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La réhabilitation des petits pois

j’ai de la chance, mes Monstroux mangent de tout, ils  ne refusent aucun légume même si pour certains d’entre eux, les doses absorbées pourraient être qualifiées d’homéopathiques.

Les petits pois par exemple n’ont plus la côte en ce moment.

Par une belle soirée où les Monstroux avaient joué longtemps dans le jardin et où il fallait les doucher vite et dîner vite pour être tranquille plus vite ne pas les coucher trop tard, j’ai décidé de faire l’un des dîners rapides testé et approuvé : « bâtonnets de poisson-petits pois ». Ce fut un fiasco et j’ai couché les Monstroux absolument convaincue qu’aucun d’eux ne souffrirait d’indigestion dans la nuit.

Il faut dire que dans ma chasse au paraben, bisphénol et autres cochonneries utilisées dans l’emballage des aliments ( déjà infestés d’engrais/pesticides et autres produits chimiques voire de bactéries…) j’avais investi dans un sachet de petits pois bios congelés. Et lorsque, une fois les Monstroux récurés, « pyjamatés » leurs jolis postérieurs délicatement posés sur le canapé, leurs yeux rivés à la télé, je suis allée préparer mon dîner « vite fait », je me suis retrouvée confrontée à un léger problème.

 » Comment ça se prépare des petits pois congelés ? »

On a beau critiquer les conserves, dans l’optique d’avoir rapidement quelque chose à servir à deux Monstroux affamés qu’on souhaite restaurer puis coucher rapidement, c’est quand même extrêmement pratique !

Bon, sur le sachet y’a marqué  » faites bouillir de l’eau puis laisser mijoter 10 mn« . Vite ! Arrêter la cuisson des batonnets et m’occuper exclusivement des petits pois.  Un doute m’assaille : juste bouillis dans de l’eau ça va être fade non ? Bon tant pis, je teste comme ça, de toute façon il est tard il faut qu’on passe à table…

Les petits pois une fois « bouillis » sont ressortis vert fluo, très » fermes » pour ne pas dire  » durs » et franchement pas très bons… La réaction des monstroux fut immédiate et sans appel  » beuuuuurk , ils sont mauvais tes ptits pois, on dirait ceux de la cantine« .

S’ils en ont absorbé 10 chacun c’est un maximum, j’ai prétexté que j’attendais le Poux pour dîner pour passer mon tour, d’ailleurs je n’ai pas réussi à les lui refourguer lorsqu’il est rentré, les petits pois bios fluos sont allés nourrir le composteur…

Avis aux cuisinières expérimentées, la moitié du sachet nous attend toujours dans le congélateur, vos idées de recettes sont les bienvenues !

En attendant, à défaut d’en manger, on se régale d’histoires de petits pois !

Ce Petit pois-là d’Eric Battut est la charmante histoire d’un petit pois qui ne voulait pas être comme les autres. Le graphisme est simple mais superbe et on y aborde le thème de la différence sans avoir l’air d’y toucher. A lire dès deux ans ( à mon humble avis).

 

Et sinon, si vous avez envie de sourire, vous avez la délicieuse histoire de Yaël Delalandre : « Petit Pois » qui raconte l’aventure d’un petit pois fugueur qui voulait voler et sa rencontre avec  » la cuillère la plus sympa de la terre ».

Attention, ce livre requiert un accompagnement adulte pour préciser que toute tentative de reproduire l’histoire se soldera par une Maman furieuse ou l’exclusion de la cantine ! Vous pouvez également suggérer à vos enfants d’aller tester la méthode de Madame Delalandre directement chez elle !

Et si vous êtes las des ptits pois, vous pouvez aussi faire découvrir à vos enfants cette magnifique histoire de radis, succès garanti même pour les tout-petits.

Je vous souhaite un excellent mercredi, pour rappel vous pouvez gagner des brosses à dents et des dentifrices ici et une carafe Terraillon .

A bientôt !

LeS jourS ou j’ai empoisonné mes enfants !

Je vous le disais le concombre est mon ami. Jusqu’à jeudi dernier, j’étais très fière d’avoir élevé le concombre au rang de «  grignoti » que mes enfants grignotent (donc) avidement le soir en attendant le dîner.

Et jeudi je suis tombée là-dessus, le fameux article qui parle des  concombres tueurs venus d’Espagne.

Sueur froide… On fait une telle consommation de concombre que je suis sûre qu’on en a eu des «  Pepinos »( minute culturelle, Pepino est le nom espagnol  de concombre).

Seconde sueur froide, la semaine dernière mes Monstroux ont tous les deux été dérangés des intestins sans raison apparente.

