Archives de catégorie : Plaisir de lire

Confessions d’une voyante (malgre elle)

Je reprends la plume cet aprés-midi pour vous parler d’un livre récemment sorti que j’ai eu le grand honneur de lire AVANT sa sortie ( na na nèèère).

Je suis une cartésienne, mais une cartésienne qui ne croit pas aux hasards  et qui sait qu’il y a des signes partout dans l’univers, que l’on décide de les voir ou pas.

Alors forcément cette confession de Sophia a raisonné en moi, j’y ai même découvert de petits signes rien que pour moi. Je «connais» Sophia depuis une dizaine d’années, je ne l’ai jamais vue « en vrai » mais on se suit sur les réseaux depuis tout ce temps là et j’ai beaucoup d’admiration pour elle.

Je n’ai absolument pas été étonnée quand elle a annoncé qu’elle avait écrit un bouquin, cette fille est capable de tout ! J’ai été extrêmement flattée lorsqu’elle m’a demande de lire sa prose et malgré le titre je ne m’attendais pas du tout à ce que j’allais y trouver. ​

Déjà ça ne se lit pas ça se dévore ! C’est fluide, dynamique, on a l’impression que Sophia est à côté de nous en train de nous raconter une histoire, SON histoire! On y sent son cœur énorme, on partage ses doutes… Et puis cette candeur, cette simplicité qui la caractérisent sont présentes dans tout le récit à mesure qu’elle nous décrit ses doutes.

Ce livre est classé dans le rayon «ésotérique» sur les sites marchands, personnellement je l’aurais rangé dans «premiers romans» car il est accessible à tous, cartésiens ou pas et qu’il se dévore plus qu’il ne se lit. Mon seul regret : qu’il soit déjà fini, mais ma petite voix à moi me dit qu’il y en aura d’autres

Confessions d’une voyante (malgré elle) de Sophia Pequena

Il n’est pour l’instant disponible que sur Amazon en broché ou en numérique, mais d’autres éditeurs suivront :

Le grand Saut (ados)

J’ai découvert avec grand plaisir les aventures de  Marion, Alex, Iris, Rébecca, Paul et Sam en Janvier et, comme je ne lis jamais les communiqués de presse avant de commencer un bouquin, je suis restée sur ma faim en comprenant qu’il y aurait une suite.

Florence Hinckel (dont je vous ai déjà parlé car elle est aussi l’auteur de Yannis de l’aventure de U4 ) parvient à se glisser dans la tête des adolescents d’une manière exceptionnelle.  Plusieurs fois je me suis dit mais comment fait-elle pour se souvenir aussi bien de ces sensations que j’ai également eue en étant ado.

En tant que Maman j’ai souvent tendance à trouver que mon Judokado de 13 ans n’a pas à se plaindre, il a effectivement quelques devoirs, quelques obligations mais j’avais oublié tout ce qui traverse ces jeunes esprits en construction.

Nos jeunes héros n’échappent pas à la règle, entre les sentiments inavoués, les problèmes d’apparence, les difficultés familiales, la pression de l’avenir, tout risque de basculer à tout moment.

L’écriture fluide et la clairvoyance du monde adolescent de Florence Hinckel font que, très vite, on ne repose plus le livre et qu’on s’attache tant à cette bande que l’attente entre le tome 1 et le 2 sorti en Septembre a été très longue. (On compte déjà les jours jusqu’à Mars pour le 3éme et dernier opus).

Je dis « on » car bien que ce soit un roman à partir de 14 ans, Petit Monstrou (10 ans à l’époque) l’a dévoré et autant voire plus, aimé que moi.
La maison est toujours pleine de livres et nous avions de toute façon, de quoi assouvir notre soif d’aventures littéraires, mais nous avions noté chacun dans un petit coin de notre tête la date fatidique de septembre pour enfin découvrir la suite.

Comment dire, le 2 qui est aussi épais que le premier était encore trop court, non seulement on a retrouvé avec grand plaisir notre petite bande mais les questions restées en suspens dans le tome 1 ont certes, trouvé des réponses mais amené encore plus de questions.

Bref, du grand art, des émotions et du suspens, je sais déjà que je serai triste de quitter toute la bande à la fin du tome 3 et je vous recommande vivement de lire les deux premiers en l’attendant, que vous ayez 14 ans, 45 ou même 10 ans.

