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Le lundi au soleil #11

Yesssssssss enfin un lundi où mes bébés sont avec moi, me disais-je il y a une heure avant que le Judokado ne pète un plomb…

– A ce sujet j’ai un scoop, Ezabel avait raison, ce n’est plus la peine que je l’appelle pré-ado c’est un ado, un vrai, un bien chiant mais que j’aime tellement !

– Pourquoi je dis ça ? Alors effectivement il a un emploi du temps de ministre mais il est fatigué tout le temps, apathique serait un bon mot… Quand Il daigne m’appeler pendant sa semaine d’internat je ne reconnais plus sa voix, et je ne vous raconte pas les sautes d’humeur … là il boude car j’avais accepté de faire un foot avec lui ( quel dévouement n’est-ce pas) et il a envoyé le ballon chez le voisin MAIS ne veut pas aller sonner pour le récupérer… Donc c’est un peu la fin du monde car il n’y a rien à faire …

– Personnellement, je lui trouverais bien des activités à mon douze ans musclé et plus grand que moi, mais évidemment, cela ne lui plaît pas… Déjà samedi, motivée par le grand beau temps, je me suis enfin décidée à nettoyer mes pavés au karcher, et bien tout le monde voulait m’aider, le ptit, le grand, pas le poux, mais très vite ils se sont rendus compte que passées les 5 premières minutes marrantes c’est une activité assez pénible, surtout pour le dos … Résultat j’ai continué hier toute seule et là j’ai tout rangé pour cause de … préparation de vacances !

– Car oui, je pars en vacances, je n’ose même pas vous dire où, vous allez me haïr … Je rejoins mon Poux dans ma ville chérie (et moche si si si) : Los Angeles. C’est tout de même ma ville de coeur car j’y ai vécu sept ans, j’y ai conçu mes enfants et construit mon couple …(ou l’inverse en fait). Une énorme pensée pour ma Glouglou que je ne retrouverais pas cette fois …

– Du coup c’est encore plus la course que d’habitude car il faut tout préparer, les bagages des enfants et du chien que je vais lâchement confier à mes parents (merci et surtout courage, ils sont tous fous) et les miens, c’est à dire retrouver mes affaires d’été et vérifier que je rentre toujours dedans (la raclette n’est soudainement plus mon amie).

– Et puis avec ce grand soleil on passe beaucoup plus de temps dehors, de grandes balades avec le boxerfou, virer les mauvaises herbes des fameux pavés, faudrait aussi refaire les lazures… On ne me refera pas j’ai toujours l’impression que je vais pouvoir TOUT faire en un clic  et je me fais des listes à rallonge (coucou Blandine)

– Sinon j’ai des tonnes du supers-méga-géniaux bouquins à vous présenter, ce début d’année à été excellent au niveau littérature jeunesse, mais en aurais-je le temps avant de partir ? Évidemment je pense que oui, c’est sans compter sur les deux monstroux qui m’attendent pour un jeu de société.

– Et sinon, suite à ma lettre à mon cerveau, il semblerait que celui-ci m’ait entendue … les nuits sont un tout petit peu plus longues 🙂

Je vous souhaite une excellente semaine, la mienne sera forcément bonne puisque jeudi je retourne dans mon pays chéri, j’espère bien ne pas croiser le Donald car je risquerai de faire un attentat non prémédité mais si salvateur …Je ne suis évidemment pas pro-violence mais je ne parviens pas à comprendre comme Kennedy a pu se faire descendre et l’autre Trump pas encore …Pauvre Amérique…

ma mère, le crabe et moi

Avertissement n°1 : Malgré son sujet difficile, ce livre vous fera beaucoup plus sourire que pleurer.

Avertissement n°2 : Une fois commencé il est impossible à refermer !

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La mère de Tania est atteinte d’un cancer du sein. Pendant les six mois du traitement, mère et fille vont partager le pire, mais aussi avoir bientôt un attitude positive de combattantes. Face à ce sujet « difficile », Anne Percin apporte une nouvelle fois la preuve de son humour ravageur et nous fait rire… jusqu’aux larmes. Par l’auteur de la trilogie à succès Comment (bien) rater ses vacances. ( Source Rouergue éditions)

Ca fait des mois que je lorgne sur ce bouquin, et pour cause il est sorti en Septembre 2015. Mais bon, le sujet est un peu sensible pour moi comme pour beaucoup de lecteurs et pourtant je n’aurais pas du attendre si longtemps.

