me détester), les devoirs seront faits dans la semaine afin qu’il puisse participer aux compétitions le week-end. (yeahhhhhhh)

J’envisage d’envoyer tout de suite des antidépresseurs au pauvre surveillant qui sera en charge des devoirs, mais clairement je suis ravie !

Plus d’engueulades le soir, plus de hausse subite de tension, plus de cris, de pleurs, de menaces etc.

Heuuu mais y’aura plus de bisous non plus, plus la possibilité de faire le point sur sa vie tout en promenant le boxerfou, je ne pourrais pas déceler à son expression s’il a passé une bonne journée ou pas… je devrais me contenter de SMS…Je ne pourrais pas décrypter dans les petites paroles du dîner s’il y a un problème avec tel ou tel copain.

Trois mois que je m’y prépare… trois mois que je liste tous les points positifs et que je suis sûre et certaine que nous avons tous pris la bonne décision et là …

Ben là nous sommes un peu au pied du mur et j’avoue que j’angoisse un peu… Grand Monstrou c’est mon premier bébé, c’est lui qui a fait de moi une Maman et je n’avais pas du tout prévu qu’il quitte le nid aussi tôt.

Pourtant qu’est-ce qu’il a pu m’agacer pendant sa 6ème … mais là il va juste me manquer, et manquer à son père, son frère… ( beaucoup à son frère).

C’est super court les weekends, surtout si tu pars une partie du dimanche en compétition… (bon c’est moi le taxi, je pourrai donc le titiller pour savoir ce qui se passe)

Je dois être forte pour lui, car c’est lui qui va affronter le plus de nouveautés, de défis, mais nous à la maison on va se retrouver famille boiteuse, il va nous manquer un élément, un morceau et pas le moindre !

Alors je vous souhaite une bonne rentrée à tous et toutes, parents, enseignants, enfants mais surtout à mon bébé poussin  Pré-ado !

Si tu me lis je te souhaite plein plein de bonnes choses, une super année sportive ET studieuse et compte sur moi pour te chouchouter le week-end pour recharger les batteries.

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Vogue mon fils …

Une journée avec le pré-ado

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Lundi je devais aller porter le dossier d’inscription de Grand Monstrou dans son nouveau collège.

Comme il n’a plus cours je lui avais proposé de venir avec moi, il me reproche souvent de ne pas passer assez de temps seule avec lui et j’avais pour objectif de le rhabiller un peu pour sa future année scolaire.

Atteint d’une mononucléose ET de pré-adolescence cet enfant dort environ jusqu’à midi tous les jours mais là je l’avais prévenu que je le réveillerai à 10h00 (ça va l’aube ne blanchit plus la campagne à cette heure là).

Lundi 10h00 donc je le réveille très difficilement… Comprenez que je dois faire plusieurs rappels avant de voir débarquer un véritable zombie au rez-de-chaussée. Zombie mal luné de surcroit,  qui ne souhaite pas « petit-déjeuner » car il est trop fatigué…

Il est donc passé de la position horizontale dans son lit, à la position horizontale, sur le canapé, entortillé dans une couverture, grommelant qu’il y avait trop de lumière, de bruit etc.

Bref, tant pis pour le ptit-dèj, je suis une mère super cool, je lui annonce que nous nous arrêterons au Mc do en arrivant dans la ville de son collège. Borborygme non pas de ses intestins mais de sa bouche que je considère comme un acquiescement doublé d’un léger enthousiasme.

NDLR : Oh toi jeune Maman qui peine à comprendre son bébé de deux ans, sache qu’à 11 ans il va perdre tout le vocabulaire durement inculqué ces dernières années pour des «  ouaich » « j’avoue » « trop pas juste » etc.

Mais revenons à nos boutons, heuu nos moutons, enfin bref notre ado échoué sur le canapé.

Toujours cool ( je lutte pour le prix de la mère « trop » cool), je signale à mon enfant adoré que nous allons bientôt partir et qu’une arrivée en pyjama avec la coupe rasta que ses cheveux ondulés prennent durant la nuit ne ferait peut-être pas une super bonne première impression dans son futur collège.

SOUPIR… « ouitinquiètejemeprepare » marmonne-t-il en se tournant dans sa couverture.

A 10h45 je ne m’inquiète plus je râle et je menace de partir sans lui :

« ah non hein je ne me suis pas levée si tôt pour rien »… (dit le ptit gars qui va se lever et surtout ME lever vers 6h00 chaque lundi matin pour aller prendre son train).

Il consent donc à adopter une position assise car oui, le pré-ado a atteint un degré de motricité qui lui permet de s’habiller assis, ce que ne savent pas faire nos chers bambins de deux ans.

