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Maxime Mainard et Anne Percin en interview exclusive !

Je suis une grande fan des aventures de Maxime et je peux faire ma crâneuse en vous annonçant que j’ai déjà lu ses dernières aventures avant sa sortie. Que dis-je .. je ne l’ai pas lu je l’ai dévoré telle une gourmande en manque, mais aussi savouré telle la gourmette que je suis .

j’ai apprécié chaque ligne, ri, souri, pesté et même bavé un peu (sans vouloir vous spoiler, le Stéphane, hum, j’en ferais bien mon quatre-heure).

Bref, ce matin j’ai l’immense honneur de recevoir Maxime du Kremlin et sa “reum”, son auteurE : Madame Anne Percin.

Bonjour Maxime, comment as-tu vécu cet abandon de 5 ans ? (tu peux pleurer j’ai des mouchoirs en papier)

Bah, pas mal, quoi. Je suis un homme, un vrai, j’ai pas de sentiment, moi. Aïe !(je viens de prendre une baffe de Mamie) Bon, OK, c’était hyper dur. J’avoue. Parfois j’avais des sanglots dans la nuit, des spasmes, mes lecteurs me manquaient, ouais, mes lecteurs à moi, du genre de ceux qui me font des chtis dessins à Montreuil ou m’envoient des messages enflammés sur Spacebook, ou rédigent des critiques de ouf sur la blogosphère. J’avais envie qu’ils me voient (oui je suis narcissique et exhibitionniste, Natacha dit que ce n’est pas un problème du moment que n’oblige pas les gens à me regarder, because après ça peut freiner mon insertion sociale).

Bonjour Anne, pourquoi pourquoi avoir abandonné Maxime et surtout ses fans pendant 5 longues années ? Et surtout qu’est-ce qui t’a ENFIN décidé à nous écrire la suite ?

Alors d’abord, je proteste véhémentement (oui, ça existe) : Maxime n’a jamais pleuré la nuit. À la place, il a préféré envahir en douce la plupart des romans que j’ai écrits et qui ne lui étaient pas consacrés. Je me souviens avoir dû lutter contre son influence quand j’écrivais Western Girl et Ma mère, le crabe et moi, parce qu’il contaminait mes héroïnes avec sa manière de parler. Même quand j’écrivais Sous la vague, un roman sérieux, pour les grands et tout et tout, avec un chef d’entreprise dépressif, il venait faire son malin dans les dialogues et glisser des réparties décalées qui ne faisaient rire que lui. Bref, c’est un personnage envahissant. Je n’ai pas eu d’autre choix que de lui consacrer un 4éme tome : il avait plein de choses à raconter, et moi j’avais hâte de le laisser enfin parler. J’ai essayé de retarder le plus possible le moment de le lâcher, en laissant d’autres personnages de la série prendre la main sur la narration. Mais ça n’a duré que quelques pages : après, il fallait lâcher la Bête !

Maxime, on te qualifie parfois de tête à claques, tu le fais exprès ou c’est juste ta nature et tu n’y peux rien ?

Ce sont de mauvaises langues. De nature, je suis un être fin et sensible, doux comme un chaton. Mais il faut bien montrer les griffes pour se faire entendre, non ? J’ai compris quand j’étais petit que, si l’on ne fait chier personne, le Vaste Monde a tendance à vous oublier.Or moi, j’aime pas qu’on m’oublie. Du coup, j’ai choisi d’être subtilement irritant. En plus, dans la mifa Mainard, on a un gène en forme de poil à gratter. Du coup, j’avais de solides dispositions.

Anne : tu écris pour tous les publics, je pense notamment à “Sous la vague” qui est un roman pour adultes, comment parviens-tu à toucher tout le monde ? Est-il plus difficile d’écrire pour les ados ou pour les adultes ?

