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Mon fils ce diplomate !

J’avais besoin de m’absenter, je demande à la Maman du meilleur copain de Petit Monstrou si elle peut me dépanner et le faire déjeuner mercredi midi.

A table, il dit tout bas à son copain (mais pas assez bas) :  » je ne me souvenais pas que ta soeur était moche comme ça« . Tout le monde a entendu, même la demoiselle en question. (encore pardon pour lui jeune fille !)

Grand moment de solitude dans l’entrée de la maison lorsque la Maman du copain me raconte ça…

J’appelle Petit Monstrou pour le sermonner, pour une raison que j’ignore il était à quatre pattes sous la table ( oui oui il a 6 ans), il vient me rejoindre les mains tendues et me dit:

«  il va falloir que je me lave bien les mains à la maison parce que c’est plein de poussière chez eux« .

Payes ta honte !

Je ne sais pas si vous avez déjà essayé de creuser du carrelage avec vos pieds pour vous planquer dessous mais là, en cet instant de pure diplomatie enfantine, j’aurais voulu m’enfoncer sous le carrelage de l’entrée…

Je pense qu’il ne sera jamais plus invité chez ce copain…

La boulette de la rentrée ( rediff)

Ou comment foutre la honte à son fils pour les trois mois à venir ( au moins…).

Je ne parle même pas de ma coupe de cheveux aérodynamique de ce matin, je n’ai jamais rien pu/su faire de mes cheveux, les enseignantes de la maternelle s’y sont faites, et la maitresse de Cp a eu la grande bonté de ne pas ciller en regardant ma frange dressée sur ma tête. (Elle a tout de même marqué un temps d’arrêt… certainement pour se demander si c’était la dernière mode).

Je n’ai pas craqué, je n’ai pas fondu en larmes en hurlant « mon lapppppppppiiiiiiiiin » quand mon « petit-grand » s’est installé sur une GRANDE chaise avec un VRAI bureau, non je suis restée très zen, très « propre sur moi » !

La boulette date en fait du mois de juin. J’étais très fière d’être une Maman or-ga-ni-sée qui a fait ses courses de rentrée dès la fin du mois de juin, avant de partir en vacances et avant de perdre la fameuse liste des fournitures exigées par l’éducation nationale ( gratuite ? Humm) les enseignantes de CP.

Et le problème c’est ça :

Ou plus exactement ça :

Hier soir, alors que tout était prêt, les monstroux récurés, les habits de rentrée sortis, les affaires étiquetées, j’ai eu comme un doute… Je n’avais jamais demandé à Grand-Monstrou d’ouvrir lui-même l’énorme cartable qu’il avait choisi en juin pour sa première année à la grande école.

Et ben si, vous avez bien deviné : IL N’ARRIVE PAS A L’OUVRIR !

(Est-ce parce que les boucles sont dures, est-ce parce qu’il n’a jamais eu de telles fermetures… en tout cas le premier qui se moque de mon fiston dans les commentaires sera lynché au beau milieu de la blogosphère et croyez-moi y’a du monde sur la blogo en ce jour de rentrée !)

Donc là, j’imagine déjà la cata à l’école…

Enseignante : « Bon alors les enfants, j’avais demandé à ce que vous ameniez un peu de matériel pour la classe, on va le ranger dans les bureaux »

Brouhaha dans la classe, tout le monde étant ravi de montrer sa jolie trousse, ses supers feutres, le cahier de texte « Ben 10 »…

Grand Monstrou ne bouge pas, raide comme la justice sur sa chaise, il attends…

Enseignante : « ceux qui ont déjà amené la blouse de peinture, vous pouvez me l’amener, on va les ranger au fond de la classe ».

Tout le monde se lève sauf UN élève…

Enseignante « maintenant qu’on a bien tout rangé, sortez tous : vos ardoises et vos feutres »

Grand Monstrou n’a toujours pas bougé…

Enseignante : « que se passe-t-il Grand Monstrou, tu n’as pas amené d’ardoise ? »

L’enfant se décompose, au bord des larmes…

L’enseignante ( voix rassurante) : mais ce n’est pas grave, pour le premier jour je vais t’en prêter une ( sous entendu : purée ta mère a eu deux mois entiers pour se procurer une ardoise c’était pas bien compliqué si ?).