Passons sur le choix de la tenue … une espèce de sarrouel/jogging à mi-mollets, ses gros baskets, un débardeur. Manquent la casquette et les lunettes de soleil je pense que le pré-ado dans un accès d’intuition a senti que ça ne passerait pas…

Bref, 11h10 nous partons, ce qui est plutôt pas mal puisque je lui avais annoncé un départ à 11h00 tout en me disant qu’il fallait qu’on parte à 11h30. (Oui les mères mentent parfois, mais on y est obligées!)

Dans la voiture, le pré-ado est d’une humeur massacrante et j’avoue que ça commence légèrement à me gonfler. En plus comme à chaque fois c’est la guerre de la radio. Nous choisissons la station chacun notre tour, sachant que si après la chanson de ma station il y en a une seconde que j’aime bien, je tente de le convaincre de ne pas changer.

Je commence par la manière douce, puis je deviens légèrement autocrate : c’est MA voiture, c’est MOI qui conduis donc on écoute MA chanson … non mais oh !

Bien évidemment cela n’améliore pas son humeur.

Après 80 longs kilomètres dans cette bonne ambiance d’amour et de reconnaissance filiale nous arrivons au mac do. Hourra il fait soleil, je retrouve ma bonne humeur et je propose de manger en terrasse.

Mauvaise idée : la table est mouillée ça le contrarie (ben on l’essuie on n’est pas handicapés) et surtout le pré-ado en débardeur à froid. Bon j’avoue ça caille … mais nous sommes en tête à tête, en terrasse, on mange un truc qu’il aime bien .. j’aimerais voir passer un peu de joie sur le visage de mon garçon.

Il faudra attendre le sunday caramel pour lui tirer un sourire. Ahhhh il est content ! Le pré-ado est donc encore capable de ressentir des émotions positives : je suis sauvée.

Forte de cette immense progrès, le sunday à peine avalé j’entraîne ma souriante progéniture au magasin du coin pour lui acheter un jean. (Et oui, chères Mamans de filles il y a des enfants qui n’aiment pas acheter des habits).

Là le visage se referme complètement :

« nan mais j’ai trop mangé je peux pas essayer de pantalons maintenant, et puis je suis fatigué » (elle a vachement bon dos la mononucléose je trouve).

Sachez que moi-même j’ai horreur de faire les boutiques de vêtements, alors quand ce n’est même pas pour moi… imaginez…

J’argumente qu’ensuite nous n’aurons pas le temps de chercher des jeans, j’enrobe la chose « pour une fois que nous ne sommes que tous les deux », échec, l’ado boude.

Pour information il a DEUX jeans seulement, deux jeans noirs déchirés, coupés, moches. (en fait il en a plein d’autres dans son armoire mais ils ne conviennent pas à  son « style »).

Autre information, nous avons déjà passé un certain temps à la recherche d’un jean mais il se trouve que la mode est aux jeans bleus et que soi disant les jeans bleus ne lui vont pas. ( je suis incapable de vous retranscrire ses arguments, la pauvre quadra que je suis n’en a pas saisi la logique).

Bref, on trouve UN jean noir qui malheureusement ne lui va pas. On repart avec un tee-shirt encore noir et blanc, encore avec New-York dessus…il en a déjà trois ou quatre…

Nous reprenons la voiture, et arrivons au collège à 14h02 … les inscriptions se font de 14h00 à 19h00 mais il est contrarié et me tape un scandale parce que nous sommes en retard.

Je m’en moque, je prend déjà sur moi pour déposer ce P… de dossier dans ce P… de collège qui va me voler mon fils 5 jours par semaine, alors même à 14h02 je suis large !!!

Là, nous attendons un peu mais franchement pas longtemps et l’ambiance se détend, il a vu le foyer, les tables de ping-pong, les baby-foot, il patiente en me racontant des blagues.

Nous sommes accueillis par une surveillante super cool qui termine de le mettre de bonne humeur et qui en plus nous trouve quelqu’un pour nous faire visiter le collège que nous ne connaissons ni l’un ni l’autre.

Mon petit cœur de Maman est rassuré, il a l’air très bien ce collège, ils sont bien organisés pour les repas (contrairement à son collège actuel), les toilettes sont accessibles tout le temps (contrairement à son collège actuel) et comme il sera interne il sera super bien encadré.

Nous repartons de bonne humeur tous les deux, j’en profite pour retenter le jean dans un autre magasin mais toujours pas de noir…

Le retour se fait dans une très bonne ambiance pendant les 15 premières minutes, ensuite il dort…

En arrivant il est de bonne humeur et et me remercie de l’avoir emmené dans son futur collège… et il file rejoindre ses copains.

C’était plutôt un bon moment malgré les bouderies, et mon cœur se serre déjà à l’idée que ces journées à deux se feront de plus en plus rares parce que

– quoi que je fasse les copains sont vachement plus cools et intéressants que moi.