Je ne suis pas sûre que je parvienne à toucher tout le monde, j’ai même l’impression de ne pas parvenir à autant de succès dans mes livres adultes (#existentialcrisis), peut-être parce que, paradoxalement, ils n’ont pas autant de prescripteurs qu’en littérature jeunesse ? En littérature générale, il faut se faire un nom dans la presse et les médias. Or je ne suis pas « bankable », pas estampillée « vue à la TV », pas une chouchoute des journalistes. Depuis mon premier roman adulte, en 2009, je passe plutôt inaperçue. Cela me permet d’écrire comme je veux, à l’abri des modes, des courants. J’ai un peu l’impression d’être entrée dans la cour des grands par effraction, parce que la frontière avec la cour des petits était poreuse, et qu’elle n’a pas de sens pour moi. En effet, je ne trouve pas plus dur d’écrire pour les adultes, au contraire ! Très honnêtement, quand je vois ce qu’on publie en France en littérature générale, j’ai parfois l’impression que c’est plus facile ! (C’est la partie de l’ITW où je me fais des amis) En tout cas, il y a un niveau d’exigence des (bons) éditeurs jeunesse qui est supérieur à celui de certains éditeurs adulte. Le jeune public est plus exigent que bien des adultes… car hyper sollicité (non seulement par une forte concurrence littéraire, mais par les réseaux sociaux, les films, les séries, les jeux…) : il faut se battre pour capter et retenir leur attention. C’est du travail, ça, ma bonne dame !

Anne : tu es enseignante, est-ce que tes élèves savent que tu es aussi écrivain ? Est-ce qu’ils te lisent ?

Oui, ils le savent ! Disons que je ne leur cache pas, mes livres sont aux CDI, dans les bibliothèques et librairies de la ville, parfois ils me voient dans des salons du livre voisins… Mais c’est l’omerta. Personne n’en parle, ni eux, ni moi ! Par pudeur, peur de déranger, de casser une frontière, je ne sais pas. Ce qui est certain, c’est que jamais je ne les obligerai à me lire ! Ce serait hyper gênant. Lorsque cela arrive et qu’ils souhaitent m’en parler, ça se fait en-dehors des cours, entre deux portes… C’est mignon.

Maxime : tu es donc super doué à l’école Et en musique, alors qu’est-ce que tu veux faire quand tu seras plus grand (la question bateau..)

Non, je ne suis pas super doué à l’école, je rappelle que j’ai redoublé mon CP. Je me donne du mal, c’est tout. Bah ouais, c’est pas sexy. Et alors ? Bah sinon, quand je serai grand, je veux être les Black Keys à moi tout seul. C’est ma légende personnelle, comme qui dirait. (le mec qui cite L’Alchimiste de Coelho dans une itw, top moumoute).

Anne : donc nous avons du attendre 5 longues années pour avoir la suite (mais pas forcément la fin) des aventures de Maxime, en vrai, ça t’a pris combien de temps pour l’écrire ?

Mmm.. Disons, 5 ans aussi ? Euh, si on compte le temps de maturation dans la tête ! J’aime attendre que mes personnages soient très vivants et que l’histoire soit déjà prête dans avant d’écrire (ce qui peut prendre des années, réellement). Ensuite, je n’ai plus qu’à me laisser guider, ça se déroule tout seul, sans plan, sans ratures. Quand c’est Maxime, j’écris particulièrement vite, il me dicte sa life à toute allure, j’ai à peine le temps de suivre… Bon, cette fois, il était bavard, il a pris son temps (et moi aussi) : le roman fait plus de 400 pages ! Et j’ai mis à peu près 4 mois, il me semble.

Et puis, quand écris-tu ? (en classe pendant que tu fais des interros surprises à tes élèves?)

Tout à fait ! Surtout les sixièmes. Je leur donne un sujet de philo, je leur dis « vous avez quatre heures » et pendant ce temps je joue au mah-jong j’écris un livre ! Plus sérieusement, j’écris le soir, essentiellement. J’aime mieux la nuit, pour écrire. Quand je suis dans une période d’écriture, j’écris presque chaque soir, à raison d’une à quatre heures, ça dire d’un mois à un an. Ça dépend.

Est-ce que comme ont pu le dire certains auteurs, lorsque tu écris tout s’arrête, les repas, les horaires etc ?