C’est un roman à lire absolument que vous soyez malade, famille de malade ou juste ami de malade. Attention, pas de pathos dans ce roman, ce n’est pas le genre de Madame Percin, mais des faits, des réalités et croyez moi, beaucoup d’humour.

C’est une performance exceptionnelle qu’elle réalise là, aborder un sujet bien glauque, bien difficile, et pourtant faire sourire ou rire ses lecteurs !

Je n’ai volontairement lu aucune chronique sur ce livre que je veux aborder à ma façon …

Le point qui m’a le plus touchée c’est l’accompagnement du malade. Oui c’est dur, d’avoir quelqu’un dans son entourage qui lutte contre le vilain crabe… Oui, vous avez envie d’être présent mais vous ne savez pas quoi dire et clairement, vous direz surement des horreurs parfois mais votre présence, votre soutien même maladroit seront toujours mieux que le silence.

Dans le roman, forcément, ( je ne spoile rien) la Maman de tanya va se faire opérer ( « scalper le néné » selon Tania) et à son retour elle reçoit beaucoup de visites, beaucoup de soutien et puis … commence la chimio et elles ne sont plus que deux Tanya et elle.

Alors j’ai envie de vous dire, la chimio c’est juste horrible, ne proposez pas d’amener des petits plats, l’estomac et la chimio ne font pas bon ménage… proposez par contre une présence (pourquoi pas comme moi envoyer chaque jour des blagues débiles à la personne traitée), proposez votre aide pour les gestes quotidiens : un ptit coup d’aspi, un remplissage du frigo (pour l’entourage du malade) parce que une fois le poison injecté dans le corps, certes la maladie recule mais l’énergie est anéantie, les effets secondaires sont si pénibles que quoi que vous fassiez : sortir les poubelles, passer un coup de chiffon sur les meubles, remplir le frigo, véhiculer les enfants… ce sera une AIDE PRECIEUSE.

Anne Percin nous accompagne du côté de l’ado, accompagnante mais également victime de la maladie de sa mère. Encore un fois j’ai admiré sa capacité à nous faire croire qu’elle a 14 ans et sa finesse dans le décodage des réactions d’une gamine de cet age.

Forcément elle devient la fille qui vit seule avec sa mère malade, et forcément ses amies ne font pas ce qu’il faut pour la soutenir, ce qui n’est pas faute d’essayer.

La vérité c’est que face au crabe, on ne sait pas comment réagir… bien sûr on compatit.. bien sûr on s’inquiète… on essaie…

J’ai envie de vous dire que vous direz des bêtises, que vous ferez des impairs mais que c’est toujours mieux d’être présent, d’être accompagnant que silencieux par peur ..

D’ailleurs Tania toute ado qu’elle est, va trouver sa force dans cette situation et malgré la maladie de sa mère, malgré leur situation un peu glauque, un divorce, un frère absent, elle va continuer quand même sa vie d’ado et relever des défis et continuer sa vie !

Bref, c’est un livre à lire ABSOLUMENT que vous soyez concernés par le sujet ou non, parce qu’il apporte un éclairage totalement différent et tellement humain qu’il serait vraiment dommage de le rater.

Je conclurais pour les derniers réfractaires que j’ai ri plusieurs fois pendant cette lecture, la boule dans la gorge souvent mais le sourire au lèvres encore plus souvent !

Vous ne l’avez pas encore lu ? FONCEZ…

C’est à partir de 12 ans ( mais je vais le tester sur mon fils de 10 ans et demi)

c’est seulement 10€20

aux Editions du Rouergue

et bien entendu ce roman est partenaire de la campagne officielle de sensibilisation de l’association  » le cancer du sein parlons-en! »

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Aux Etats-unis, dès la première consulation chez une gynécologue, celle-ci m’a de suite appris à palper mes seins AU BON MOMENT pour vérifier l’absence de masse suspecte. je vous laisse un lien et je vous recommande fortement de procéder vous-même à un examen REGULIER.

http://www.aufeminin.com/sante-femme/l-auto-examen-des-seins-s691777.html

  • livre offert : Merci !!!