Troisième sueur froide, la veille j’ai profité d’une promotion et acheté 3 concombres à un tarif préférentiel et autant je fais attention à la provenance des fruits autant je n’ai même pas regardé d’où venaient ces 3 concombres là ! ( j’ai vérifié, ils ne comprennent rien quand je leur cause en Espagnol, j’en conclus qu’ils sont bien français : aucune compétence pour les langues étrangères )

De toute façon,  grâce à Jegoun , me voilà totalement rassurée, je le cite «  le bureau interministériel de Traitement des Épidémies a confirmé que les concombres tueurs se sont arrêtés à la frontière. »

C’est quand même ballot que ce ne soit pas la même frontière, on aurait  pu lancer les concombres tueurs sur le nuage de Tchernobyl  séquestré depuis des années par nos supers frontières (NDLR : nos frontières n’ont pas bloqué le nuage de Fukushima mais c’est parce que c’était juste un panache, donc aucune inquiétude à avoir).

En attendant mes Monstroux vont être contents, ce soir après les douches  c’est CHIPS pour tout le monde !

Un ptit coup d’œil sur la composition des chips pour être totalement rassurée :

« Pomme de terre sélectionnées »  ( par qui ? Comment ? pour quoi ? d’où elles viennent les pommes de terre ?)

« Huile de Tournesol » ( je vous ai parlé des grandes compagnies qui ont mélangé de l’huile de moteur à leurs huiles alimentaires ? même hoaxbuster ne sait pas si c’est du lard ou du cochon http://www.hoaxbuster.com/hoaxliste/hoax.php?idArticle=78556 )

« Sel » ( en provenance directe de la Mer du japon ?)

« Trace de : lait, moutarde, œuf »… ( ben pourquoi ?)

Bref, le slogan  du jour pourrait-être : « pour manger sain, ne mangez rien ! » ( Et oui Eric, dans les concombres tueurs y’a même les concombres bios !)

Et du coup, vous mangez quoi en ce dimanche de fête des mères ?

On mange quoi alors ?

Je n’aurais pas dû regarder l’émission notre poison quotidien (que vous pouvez revoir ici)

C’est le genre de programme qui me déprime pour des semaines entières, et que pourtant je piste et ne rate jamais, histoire de me tenir informée (enfin les rares fois où l’on daigne nous dire la vérité).

Comme prévu, dès les premières minutes  j’étais accablée parce que même si j’étais au courant de la dangerosité de la plupart des produits évoqués, je ne me rendais pas compte à quel point chaque jour j’offrais à mes enfants un cocktail de poisons.

Par exemple, bien que les soi-disant professionnels de la santé alimentaire l’aient toujours nié ( business et évaluations objectives ne sont pas copains) je savais depuis des années que  l’aspartam est un cancérigène mais je ne me sentais pas spécialement concernée.

Mais l’aspartam est partout ! Dans le fluimucil (expectorant en poudre) que j’ai donné à Petit Monstrou il y a deux semaines, et bien sûr dans le coca zéro dont Grand Monstrou raffole, à mon grand regret.

Du coup assez vite, j’ai posé le carnet que j’avais pris pour prendre des notes et ouvert mon ordi pour aller voir sur twitter si certains blogueurs étaient aussi affligés que moi. J’ai donc « live-twitté » le reportage de Marie-Monique Robin avec une poignée de blogueuses et blogueurs concernés, les autres ayant préféré s’abrutir les neurones devant X-Factor. ( Laurent vous explique ici ce qu’est le live-tweet)

Malgré le sérieux de l’émission, les questionnements et angoisses qu’elle générait un peu plus à chaque minute, nous avons essayé de prendre les choses avec humour.

Par exemple Shaya m’a fait mourir de rire lorsqu’elle à twitté « j’y crois pas, elle est allée demander  en Inde s’ils avaient des problèmes d’obésité » (véridique, la journaliste a réellement posé cette question dans un petit village d’Inde où  la préoccupation semble plus être « est-ce qu’il y aura à manger pour tout le monde? » plutôt que «  t’as les fiches du régime dukan ? »).

N’empêche qu’on riait quand même un peu jaune et que la question qui revenait sans cesse c’était

« Mais alors qu’est-ce qu’on peut manger ? »

Eric avait déjà la réponse : il suffit de manger bio !

Et là, tollé général dans la salle ( enfin parmi la dizaine de personnes qui avaient choisi Arte) : « Le bio c’est trop cher ».

Il a donc proposé qu’on fasse le test, qu’on passe au bio pour quelques temps et qu’on compare tous ensemble.

Bien entendu qu’après ce genre d’émission on a tous envie de passer au bio. Moi la première puisque j’avais déjà de fortes tendances, mais je n’ai  PAS le budget !

Eric me dit que si, « il suffit de bien s’y prendre », ils sont quatre, nous sommes quatre… faisons le test et comparons nos  budgets.

J’entame donc un test : mon budget survivra-t-il au retour au bio ?

Et vous ? vous en avez pensé quoi de cette emission ?

Et chez vous c’est bio  total ? bio partiel ou pas du tout bio ?