Euh, les repas, noooon ! Jamais ! MANGER c’est la base de l’écrivain ! Vous imaginez Balzac anorexique ? Et Alexandre Dumas ? Vous les avez déjà vus en photo ? Bon, le truc, c’est qu’ils avaient une bobonne qui leur faisait leur petit cassoulet tranquillou-bilou dans la cuisine (et en silence, s’il vous plaît) pendant que messieurs pondaient de la copie. Quand on est une femme en principe, personne ne s’y colle et on crève la dalle, ou alors ça tourne au remake de « Cauchemar en cuisine ». Donc, oui, pour répondre bravement, l’aspect « housekeeping » passe un peu au second plan. En clair, c’est le bazar chez oim, la vaisselle s’entasse et le linge refuse de se laver tout seul. Dans l’absolu, la solution serait soit de vivre seule, soit entourée d’enfants partageurs et de compagnons courageux, mais ça ne se trouve pas sous le sabot d’un cheval. Parfois, ça coûte cher, d’écrire. On peut perdre beaucoup (sur le plan de la vie privée)… Et gagner très peu. Même au 21ème siècle, il ne faut pas se bercer d’illusions sur la condition de l’artiste en général, et de l’artiste femme en particulier. Désolée de casser le mythe de la femme parfaite (dont tout le monde sait désormais que c’est une connasse).

Et enfin : Que devons nous faire pour te convaincre d’écrire le 6ème tome ? Te corrompre à coup de boites de chocolats ? De vin du Jura ? Ou bien,faire signer une pétition par tes millions de fans ?  oupss trop tard je l’ai créée ?

 

Du vin du Jura ? Bah, faut voir… On partirai sur la base d’un Savagnin, on est bien d’accord ? Dans ce cas, c’est négociable… Mais avant d’arriver au tome 6, je rappelle qu’il faudrait déjà que j’écrive un tome 5. Et toc !

Oui alors dans mon enthousiasme j’ai commencé par une pétition pour un tome 6 mais j’ai corrigé madame … Quand au Savagnin c’est avec ce vin que j’ai rencontré mon mari, c’est te dire si jje l’aime (le vin, heu non le mari, enfin les deux quoi).

Enfin pour terminer, une question essentielle pour Maxime : y’a moyen que tu me passes le 06 de Stéphane ?

Y’a grave moyen. Je crois qu’il a un créneau… Mais ça demande de la souplesse, précise-t-il. Je pige bien ce qu’il veut dire… Je te le passe, ou bien ?

(Parfait je suis très souple !)

Oups, non ce n’est pas terminé, j’ai quelqu’un à mes côtés qui souhaite intervenir, merci d’accueillir comme il se doit «  Sa Kévinerie » qui a une petite question pour Anne.

Bonjour Anne, c’est Kévin, je voudrais savoir ce que j’ai bien pu te faire pour que tu me décrives comme «  le garçon le plus sévèrement touché par l’acné de tout villejuif » ? Non c’est gentil de m’avoir emmené jusqu’au tome 4 mais franchement tu n’aurais pas pu m’arranger un peu ? Me supprimer l’acné, me permettre de pécho un peu … déjà que j’ai un second rôle … Je pense que tu ne te rends même pas compte de ma sensibilité, moi que tu décris comme ayant un humour « douteux ». Bon, clairement, je vote pour le tome 5 mais si tu pouvais échanger les bubons d’acné contre quelques muscles … Merci d’avance !

Maxime ® : Kévlon sors de là tu fais yech ! C’est MON interview !!!

Anne : mon petit Kévin, il ne faut pas trop en demander, tout le monde t’adore, sais-tu ? T’es la mascotte de tous les lecteurs, qui renomment leurs amis Kévin rien qu’en hommage à ton auguste personne, je pense même que nos livres vont faire revenir en tête ton prénom parmi ceux qu’on donne le plus à la naissance (et Dieu sait que ce n’était pas mon but) ! Quant à l’acné, t’ai-je déjà dit qu’une bonne hygiène alimentaire était nécessaire ? Allez, boude pas, si ça se trouve, le tome 5 (s’il voit le jour) sera juste consacré à toi !

Je remercie infiniment Anne et Maxime d’avoir répondu à mes questions, d’autant que je leur ai involontairement en envoyant mon ITW au dernier moment (procrastination).

Je vous invite à courir dès maintenant chez votre libraire préféré pour découvrir les dernières frasques de Maxime ET à signer la pétition pour obtenir un tome 5 avant 2023 !

 

ma mère, le crabe et moi

Avertissement n°1 : Malgré son sujet difficile, ce livre vous fera beaucoup plus sourire que pleurer.