Et là, drame, mon Grand Monstrou fond en larmes en disant : « je ne saiiis paaaas ouvriiiir mon caaaaaartaaaaaaaable »

C’est sûr, ça le poursuivra jusqu’en CM2, il n’aura plus jamais aucun copain, aucune amoureuse, il sera seul, banni au fond de la cour, étiqueté pour les 4 ans à venir comme « celui qui ne sait pas ouvrir son cartable ».

J’en ai des sueurs froides !

Du coup nous avons passé une partie de la soirée à essayer de lui apprendre à ouvrir lui-même son cartable et malgré cet entraînement intensif, il n’y arrive toujours pas… je l’ai donc laissé à l’école avec son cartable déjà « déverrouillé » histoire d’éviter le drame ci-dessus, mais dès ce soir je vais m’acharner sur ce P…. de cartable de M…. histoire de rendre un peu moins dures ces deux fermetures rebelles qui menacent la vie sociale de mon fils !

Déjà qu’il aura un peu honte lorsqu’il sera au collège et que j’irai lui crier que je l’aiiiiiime, la face collée au grillage, faudrait pas que ça commence dès le CP !

Cette année nous avons retenu notre leçon et pris un sac à fermetures « éclair » pour éviter les problèmes, il reste juste à espérer que les fameux  » zips » tiennent toute l’année…

 

La boulette de la rentrée !

Ou comment foutre la honte à son fils pour les trois mois à venir ( au moins…).

Je ne parle même pas de ma coupe de cheveux aérodynamique de ce matin, je n’ai jamais rien pu/su faire de mes cheveux, les enseignantes de la maternelle s’y sont faites, et la maitresse de Cp a eu la grande bonté de ne pas ciller en regardant ma frange dressée sur ma tête. (Elle a tout de même marqué un temps d’arrêt… certainement pour se demander si c’était la dernière mode).

Je n’ai pas craqué, je n’ai pas fondu en larmes en hurlant «  mon lapppppppppiiiiiiiiin » quand mon «  petit-grand » s’est installé sur une GRANDE chaise avec un VRAI bureau, non je suis restée très zen, très « propre sur moi » !

La boulette date en fait du mois de juin. J’étais très fière d’être une Maman or-ga-ni-sée qui a fait ses courses de rentrée dès la fin du mois de juin, avant de partir en vacances et avant de perdre la fameuse liste des fournitures exigées par l’éducation nationale ( gratuite ? Humm) les enseignantes de CP.

Et le problème c’est ça :

Ou plus exactement ça :

Hier soir, alors que tout était prêt, les monstroux récurés, les habits  de rentrée sortis, les affaires étiquetées, j’ai eu comme un doute… Je n’avais jamais demandé à Grand-Monstrou d’ouvrir lui-même l’énorme cartable qu’il avait choisi en juin pour sa première année à la grande école.

Et ben si, vous avez bien deviné : IL N’ARRIVE PAS A L’OUVRIR !

(Est-ce parce que les boucles sont dures, est-ce parce qu’il n’a jamais eu de telles fermetures… en tout cas le premier qui se moque de mon fiston dans les commentaires sera lynché au beau milieu de la blogosphère et croyez-moi y’a du monde sur la blogo en ce jour de rentrée !)

Donc là, j’imagine déjà la cata à l’école…

Enseignante : « Bon alors les enfants, j’avais demandé à ce que vous ameniez un peu de matériel pour la classe, on va le ranger dans les bureaux »

Brouhaha dans la classe, tout le monde étant ravi de montrer sa jolie trousse, ses supers feutres, le cahier de texte « Ben 10 »…

Grand Monstrou ne bouge pas, raide comme la justice sur sa chaise, il attends…

Enseignante : «  ceux qui ont déjà amené la blouse de peinture, vous pouvez me l’amener, on va les ranger au fond de la classe ».

Tout le monde se lève sauf UN élève…

Enseignante «  maintenant qu’on a bien tout rangé, sortez tous : vos ardoises et vos feutres »

Grand Monstrou n’a toujours pas bougé…

Enseignante : «  que se passe-t-il Grand Monstrou, tu n’as pas amené d’ardoise ? »

L’enfant se décompose, au bord des larmes…

L’enseignante ( voix rassurante) : mais ce n’est pas grave, pour le premier jour je vais t’en prêter une ( sous entendu : purée ta mère a eu deux mois entiers pour se procurer une ardoise c’était pas bien compliqué si ?).

