Les tocs du boxerfou

Puisque mes Monstroux étaient de plus en plus autonomes, et comme après 15 ans j’avais à peu près compris le fonctionnement de mon ingénieur de Poux (hum quoique!), j’ai trouvé que j’avais suffisamment de temps libre et d’énergie pour adopter un boxer.

Sache, ami lecteur qu’un chiot normal va te faire des bêtises pendant environ un an alors que la moyenne pour les boxers est de 3 ans QUAND ils parviennent à s’arrêter…

Oui je suis un peu maso, mais c’était un rêve de gosse, depuis le départ du boxer de mon enfance : en avoir un autre.

Notre petite Jazzy est donc arrivée parmi nous fin Août 2014 et depuis je m’ennuie encore moins que d’habitude. Très vite elle a obtenu son hashtag personnel sur facebook et vous êtes nombreux à suivre les aventures du #boxerfou (merci).

Dans une famille parfaitement dysfonctionnelle telle que la notre, il était impossible que l’on adopte un chien «normal », nous avons donc un #boxerfou bourré de tocs …

Les thuyas : Le lotissement où nous vivons est parsemé de haie de thuyas sur lesquels le boxerfou se frotte afin de se gratter. Alors, ça surprend un peu les voisins la première fois qu’ils nous croisent, le boxerfou à moitié entré dans la haie en train de se frotter partout.

Bon, finalement ils s’y sont faits et nous aussi.

Les bouteilles d’eau (vides de préférence mais n’en laissez surtout pas traîner une pleine sous peine d’inondation du salon) : Sachez-le, ici les bouteilles d’eau sont très méchantes et il suffit que l’on en jette une dans le bac à recyclage pour qu’elle se fasse violemment attaquer et poursuivre (à grands bruits) dans le salon.

Le boxerfou commence par lui dévisser le bouchon (qu’elle n’a même pas le respect de ramener dans la poubelle) puis elle s’attaque à la vilaine bouteille.

Si vous passez devant chez moi : non, mon jardin n’est pas une déchetterie, les cadavres de bouteilles d’eau et de lait qui traînent sont les joujoux de mon #boxerfou parce que franchement je ne vois pas l’intérêt d’aller lui acheter des joujoux hors de prix quand une pauvre bouteille en plastique fait son bonheur (même si à chaque fois j’ai peur qu’elle avale un morceau de plastique).

Les mulots : le boxerfou n’a pas compris qu’il était beaucoup plus un chien de salon qu’un chien de chasse (ils ne brillent pas par leur flair notamment), et lorsqu’on se promène dans les champs, elle peut passer de trente minutes à une heure à se convaincre qu’elle va attraper un des mulots qui y circulent.

Deux inconvénients majeurs : perso je m’ennuie ferme quand je l’attends alors qu’elle « chasse », et puis généralement comme elle creuse frénétiquement pour atteindre les galeries des mulots qui sont déjà à l’autre bout de la ville tant elle est discrète, et je rentre avec un boxer plein de boue partout.

J’envisage de lui offrir pour Noël, un mulot neurasthénique pour lui faire croire que, alléluia, elle en a chopé un !

Les chiens et chats : le boxer est un animal très très sociable c’est bien connu, la mienne aime tout le monde, même ceux qui ne l’aiment pas, je parle évidemment des chats que la vu d’un monstre marron d’une trentaine de kilos ne réjouit absolument pas ! Elle les pourchasse en remuant la queue, imaginant qu’ils vont s’arrêter pour jouer avec elle et devinez qui vole derrière ?

Le panier à bois : je commence vraiment à croire que mon boxerfou est insuffisamment nourri car dès que je dépose une boite (à œufs, de camembert) ou tout autre aide au démarrage du feu, Mademoiselle déchiquette consciencieusement la chose. Ça marche aussi avec le petit bois que l’on ne peut donc plus stocker de peur de l’occlusion intestinale. Ceci dit, le jour où on sera ruiné, on l’emmènera dans un sous-bois pour qu’elle fasse son repas (pas avec des mulots donc).