– A partir de Septembre il passera CINQ jours par semaine ailleurs, loin !

Ouf, il y aura plein plein de compétitions de Judo où je me ferai une joie de l’accompagner, de faire des kilomètres chaque dimanche et la guerre de la musique dans la voiture, de stresser pendant les combats et de ramener un vainqueur ravi ou un perdant déprimé.

Le blocage

dossier

Nous avons bataillé pour l’avoir ce dossier et voilà plus de deux semaines qu’il est là se déplaçant du coin de la table au piano, et que je ne le remplis pas.

Tout à commencé avec un stage de Judo de Grand Monstrou à l’autre bout du département en février. Là ils lui ont parlé de ce fameux collège qui avait une section sportive de judo.

OUF à ce moment là, ça ne disait absolument rien à Grand Monstrou qui ne voulait pas “changer de vie”.

Mais pendant les vacances de Printemps, il a refait un stage et là on lui a dit qu’il devrait vraiment envisager de s’inscrire dans cette section judo.

Si je ne vois pas d’inconvénient à ce que Grand Monstrou fasse plus de judo (tant qu’il étudie correctement) cette fameuse section judo a un défaut majeur : elle se situe à 80 km de la maison et donc forcément s’il est inscrit là-bas ça veut dire : internat.

Vous le sentez le stress de la Mère hélicoptère qui va perdre son grand bébé? Au début j’avais carrément une boule dans la gorge rien que d’évoquer cette possibilité.

Mais Grand Monstrou était super motivé, il a passé le reste des vacances à faire du sport pour se muscler et se renforcer, il avait pris sa décision, il voulait y aller.

Gloups… c’était le moment d’accepter le choix de mon fils même s’il ne me convenait pas.

Et puis cette année de 6ème a été particulièrement rude pour nous tous, au point que nous en sommes arrivés à nous engueuler plus souvent qu’à passer du bon temps avec Grand Monstrou.

Nous éloigner nous fera sûrement du bien.

J’ai donc demandé les formulaires pour postuler dans la section judo, envoyé les bulletins de Grand Monstrou et je l’ai emmené au test sportif (là déjà, petit acte manqué je me suis trompée dans l’heure et donc j’ai amené mon fils le ventre vide car nous devions manger sur place avant d’y aller et comme je m’étais mélangé les pédales, nous n’avons pas eu le temps).

Ensuite a débuté une longue attente, entre l’espoir qu’il soit pris et les crises d’angoisse à la même idée.

J’ai eu largement le temps de lister tous les avantages et les inconvénients d’un départ en internat.

+ Grand Monstrou est super motivé, il adore le judo et sera plus stimulé pour bosser s’il fait quelque chose qu’il aime

– L’établissement est à l’autre bout du département, en cas de problème j’y suis en 1h15 sauf s’il y a de la neige, des inondations, des tornades ou une manifestation de kangourous en colère.

+ L’internat impose une étude surveillée de 1h30 chaque soir : quelqu’un d’autre va gérer les devoirs qui se terminent systématiquement en hurlements ici.

– Ca va bouleverser tout l’équilibre familial, déjà qu’on n’a pas souvent l’honneur d’avoir Mr Poux à la maison, on va se retrouver à deux avec Petit Monstrou qui va souffrir de l’absence de son frère (et me parler tout le temps sans interruption).

+ Les semaines passent vite et nous serons contents de nous retrouver

– les week-ends passent encore plus vite, ne vais-je pas perdre le lien avec mon fils?

+ Grand Monstrou est déjà parti en colo, en stage, il est très sociable il se fera de nouveaux amis.

– Il m’a avoué que les gens qui se moquaient de ses cheveux longs il ne le tapait pas, non non c’est interdit, il les attrape pas le tee-shirt et les colle au mur… (alors là, j’ai beugué, je n’ai pas réussi à lui faire comprendre que ce n’était clairement pas la bonne solution il trouve que ça marche plutôt bien).

+ il a tellement fait le C* en 6ème que plus aucun prof de son collège ne le supporte.

– Donc il FAUT que ça marche dans son nouvel établissement sinon le retour sera bien compliqué.

+ Je vais avoir plus de temps libre (enfin si Petit Monstrou ne me parle pas tout le temps)

– je vais passer un certain nombre d’heures à tourner en rond en me demandant si tout va bien…

La lettre d’acceptation est arrivée, nous étions tous très contents pour lui, après des jours de «  grognonnerie » Grand Monstrou avait le sourire jusqu’aux oreilles.

Et puis le fameux dossier final est arrivé… Mon bébé n’aura pas encore 12 ans qu’il sera déjà en internat, nous allons déposer le dossier demain il va peut-être falloir que je me décide à le remplir…

Bon aller, je vais faire des exercices de respiration pour me calmer un peu et parvenir à ouvrir mon stylo …