Le grand saut 1 , Le grand saut 2 

Florence Hinckel

Editions Nathan

PS : Mamina je ne te les ai pas encore prêtés  car il sont chez une copine du Judokado, tu l’auras dès qu’elle me les rendra.

 

la valise de lecture #4

Les vacances approchent à grand pas et nous allons en profiter pour lire encore plus que d’habitude, peut-être que chez vous aussi il y a plus de livres que de tee-shirts dans la valise.

Voici une petite sélection de  nos coups de cœur de l’année :

Confessions d’un ami imaginaire  ou les mémoire de Jacques  Papier recueillies par Michelle Cuevas.

Dés 10 ans aux éditions Nathan

13€95

Voici un livre que je n’ai pas assez vu commenté sur le net et que vous avez peut-être raté ( il est sorti en Février) mais que vous devez absolument faire lire à vos enfants voire lire vous-même.

L’avis de Petit Monstrou 11 ans :

Jacques Papier est un ami imaginaire, au début il n’est pas au courant : c’est drôle, puis il s’en rend compte et là  c’est triste, mais finalement il s’y fait et c’est encourageant pour tout le monde.

J’ai bien ri et puis j’ai aimé les rencontres de Jacques.

Un roman très surprenant, en effet il est plein d’humour mais aussi d’émotions et de réflexions sur qui on est, ce qu’on souhaite, sur l’apparence etc. Avec notamment cette phrase qui portera notre héros tout au long de son histoire «  imaginaire ou pas, on n’est invisible que si c’est ce qu’on croit« .

Si seulement tous les collégiens si peu sûrs d’eux et parfois harcelés pouvaient prendre un peu de la force de Jacques Papier pour se construire, se reconstruire malgré les « on dit »…

Un énorme coup de cœur ici, un livre à s’offrir et à offrir.

Comment maximiser (enfin) ses vacances  par Anne Percin

De 12 à 73 ans (ma mère)

Editions Le Rouergue

14€90

Si tu ne connais pas Maxime Mainard et ses amis, tu as complètement raté ta vie de lecteur !

Attendu par une foule de fans en délire, Maxime est enfin revenu, l’auteure a pris son temps mais on a encore plus savouré ! Les personnages secondaires ont pris de l’ampleur et toutes les générations y trouveront leur bonheur.

Julius, le partenaire de tonton Christian nous attendrira avec son énooooorme cœur sur la main.

Alice a bien grandi et prend une place de plus en plus importante dans les aventures de Maxime.

On reste un peu sur notre faim avec le personnage d’Alex qu’on aurait voulu connaitre encore plus ( mais peut-être plus tard qui sait)

Natacha la chérie de Maxime énerve toujours autant de monde, mais surtout Maxime (Ceci dit Maxime est toujours aussi nul pour les relations de couple).

Nous en apprenons aussi plus sur Christian et Stéphane, hummm Stéphane, ne laissera aucune maman indifférente ( bas les pattes les jeunettes).

Quand à Kévin, sa kévinerie, je ne sais vraiment pas ce qu’il a fait de mal mais clairement l’auteure s’est un peu acharnée sur lui (vilaine).

Bref, on retrouve toute la bande qui va partir au  » festival de la moule » sur le bassin d’arcachon et on savourera chacune des 495 pages de leurs aventures, avec encore un goût de trop peu à la fin.

Maxime et ses potes, c’est un peu la famille, on a juste envie de partir avec eux, de les suivre tout le temps, d’en lire encore et encore.

Un dernier mot et je m’arrête car je pourrais être intarissable sur ce sujet : les notes de bas de page sont un vrai délice, l’auteure sous couvert de Maxime s’est complètement lâchée, elle tape même un peu sur les documentalistes, ce qui est particulièrement osé quand on sait qu’elle a elle-même exercé cette profession.

Bonus : la playlist du livre est fournie à la fin puisque la musique a une grande place dans la vie de Maxime.

20, Allée de la danse : L’envol d’une discrète.

