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Up and down d’Avril

Le mois d’Avril est terminé, un mois plein d’émotions (bonnes et mauvaises), de découvertes (9 jours en Chine) et de soleil (enfin !), je renoue donc avec les « Up and Down » que j’avais un peu laissés de côté.

MAXI UP : 9 jours en Chine dont 7 en amoureux avec mon Poux, non seulement on s’en est mis plein les yeux en découvrant de magnifiques lieux, mais en plus ça nous a fait un bien fou de nous retrouver à deux, en couple, comme au bon vieux temps … Finalement c’est bien d’avoir un mari qui voyage tout le temps, ça permet de le suivre de temps en temps !

Down : A peine rentré de Chine, le Poux est reparti pour une semaine en Corée, puis après moins de 24 heures à la maison il est reparti aux USA… Les monstroux réclament leur Papa qu’ils n’ont vraiment pas beaucoup vu ces dernières semaines…

UP : j’ai survécu au tournage de l’émission Paroles de Maman, un vrai plateau, de vraies caméras, un vrai micro….

Down : Je devais parler des tests produits, on a refait la prise trois fois, à la fin j’étais tellement crispée qu’on aurait dit une Chips sur un canapé.

Up : Après l’émission j’ai déjeuné avec E-Zabel, on a tellement de points communs qu’il n’y a eu aucune gène, c’était simple, très sympa et on a papoté tout le temps.

Down : C’était bien trop court et j’ai oublié de lui demander un autographe ( ben oui quoi, c’est une vraie blogueuse !)

UP : vendredi nous avions rendez-vous à mi-chemin entre mon département  glacial  et infesté par le blé ( pour rappel je suis allergique au Gluten) et la Charente Maritime dont j’ai passé 17 ans à vouloir me barrer et où je rêve maintenant de m’installer ( oui vous pouvez le dire : je ne suis jamais contente !).
Bref, nous avons déjeuné dans un VRAI restaurant et les Monstroux se sont exceptionnellement bien tenus

Down : quand même un ptit accro, au beau milieu du repas  la douce voix aux décibels multiples et bizarres  de Petit monstroux a traversé le silence religieux de la salle en train de s’activer des mandibules : Dis Maman combien tu pèses ?

( je ne dis jamais «ta gueule», à personne, je trouve ça laid, mais là j’avoue j’y ai pensé, particulièrement quand tous les clients ont tourné la tête vers moi dans l’attente de ma réponse)

UP : Ce mois-ci nous avons enfin  terminé d’équiper la maison de portes- fenêtres étanches et de volets roulants, après plusieurs mois d’attente et des complications, d’ailleurs pour se faire pardonner et nous remercier de notre fidélité, l’entreprise nous a offert une télécommande universelle, un seul clic et on ferme tout. Ravis d’avoir tous nos volets, on a installé les enfants devant un DVD  et on s’est planqués  dehors pour arroser ça…

Down : les enfants ont fermé les volets… TOUS.

 

 

 

Edit : j’allais oublier, ce billet répond à Virginie qui voulait savoir comment s’était passé notre mois d’Avril.

Taxi Pékinois

Le lundi, pendant que Mr Poux était parti en déplacement professionnel j’ai continué ma visite des « incontournables» lieux et monuments de Pékin.

J’ai d’abord visité le «  Lama Temple »

 

Et puis j’ai beaucoup beaucoup marché pour me promener, m’imprégner de l’ambiance des rues et rejoindre les fameux «  hutongs » qui sont les ruelles historiques de Pékin dont beaucoup ont été rasées durant le plan de réaménagement urbain de la ville et qui sont maintenant protégées par des organismes de protection du patrimoine tel l’Unesco.

Outre le fait que j’ai fait des tours et des détours explorant des ruelles que je n’étais pas censée emprunter j’ai fini par me retrouver très très loin de l’hôtel avec très très mal aux pieds.

La station de métro la plus proche était bien loin de là  et j’étais en train de me demander si j’essayais d’attraper un taxi lorsque l’un deux à failli me rouler sur les pieds. J’aurais du me méfier, mais non, je l’ai hélé, je lui ai montré l’adresse de mon hôtel et nous sommes partis dans une folle course pour rejoindre mon quartier d’adoption.

