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Oenobiol : ma cure d’Automne

Chaque automne, nos cheveux se font la malle, abîmés par le soleil de l’été, fatigués par les nombreuses baignades dans des piscines chlorées ou des océans trop salés, ils tombent par millier.

Si je n’ai pas les problèmes de certains mâles que l’on pourrait qualifier de dégarnis trop tôt (et je ne cite personne n’est-ce pas Ludo et Mr Poux), chaque automne, je vois mes cheveux rester sur la brosse ou pire, par terre dans ma salle de bain.

Mon autre problème c’est que j’adore me faire les ongles mais que mes ongles détestent le vernis, je ne les ronge pas (un défaut que je n’ai pas mais je vous rassure j’en ai des milliers d’autres), mais chaque fois que je me fais plaisir et que je les colore ajoutant un ptit sticker pour décorer, ils cassent, se dédoublent et zou, dehors la manucure, voilà les mains de chef de chantier…

Depuis plusieurs mois j’avais en réserve deux boites d’Oenobiol « capillaire fortifiant » , beauté des ongles et des cheveux, un complément alimentaire à base de zinc, de cystine et de cuivre, c’était le moment où jamais de l’utiliser.

oenobiolProduits offerts : merci !

 

Du coup depuis 15 jours, chaque matin je prends ma dose d’oenobiol, deux gélules avec mon petit déjeuner et en seulement 15 jours mes ongles sont fortifiés, beaucoup moins cassants et j’espère pouvoir les revernir très prochainement.

Pour les cheveux je ne vois pas encore la différence au niveau de la chute mais ils sont déjà plus doux, comme plus fermes donc je me dis que c’est tout bon et là je me demande si je peux éventuellement donner de l’oenobiol à Grand Monstroux qui a les cheveux mi-longs et frisés et qui en perd absolument partout dans la maison …

Oenobiol c’est tout une gamme de complémenst alimentaires pour la santé, ils ont commencé par une gamme solaire mais on y trouve un peu de tout et je pense que le prochain produit que j’essaierai sera celui contre les poches sous les yeux.

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j’avoue aussi que le concept de la gélule à avaler me convient parfaitement, ça prend deux secondes le matin et hop, ça fait du bien !

 

Ce billet participe au mardi beauté de Parisienne Vincennes ( oui je sais qu’on est mercredi)

 

Mathilde

Mais pourquoi avait-elle accepté d’aller aider le mari d’une de ses copines, à corriger son mémoire d’Espagnol cet après-midi là ?

Parce qu’elle avait vécu plus de dix ans à Madrid, parce qu’elle aimait rendre service et surtout surtout, parce qu’elle ne savait pas dire non ! C’est  à cause de cela qu’elle se retrouvait devant la porte d’un quasi-inconnu  par ce bel après-midi ensoleillé, alors que justement ce jour là, elle n’avait pas ses enfants et qu’elle aurait pu tranquillement bouquiner lascivement allongée sur son bain de soleil.

C’est donc bien peu enthousiaste qu’elle sonna à la porte, en espérant que cette relecture ne lui prendrait pas trop de temps.

Lorsqu’il lui ouvrit elle remarqua immédiatement les traits tirés et les yeux cernés de quelqu’un qui est en pleine session d’examens, mais cela ajoutait à son charme.  Elle était d’ailleurs surprise de le trouver si attirant soudainement alors qu’elle l’avait croisé plusieurs fois devant l’école où ils avaient échangés des banalités sans qu’elle ne le trouve particulièrement séduisant.

Elle n’avait jamais prêté attention non plus à la chaleur qui se dégageait de son sourire, pourtant elle avait toujours eu un «  truc » pour les sourires et le sien était lumineux, frais et terriblement doux lorsqu’il la remercia d’être venue l’aider.

C’est à ce moment précis qu’elle a senti l’attirance, le désir monter en elle. Intérieurement elle se moqua d’elle-même, se comparant à une jeune midinette qui craquerait pour le premier venu, mais définitivement, le trouble était là. Elle avait même l’impression qu’il était partagé, car il était impossible qu’un homme d’une quarantaine d’années, en pleine ascension sociale, soit intimidé à ce point par son arrivée.

Il lui offrit un thé, qu’il lui servit avec des sablés, et ils s’installèrent devant l’ordinateur pour commencer leur lecture.  Bien évidemment, lire à deux sur le même écran exige une promiscuité propice aux frôlements d’épaules, ou de mains  sur la souris, et chaque fois il s’excusait doucement et s’éloignait un peu pour se rapprocher au paragraphe suivant.

Lorsqu’elle réfléchissait, elle tortillait inconsciemment une de ses boucles de cheveux, il lui fit remarquer que c’était amusant en remettant une mèche à sa place tout doucement, presque tendrement, lui frôlant  la joue au passage.  Elle reçut comme une décharge électrique à ce contact, et eut très  envie qu’il recommence. Elle se traita de nouveau de midinette car vraiment , elle ne savait pas ce qui lui arrivait, était-ce le temps orageux qui lui faisait perdre ses repères au point de s’émoustiller ainsi pour un inconnu ? Même pas un inconnu, pire, le mari d’une de ses copines !

Le mémoire était plutôt bien rédigé, elle n’avait à corriger que quelques erreurs de concordance des temps, mais  à chaque correction il hochait la tête comme un enfant pris en faute, avec une moue absolument adorable, qui lui donnait envie de le consoler.

Il n’avait pas terminé sa conclusion, elle se mit donc à taper quelques idées qui lui paraissaient convenir, il lisait par-dessus son épaule et elle pouvait sentir son souffle chaud  dans son cou.

Lorsqu’ils décidèrent ensemble que la conclusion ferait l’affaire, il la remercia chaleureusement pour son aide, riant de lui-même,  de son incapacité à terminer seul ce mémoire, de son manque de motivation pour cette formation interne qui lui permettrait pourtant une belle promotion.

Il lui offrit de nouveau un thé, cette fois ci dans le salon et s’installa juste à côté d’elle sur le canapé ou ils parlèrent de tout et de rien, surtout de rien d’ailleurs, comme pour retarder le moment de se quitter. Cette fois c’étaient leurs genoux qui se touchaient et chaque fois, elle se sentait troublée.

Jetant un œil à sa montre, elle annonça qu’elle devait rentrer, il avait l’air désolé en la raccompagnant jusqu’à la porte. Au moment de la laisser partir, il lui remit sa mèche de cheveux en lui caressant cette fois volontairement la joue.

«  Vous êtes sûre que vous ne voulez pas rester un peu ? »

Elle n’avait jamais su dire non …