Elizabeth Bartéfy

Magalie Foutrier

Editions Nathan Jeunesse

9€95

Je risque de me faire lyncher en annonçant que cette série est plus destinée aux filles (mais totalement lisible par les garçons) de par son sujet : la danse et l’opéra. Je sais que certaines des amies de Grand Monstrou les collectionnent, Petit Monstrou n’a lu que  ce tome là mais avec beaucoup de plaisir et il prévoit d’emprunter les autres tomes avant notre départ en vacances. (avis aux copines qui les possèdent)

Chaque tome est centré sur l’un des personnages du groupe : fille ou garçon. Les titres soulèvent des problématiques essentielles : peur de l’échec, rivalité, passion, compétition, quète de l’excellence…

Loin de l’Italie, son pays natal, Sofia n’a pas tous les jours le moral. Elle est fière d’avoir intégré l’École de Danse de l’Opéra de Paris, institution qui la faisait rêver depuis longtemps, mais le quotidien n’y est pas toujours facile. Elle est timide, très naïve et le français n’est pas sa langue maternelle, ce qui complique les choses en cours, mais aussi avec ses camarades de sixième division… Elle a l’impression d’être en permanence la cinquième roue du carrosse. La petite danseuse finira-t-elle par trouver sa place et prendre confiance en elle ?

 J’ai encore de nombreux titres à vous proposer, ils feront l’objet d’une nouvelle valise de lecture car pour l’heure les valises m’attendent 🙂

Maxime Mainard et Anne Percin en interview exclusive !

Je suis une grande fan des aventures de Maxime et je peux faire ma crâneuse en vous annonçant que j’ai déjà lu ses dernières aventures avant sa sortie. Que dis-je .. je ne l’ai pas lu je l’ai dévoré telle une gourmande en manque, mais aussi savouré telle la gourmette que je suis .

j’ai apprécié chaque ligne, ri, souri, pesté et même bavé un peu (sans vouloir vous spoiler, le Stéphane, hum, j’en ferais bien mon quatre-heure).

Bref, ce matin j’ai l’immense honneur de recevoir Maxime du Kremlin et sa “reum”, son auteurE : Madame Anne Percin.

Bonjour Maxime, comment as-tu vécu cet abandon de 5 ans ? (tu peux pleurer j’ai des mouchoirs en papier)

Bah, pas mal, quoi. Je suis un homme, un vrai, j’ai pas de sentiment, moi. Aïe !(je viens de prendre une baffe de Mamie) Bon, OK, c’était hyper dur. J’avoue. Parfois j’avais des sanglots dans la nuit, des spasmes, mes lecteurs me manquaient, ouais, mes lecteurs à moi, du genre de ceux qui me font des chtis dessins à Montreuil ou m’envoient des messages enflammés sur Spacebook, ou rédigent des critiques de ouf sur la blogosphère. J’avais envie qu’ils me voient (oui je suis narcissique et exhibitionniste, Natacha dit que ce n’est pas un problème du moment que n’oblige pas les gens à me regarder, because après ça peut freiner mon insertion sociale).

Bonjour Anne, pourquoi pourquoi avoir abandonné Maxime et surtout ses fans pendant 5 longues années ? Et surtout qu’est-ce qui t’a ENFIN décidé à nous écrire la suite ?

Alors d’abord, je proteste véhémentement (oui, ça existe) : Maxime n’a jamais pleuré la nuit. À la place, il a préféré envahir en douce la plupart des romans que j’ai écrits et qui ne lui étaient pas consacrés. Je me souviens avoir dû lutter contre son influence quand j’écrivais Western Girl et Ma mère, le crabe et moi, parce qu’il contaminait mes héroïnes avec sa manière de parler. Même quand j’écrivais Sous la vague, un roman sérieux, pour les grands et tout et tout, avec un chef d’entreprise dépressif, il venait faire son malin dans les dialogues et glisser des réparties décalées qui ne faisaient rire que lui. Bref, c’est un personnage envahissant. Je n’ai pas eu d’autre choix que de lui consacrer un 4éme tome : il avait plein de choses à raconter, et moi j’avais hâte de le laisser enfin parler. J’ai essayé de retarder le plus possible le moment de le lâcher, en laissant d’autres personnages de la série prendre la main sur la narration. Mais ça n’a duré que quelques pages : après, il fallait lâcher la Bête !

Maxime, on te qualifie parfois de tête à claques, tu le fais exprès ou c’est juste ta nature et tu n’y peux rien ?

Ce sont de mauvaises langues. De nature, je suis un être fin et sensible, doux comme un chaton. Mais il faut bien montrer les griffes pour se faire entendre, non ? J’ai compris quand j’étais petit que, si l’on ne fait chier personne, le Vaste Monde a tendance à vous oublier.Or moi, j’aime pas qu’on m’oublie. Du coup, j’ai choisi d’être subtilement irritant. En plus, dans la mifa Mainard, on a un gène en forme de poil à gratter. Du coup, j’avais de solides dispositions.