Sachez que lorsque vous traversez une grosse avenue à Pékin, même si le signal est vert pour les piétons  vous risquez de percuter un des nombreux vélos qui sont partout et considèrent que les feux tricolores sont réservés aux voitures. Visiblement les mobylettes sont également exemptées du code de la route, il n’est donc pas rare que vous deviez vous arrêter en plein milieu de l’avenue sous peine de vous faire rouler dessus. Les taxis non plus ne respectent pas le signal vert des piétons, vous pensez être dans votre droit de  traverser en toute sécurité mais non, en fait dans cette ville, si vous avez besoin de traverser, c’est à vos risques et périls. Si par manque de chance, le feu passe au rouge pendant votre traversée, ne paniquez pas (mais surtout ne bougez pas d’un poil) les voitures vous contourneront, parfois en vous rasant , souvent en forçant le passage à un autre véhicule mais vous ne risquez rien, il semblerait qu’ici «  même quand ça ne passe pas, ça passe ».

Je l’avais très vite remarqué en circulant à pied et je faisais bien attention de toujours traverser en suivant des « locaux » afin de savoir quand il fallait se précipiter, quand il fallait s’arrêter au milieu et surtout où, la politique de circulation semblant être «  le piéton n’est jamais prioritaire ».

Mon taxi driver n’échappait pas à la règle, nous avons essayé d’écraser une bonne vingtaine de personnes sur le trajet, nous avons failli nous manger un bus (c’est gros un bus) qui a fini par s’arrêter à quelques millimètres de ma fenêtre lorsqu’il a compris que notre voiture ne stopperait pas.  Je ne vous parle même pas du nombre de voitures que nous avons frôlées, grillées au virage, poussées sur l’autre voie etc.

Tout cela à grand renfort de coups de klaxon, car d’après ma petite expérience le conducteur Pékinois ne râle pas, ne grogne pas, ni n’insulte, il klaxonne !

Après la dixième collision évitée de justesse, et comme j’étais un peu préoccupée par le fait que mon estomac squattait dangereusement entre ma luette et mes  amygdales, j’ai tenté de lui expliquer que j’étais en vacances et donc pas pressée du tout, mais mon super chauffeur ne parlait pas un mot d’anglais , et lui devait être pressé ou stressé, il a donc continué sa folle course dans le trafic dense de Pékin.

Lorsque nous sommes arrivés (en un temps record) à l’hôtel, je n’avais plus du tout mal aux pieds, j’étais juste verte, prête à déposer un joli « french –vomi »sur mon conducteur  et ce n’est que par souci de la réputation internationale des Français que je me suis contenue.

Le lendemain, et malgré le coût dérisoire d’une course en taxi, j’ai pris le métro !

Et vous ? Vous avez déjà eu le mal des transports à un moment où il ne fallait pas ?

Bon appétit ! 津津有味

Dans les « hutong », petites ruelles traditionnelles chinoises, on peut se restaurer à tout moment.

Les vendeurs crient pour appâter le client qui ne se fait pas prier pour acheter l’une de ces délicieuses brochettes à consommer en poursuivant son chemin…

Oui, ce sont bien des scorpions et là vous voyez leurs petites queues redressées parce qu’ils sont VIVANTS ! Bien sûr si vous avez le courage d’en demander on vous les fera griller sur la plaque derrière, mais en attendant ils se tortillent sur leur brochette ce qui les rend pour certains encore plus appétissant et dans mon cas encore plus répugnants !

Si vous avez une grosse faim, vous pouvez opter pour de plus gros scorpions…

Ceux-là sont présentés déjà cuits mais ils attirent tout de même beaucoup de gourmands/gourmets.  Si comme moi, les scorpions vous dégoutent et que vous ne pouvez vous résoudre à y goûter, vous pouvez acheter d’autres sortes de brochettes :

A gauche et à droite ce sont des larves, ou des vers, comme je ne parle toujours pas Chinois je n’ai pas pu me faire expliquer ce que c’était, en même temps je n’avais absolument pas l’intention d’y goûter. Au centre ce sont de très jolis mille-pattes bleus, très certainement délicieux vu le nombre de gens qui en mangeaient en marchant…

Mr Poux pense que les grosses bestioles du milieu sont des chauve-souris, mais toujours à cause de la barrière de la langue, nous n’avons pas pu avoir confirmation d’autant plus qu’à chaque fois qu’on s’approchait, les vendeurs voulaient absolument qu’on achète une de leur spécialité.