Avertissement n°2 : Une fois commencé il est impossible à refermer !

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La mère de Tania est atteinte d’un cancer du sein. Pendant les six mois du traitement, mère et fille vont partager le pire, mais aussi avoir bientôt un attitude positive de combattantes. Face à ce sujet « difficile », Anne Percin apporte une nouvelle fois la preuve de son humour ravageur et nous fait rire… jusqu’aux larmes. Par l’auteur de la trilogie à succès Comment (bien) rater ses vacances. ( Source Rouergue éditions)

Ca fait des mois que je lorgne sur ce bouquin, et pour cause il est sorti en Septembre 2015. Mais bon, le sujet est un peu sensible pour moi comme pour beaucoup de lecteurs et pourtant je n’aurais pas du attendre si longtemps.

C’est un roman à lire absolument que vous soyez malade, famille de malade ou juste ami de malade. Attention, pas de pathos dans ce roman, ce n’est pas le genre de Madame Percin, mais des faits, des réalités et croyez moi, beaucoup d’humour.

C’est une performance exceptionnelle qu’elle réalise là, aborder un sujet bien glauque, bien difficile, et pourtant faire sourire ou rire ses lecteurs !

Je n’ai volontairement lu aucune chronique sur ce livre que je veux aborder à ma façon …

Le point qui m’a le plus touchée c’est l’accompagnement du malade. Oui c’est dur, d’avoir quelqu’un dans son entourage qui lutte contre le vilain crabe… Oui, vous avez envie d’être présent mais vous ne savez pas quoi dire et clairement, vous direz surement des horreurs parfois mais votre présence, votre soutien même maladroit seront toujours mieux que le silence.

Dans le roman, forcément, ( je ne spoile rien) la Maman de tanya va se faire opérer ( « scalper le néné » selon Tania) et à son retour elle reçoit beaucoup de visites, beaucoup de soutien et puis … commence la chimio et elles ne sont plus que deux Tanya et elle.

Alors j’ai envie de vous dire, la chimio c’est juste horrible, ne proposez pas d’amener des petits plats, l’estomac et la chimio ne font pas bon ménage… proposez par contre une présence (pourquoi pas comme moi envoyer chaque jour des blagues débiles à la personne traitée), proposez votre aide pour les gestes quotidiens : un ptit coup d’aspi, un remplissage du frigo (pour l’entourage du malade) parce que une fois le poison injecté dans le corps, certes la maladie recule mais l’énergie est anéantie, les effets secondaires sont si pénibles que quoi que vous fassiez : sortir les poubelles, passer un coup de chiffon sur les meubles, remplir le frigo, véhiculer les enfants… ce sera une AIDE PRECIEUSE.

Anne Percin nous accompagne du côté de l’ado, accompagnante mais également victime de la maladie de sa mère. Encore un fois j’ai admiré sa capacité à nous faire croire qu’elle a 14 ans et sa finesse dans le décodage des réactions d’une gamine de cet age.

Forcément elle devient la fille qui vit seule avec sa mère malade, et forcément ses amies ne font pas ce qu’il faut pour la soutenir, ce qui n’est pas faute d’essayer.

La vérité c’est que face au crabe, on ne sait pas comment réagir… bien sûr on compatit.. bien sûr on s’inquiète… on essaie…

J’ai envie de vous dire que vous direz des bêtises, que vous ferez des impairs mais que c’est toujours mieux d’être présent, d’être accompagnant que silencieux par peur ..

D’ailleurs Tania toute ado qu’elle est, va trouver sa force dans cette situation et malgré la maladie de sa mère, malgré leur situation un peu glauque, un divorce, un frère absent, elle va continuer quand même sa vie d’ado et relever des défis et continuer sa vie !

Bref, c’est un livre à lire ABSOLUMENT que vous soyez concernés par le sujet ou non, parce qu’il apporte un éclairage totalement différent et tellement humain qu’il serait vraiment dommage de le rater.

Je conclurais pour les derniers réfractaires que j’ai ri plusieurs fois pendant cette lecture, la boule dans la gorge souvent mais le sourire au lèvres encore plus souvent !