Anne : tu écris pour tous les publics, je pense notamment à “Sous la vague” qui est un roman pour adultes, comment parviens-tu à toucher tout le monde ? Est-il plus difficile d’écrire pour les ados ou pour les adultes ?

Je ne suis pas sûre que je parvienne à toucher tout le monde, j’ai même l’impression de ne pas parvenir à autant de succès dans mes livres adultes (#existentialcrisis), peut-être parce que, paradoxalement, ils n’ont pas autant de prescripteurs qu’en littérature jeunesse ? En littérature générale, il faut se faire un nom dans la presse et les médias. Or je ne suis pas « bankable », pas estampillée « vue à la TV », pas une chouchoute des journalistes. Depuis mon premier roman adulte, en 2009, je passe plutôt inaperçue. Cela me permet d’écrire comme je veux, à l’abri des modes, des courants. J’ai un peu l’impression d’être entrée dans la cour des grands par effraction, parce que la frontière avec la cour des petits était poreuse, et qu’elle n’a pas de sens pour moi. En effet, je ne trouve pas plus dur d’écrire pour les adultes, au contraire ! Très honnêtement, quand je vois ce qu’on publie en France en littérature générale, j’ai parfois l’impression que c’est plus facile ! (C’est la partie de l’ITW où je me fais des amis) En tout cas, il y a un niveau d’exigence des (bons) éditeurs jeunesse qui est supérieur à celui de certains éditeurs adulte. Le jeune public est plus exigent que bien des adultes… car hyper sollicité (non seulement par une forte concurrence littéraire, mais par les réseaux sociaux, les films, les séries, les jeux…) : il faut se battre pour capter et retenir leur attention. C’est du travail, ça, ma bonne dame !

Anne : tu es enseignante, est-ce que tes élèves savent que tu es aussi écrivain ? Est-ce qu’ils te lisent ?

Oui, ils le savent ! Disons que je ne leur cache pas, mes livres sont aux CDI, dans les bibliothèques et librairies de la ville, parfois ils me voient dans des salons du livre voisins… Mais c’est l’omerta. Personne n’en parle, ni eux, ni moi ! Par pudeur, peur de déranger, de casser une frontière, je ne sais pas. Ce qui est certain, c’est que jamais je ne les obligerai à me lire ! Ce serait hyper gênant. Lorsque cela arrive et qu’ils souhaitent m’en parler, ça se fait en-dehors des cours, entre deux portes… C’est mignon.

Maxime : tu es donc super doué à l’école Et en musique, alors qu’est-ce que tu veux faire quand tu seras plus grand (la question bateau..)

Non, je ne suis pas super doué à l’école, je rappelle que j’ai redoublé mon CP. Je me donne du mal, c’est tout. Bah ouais, c’est pas sexy. Et alors ? Bah sinon, quand je serai grand, je veux être les Black Keys à moi tout seul. C’est ma légende personnelle, comme qui dirait. (le mec qui cite L’Alchimiste de Coelho dans une itw, top moumoute).

Anne : donc nous avons du attendre 5 longues années pour avoir la suite (mais pas forcément la fin) des aventures de Maxime, en vrai, ça t’a pris combien de temps pour l’écrire ?

Mmm.. Disons, 5 ans aussi ? Euh, si on compte le temps de maturation dans la tête ! J’aime attendre que mes personnages soient très vivants et que l’histoire soit déjà prête dans avant d’écrire (ce qui peut prendre des années, réellement). Ensuite, je n’ai plus qu’à me laisser guider, ça se déroule tout seul, sans plan, sans ratures. Quand c’est Maxime, j’écris particulièrement vite, il me dicte sa life à toute allure, j’ai à peine le temps de suivre… Bon, cette fois, il était bavard, il a pris son temps (et moi aussi) : le roman fait plus de 400 pages ! Et j’ai mis à peu près 4 mois, il me semble.

Et puis, quand écris-tu ? (en classe pendant que tu fais des interros surprises à tes élèves?)