Le bain: Mademoiselle Jazzy est une coquette, elle aime tant le bain qu’il suffit de lui dire « on va au bain » pour qu’elle se précipite devant la baignoire. Le seul hic, c’est que lorsqu’on se douche si elle parvient à ouvrir la porte mal enclenchée elle tente de nous rejoindre et clairement se faire reluquer par un boxer tout mignon soit-il, pendant qu’on se lave, avec le risque qu’il saute sous la flotte, c’est juste très très moyen le matin au réveil !

Les ronflements : Autant mademoiselle se moque du fait qu’on dorme si elle a envie de jouer, autant si lorsque je me lève, je vais la saluer et qu’elle dort, elle émet directement un ronflement un peu plus fort pour me signifier que « non, ce n’est pas le moment de se dire bonjour ».

La superglue : Le boxer et les chiens en général, n’aiment pas être seuls, mais le pire c’est quand Mr Poux reprend le travail et les monstroux le chemin de l’école après une période de vacances. Là, mon #boxerfou se transforme en superglue à me suivre absolument partout quitte à pleurer devant les toilettes, à monter à l’étage qui est pourtant interdit, et à faire des bonds de trois mètres de haut pour me faire la fête juste quand je suis allée chercher le courrier.

Mis à part le côté un peu « harcèlemen »t du chien qui pleure devant la porte quand tu fais un ptit pipi, j’avoue que ce toc là est plutôt agréable.

Tout comme il est fort agréable d’avoir la fête dès que l’on rentre ou même lorsqu’elle se réveille de sa sieste alors qu’on a pas quitté la maison. Généralement le #boxerfou est TOUJOURS contente de me voir ce qui me change de mon pré-ado qui a une fâcheuse tendance à faire toujours la gueule en ce moment.

Ensuite il y a les bêtises rigolotes, les bons moments à courir ensemble dans le parc, ou à jouer dans le jardin, nos balades en voiture avec le boxerfou sur le siège passager, dressée comme un I et super craneuse, le fait qu’elle monte la garde aussi, car même si elle remue la queue en aboyant, les gens ne pénètrent plus dans mon jardin pour me vendre tout et n’importe quoi.

Bref, j’ai adopté un #boxerfou, ce n’est pas que du bonheur mais c’est beaucoup beaucoup d’amour à partager et je suis enfin l’idole de quelqu’un, il n’y a qu’à voir comme elle me regarde avec ses yeux plein de dévotion. (Mr Poux c’est quand tu veux tu me regardes ainsi).

Monter la garde ok ! Mais il faut un minimum de confort
Monter la garde ok ! Mais il faut un minimum de confort

9 réflexions sur « Les tocs du boxerfou »

  1. Ah merci pour cette chronique de vie de chien, je suis fan de ses aventures.
    Ici aussi, notre chatoncouillon a choisi son maitre et c’est moi qu’elle aime d’amour. Comme tu dis ça fait du bien quand la préado te balance que tu n’es plus sa mère…
    Faut croire qu’on est maso de prendre des animaux alors qu’on est sorties des galères de petits enfants… ou alors une façon d’assouvir un besoin maternel 😉

    1. ah mais oui ça doit être ça !! même si je suis ravie d’être sortie des couches, je suis toujours plus ou moins en deuil de ne pas faire mon petit troisième … (ceci dit je n’ai plus la force hein) donc le boxerfou qui me vénère et qui ne porte pas de couches c’est juste le top !

  2. trop beau l’histoire mais tu as oublié une chose sacrée sur les boxers leurs pets odorant qui soi sur le canapé sous la table mais le pire c dans la voiture avec son regard ‘je n’y suis pour rien’

  3. Les cockers c’est aussi 3 ans pour se calmer.
    Aussi un amour fou pour les bouteilles en plastique.
    Pareil pour la superglue, pour l’amour de l’eau et chasser dans les pires endroits bien sales, la différence majeure je pense c’est la longueur des poils a nettoyer après…
    (Les voir lécher les pots de yahourts c’est rigolot)
    Mais elles sont top nos chiennes!!!
    Carressesssss à Jazzy 😉

  4. Ton boxerfou est le chien idéal 😀… Pleine de délicatesse ^^ et de vie, amoureuse de sa maîtresse… Une louloute comme je les aime 😜.
    Et toi, tu es mon idole (j’ai rejoins le club très sélect du « boxerfou idolâtre sa maîtresse ») 😊

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