Désolée, on ne voit pas très bien mais les répugnantes bestioles sur la droite sont des cafards… je précise qu’à cet endroit là de la rue et malgré les bonnes odeurs de grillades qui nous chatouillaient les narines, je n’avais plus faim du tout !

Oui, vous voyez bien ce sont des tarentules ! Personnellement je les préfère là, bien empalées sur une brochette que la dernière fois que j’en avais croisé, bien vivantes et traversant la route au Mexique à Chichen-Itza dans la région du Yucatán.

J’ai sélectionné ces photos parce qu’elles sont les plus  » surprenantes » pour nous Européens, mais je tiens à préciser que dans cette ruelle il n’y a que des stands de nourriture dont la plupart étaient appétissants : brochettes de viande, Kebab, stands de soupes, de poulet (enfin je crois) mijoté en sauce, stand de pâtes et même si les bestioles affichées plus haut ne nous ont pas ouvert l’appétit, les odeurs de la ruelle étaient fort alléchantes.

D’ailleurs pour terminer sur un touche plus « soft » voici quelques un des desserts que l’on pouvait acheter :

Je vous l’accorde, le maïs n’est pas vraiment un dessert mais les Chinois en raffolent, ils en mangent à toute heure du jour.

Hummm les bonnes fraises recouvertes de sucre !

A priori,  ces pots contiennent du lait, ce dont je ne suis pas sûre c’est si c’est juste du lait ou une sorte de yaourt liquide, c’est l’inconvénient d’être totalement illettrée et de ne rien comprendre aux idéogrammes expliquant la composition des pots.

Ici ce sont des brochettes « fraises-ananas » mais en fait ils proposent toutes sortes de fruits, recouverts de sucre à la façon des pommes d’amour. Il y avait peu de stands de fruit dans ce hutong qui semblait plus destiné aux plats de résistance, mais on peut acheter des brochettes de fruits à peu près partout dans Pékin, sur les grandes avenues, dans les centres commerciaux, à la sortie du métro…

Une fois rassasiés (ou pas !), on pouvait prendre la rue perpendiculaire à celle de la nourriture pour acheter (ou pas !) des souvenirs. Comme vous pouvez le constater, nous n’étions pas vraiment seuls !

Bon alors ? ça vous a ouvert l’appétit ou pas cette petite visite des spécialités chinoises ?

Apple talk…

Pékin 2h53 du matin :

-« bonjour  charmante petite pomme chinoise,

– …

– C’est rigolo, tu as exactement la même tête que tes cousines françaises,

– …

– Est-ce que tu es plus radioactive qu’elles parce que tu étais encore plus proche de Fukushima ?

– …

– Comment as-tu grandi ? Combien de pesticides as-tu planqués sous ta jolie robe rouge pour avoir cette bonne tête là ?

– …

– Non, ne dis rien, de toute façon, ton heure à sonné, mon réveil a beau me dire que c’est l’heure de dormir, mon estomac me crie qu’en France c’est presque l’heure  de dîner.

– …

– Tu as raison, ignore moi et reste murée dans ton silence, ça n’y changera rien, je vais te dévorer.

– …

– Tant pis si tu es pleine de cochonneries, tu es la seule chose relativement comestible de cette chambre d’hôtel et je meurs de faim.

-…

3h02  J’ai croqué la pomme…

…Jusqu’ici tout va bien !

Enfin je ne dors toujours pas…  En même temps j’aurai du me douter que ce n’était pas la pomme de Blanche Neige ( merci Christelle) … et puis je ne voudrais pas créer de rumeur ou d’incident diplomatique,  mais j’ai franchement l’impression que les pommes chinoises n’aiment pas les françaises… Vous avez vu un peu comme elle m’a snobée ?

Bon, je sais, vous attendiez surement d’autres clichés qu’une banale (mais savoureuse) pomme, alors voici ce que nous allons visiter demain, heu … tout à l’heure :

 

la cité interdite

 

Et  sinon, dans mon hôtel facebook et twitter sont des sites interdits et donc bloqués donc n’hésitez pas à partager ce transcendant billet !