Et là, drame, mon Grand Monstrou fond en larmes en disant : «  je ne saiiis paaaas ouvriiiir mon caaaaaartaaaaaaaable »

C’est sûr, ça le poursuivra jusqu’en CM2, il n’aura plus jamais aucun copain, aucune amoureuse, il sera seul, banni au fond de la cour, étiqueté pour les 4 ans à venir comme «  celui qui ne sait pas ouvrir son cartable ».

J’en ai des sueurs froides !

Du coup nous avons passé une partie de la soirée à essayer de lui apprendre à ouvrir lui-même son cartable et malgré cet entraînement intensif, il n’y arrive toujours pas… je l’ai donc laissé à l’école avec son cartable déjà «  déverrouillé » histoire d’éviter le drame ci-dessus, mais dès ce soir je vais m’acharner sur ce P…. de cartable de M…. histoire de rendre un peu moins dures ces deux fermetures rebelles qui menacent la vie sociale de mon fils !

Déjà qu’il aura un peu honte lorsqu’il sera au collège et que j’irai lui crier que je l’aiiiiiime, la face collée au grillage, faudrait pas que ça commence dès le CP !

Ce billet participe au « défi mot » d’Angelita

La petite souris est repartie…. ( dans la saga : « les boulettes de Papounet »)

Petite, j’exigeais que l’on laisse un sandwich jambon-beurre au Père-Noël parce que c’était mon préféré (le sandwich) et qu’il lui fallait des forces pour continuer sa tournée . Papounet et son grand sens du sacrifice n’hésitait donc pas à s’envoyer un casse-croute après avoir réveillonné avec les adultes.

Lorsque mes dents de lait ont commencé à tomber, comme tous les enfants, j’ai attendu la petite souris, et pour la récompenser de ce qu’elle allait m’amener j’ai demandé à ce qu’on lui laisse un ptit morceau de fromage.
Pour éviter de déposer un bon vieux camembert qui pue sur le coin de ma commode Mamina a préféré l’option des apéricubes, qu’elle a installés sur ma commode et sur ma table de nuit afin que la Petite Souris trouve le chemin de mon oreiller.

Bien entendu, comme les veilles de Noël, les soirs de « souris » j’avais du mal à m’endormir et il fallait que mes parents attendent un grand moment pour déposer l’offrande de la souris en échange de ma dent.
Généralement le lendemain matin je me réveillais plus rapidement que d’habitude, comprenez que ces matins là, la grue qu’il fallait habituellement pour me sortir du lit n’était pas nécessaire.
Mais voilà qu’un matin « post-souris », je soulève précipitamment mon oreiller : RIEN. J’allume ma lampe de chevet pour vérifier : RIEN, enfin si, sur ma table de nuit et sur la commode les emballages vides des petits fromages laissés la veille.
-« Mamannnnnnnnnn la Petite souris est venue, elle a mangé les fromages, mais elle ne m’a rien laissé, et en plus elle a laissé les papiers !! » (d’habitude, la petite souris embarquait le fromage ET l’emballage).
Je ne me souviens pas si j’ai pleuré, mais en tout cas j’étais écœurée par cette souris gourmande qui avait boulotté mes ptits fromages sans me laisser quoi que ce soit sous mon oreiller.
Je n’ai pas vu le regard noir de Mamina sur Papounet lorsqu’elle ma expliqué que j’avais du gigoter pendant qu’elle était dans ma chambre et qu’elle avait du repartir précipitamment de peur que je ne me réveille pour de bon. Elle m’a consolé en m’expliquant qu’on remettrait ma dent sous l’oreiller le soir même et que la Petite Souris allait certainement revenir.
Je ne sais plus si j’ai remis des fromages le soir suivant, elle aurait vraiment mérité que non ! Tout comme Papounet qui, le dernier à se coucher, avait été chargé de déposer le petit cadeau sous mon oreille mais avait préféré grignoter les fromages dans ma chambre AVANT de s’acquitter de sa mission.
Avec le bruit de l’emballage alu des petits fromages, j’ai certainement bougé dans mon lit et Papounet a pris la fuite de peur que je ne le prenne pour la Petite Souris, ou plutôt que je réalise qu’il n’y avait pas de souris, car le jour où je confondrais mon Papounet avec une souris, j’aurais vraiment besoin de lunettes !