Vous ne l’avez pas encore lu ? FONCEZ…

C’est à partir de 12 ans ( mais je vais le tester sur mon fils de 10 ans et demi)

c’est seulement 10€20

aux Editions du Rouergue

et bien entendu ce roman est partenaire de la campagne officielle de sensibilisation de l’association  » le cancer du sein parlons-en! »

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Aux Etats-unis, dès la première consulation chez une gynécologue, celle-ci m’a de suite appris à palper mes seins AU BON MOMENT pour vérifier l’absence de masse suspecte. je vous laisse un lien et je vous recommande fortement de procéder vous-même à un examen REGULIER.

http://www.aufeminin.com/sante-femme/l-auto-examen-des-seins-s691777.html

  • livre offert : Merci !!!

Contes et légendes du Roi Arthur

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On connait tous Arthur, son épée Excalibur, Merlin et les chevaliers de la table ronde. En réalité je connaissais sans vraiment me souvenir et lire ces légendes fut pour moi un réel plaisir.

C’est accessible à tous puisque les textes de la légendes sont repris de façons contemporaine afin de nous faire replonger dans cette époque d’honneur, de créatures étranges, de magie, de guerre mais aussi d’amour et de trahisons.

Encore mieux qu’un soap opéra ou qu’une série Disney, ces contes et légendes nous offrent de l’aventure, du rêve, un peu de frissons et des rebondissements.

Petit Monstrou a bien entendu adoré et nous sommes repartis pour une période « chevaleresque » à la maison ( Pour rappel il réclame tout l’équipement du chevalier mais EN VRAI depuis des années pour Noël).

Je vous le recommande donc chaudement, pour tous les passionnés du Moyen-Age, des dragons et des chevaliers. ( à partir de 11 ans).

 

Contes et légendes du Roi Arthur

Auteur : Tristan Pichard

Illustrateur : Loïc Tréhin (bravo!)

Locus Solus Editions

format poche : 5€95

livre offert : merci beaucoup.

 

 

La prophétie des Runes (T1)

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Tome 1 : La rouelle de feu

Auteur : Catherine Cuenca

Illustrateur : B. Raphaël

11 à 13 ans ( et plus)

Prix : 12€90 livre offert : merci beaucoup

 

« Disparu aujourd’hui, renaîtra demain, car doit régner la lignée de Mérovée. » Telle est la prophétie qui s’inscrit en runes de feu pour annoncer le retour du prince Childéric. Quatre ans plus tard, Mogiane veut croire que la prédiction s’accomplira. Si elle n’a plus l’espoir de trouver un époux depuis une erreur de jeunesse, elle a toujours celui de protéger le domaine de son père contre l’invasion des Huns et les complots de ses ennemis. Des ennemis prêts à tous les maléfices pour empêcher l’accomplissement de la prophétie. (source GulfStream éditeur)

J’ai demandé à Gulfstream de m’envoyer ce livre car je savais qu’il plairait à Petit Monstrou qui l’a d’ailleurs dévoré, et puis moi j’ai fait comme un blocage, j’ai lu les premières pages et je n’ai pas accroché de suite.

Devant l’insistance de Petit Monstrou, et surtout parce que je ne sais pas chroniquer un livre sans l’avoir lu :-p, je l’ai repris quelques semaines plus tard.

Autre moment, autre état d’esprit, je l’ai lu en deux soirées et je l’ai vraiment apprécié. Déjà, l’héroïne est une femme, avec un passé compliqué mais surtout un mental d’acier. Tenir un domaine à cette époque ( empire romain déclinant, invasion barbare) est compliqué mais cela l’est encore plus quand on est une femme.

Suspens, complots, amour, détermination sont les ingrédients qui font qu’on a du mal à refermer le livre (une fois qu’on est entré dedans donc, laissez lui sa chance) et que Petit Monstrou me râle régulièrement dessus parce qu’on n’a pas encore la suite.

En effet  le tome 2 : l’enigme de Sarmate est paru en Mai 2016 et le tome 3  : la guerre des dieux sortira au mois d’octobre prochain.

Cela ferait un très beau cadeau de Noël ( ou d’anniversaire), une trilogie sur les chevaliers, de quoi satisfaire nos petits passionnés de cette époque et peut-être les réconcilier avec la lecture.

 

Cette série vous est donc hautement recommandée par Petit Monstrou et par moi-même 🙂