Tout à fait ! Surtout les sixièmes. Je leur donne un sujet de philo, je leur dis « vous avez quatre heures » et pendant ce temps je joue au mah-jong j’écris un livre ! Plus sérieusement, j’écris le soir, essentiellement. J’aime mieux la nuit, pour écrire. Quand je suis dans une période d’écriture, j’écris presque chaque soir, à raison d’une à quatre heures, ça dire d’un mois à un an. Ça dépend.

Est-ce que comme ont pu le dire certains auteurs, lorsque tu écris tout s’arrête, les repas, les horaires etc ?

Euh, les repas, noooon ! Jamais ! MANGER c’est la base de l’écrivain ! Vous imaginez Balzac anorexique ? Et Alexandre Dumas ? Vous les avez déjà vus en photo ? Bon, le truc, c’est qu’ils avaient une bobonne qui leur faisait leur petit cassoulet tranquillou-bilou dans la cuisine (et en silence, s’il vous plaît) pendant que messieurs pondaient de la copie. Quand on est une femme en principe, personne ne s’y colle et on crève la dalle, ou alors ça tourne au remake de « Cauchemar en cuisine ». Donc, oui, pour répondre bravement, l’aspect « housekeeping » passe un peu au second plan. En clair, c’est le bazar chez oim, la vaisselle s’entasse et le linge refuse de se laver tout seul. Dans l’absolu, la solution serait soit de vivre seule, soit entourée d’enfants partageurs et de compagnons courageux, mais ça ne se trouve pas sous le sabot d’un cheval. Parfois, ça coûte cher, d’écrire. On peut perdre beaucoup (sur le plan de la vie privée)… Et gagner très peu. Même au 21ème siècle, il ne faut pas se bercer d’illusions sur la condition de l’artiste en général, et de l’artiste femme en particulier. Désolée de casser le mythe de la femme parfaite (dont tout le monde sait désormais que c’est une connasse).

Et enfin : Que devons nous faire pour te convaincre d’écrire le 6ème tome ? Te corrompre à coup de boites de chocolats ? De vin du Jura ? Ou bien,faire signer une pétition par tes millions de fans ?  oupss trop tard je l’ai créée ?

 

Du vin du Jura ? Bah, faut voir… On partirai sur la base d’un Savagnin, on est bien d’accord ? Dans ce cas, c’est négociable… Mais avant d’arriver au tome 6, je rappelle qu’il faudrait déjà que j’écrive un tome 5. Et toc !

Oui alors dans mon enthousiasme j’ai commencé par une pétition pour un tome 6 mais j’ai corrigé madame … Quand au Savagnin c’est avec ce vin que j’ai rencontré mon mari, c’est te dire si jje l’aime (le vin, heu non le mari, enfin les deux quoi).

Enfin pour terminer, une question essentielle pour Maxime : y’a moyen que tu me passes le 06 de Stéphane ?

Y’a grave moyen. Je crois qu’il a un créneau… Mais ça demande de la souplesse, précise-t-il. Je pige bien ce qu’il veut dire… Je te le passe, ou bien ?

(Parfait je suis très souple !)

Oups, non ce n’est pas terminé, j’ai quelqu’un à mes côtés qui souhaite intervenir, merci d’accueillir comme il se doit «  Sa Kévinerie » qui a une petite question pour Anne.

Bonjour Anne, c’est Kévin, je voudrais savoir ce que j’ai bien pu te faire pour que tu me décrives comme «  le garçon le plus sévèrement touché par l’acné de tout villejuif » ? Non c’est gentil de m’avoir emmené jusqu’au tome 4 mais franchement tu n’aurais pas pu m’arranger un peu ? Me supprimer l’acné, me permettre de pécho un peu … déjà que j’ai un second rôle … Je pense que tu ne te rends même pas compte de ma sensibilité, moi que tu décris comme ayant un humour « douteux ». Bon, clairement, je vote pour le tome 5 mais si tu pouvais échanger les bubons d’acné contre quelques muscles … Merci d’avance !

Maxime ® : Kévlon sors de là tu fais yech ! C’est MON interview !!!

Anne : mon petit Kévin, il ne faut pas trop en demander, tout le monde t’adore, sais-tu ? T’es la mascotte de tous les lecteurs, qui renomment leurs amis Kévin rien qu’en hommage à ton auguste personne, je pense même que nos livres vont faire revenir en tête ton prénom parmi ceux qu’on donne le plus à la naissance (et Dieu sait que ce n’était pas mon but) ! Quant à l’acné, t’ai-je déjà dit qu’une bonne hygiène alimentaire était nécessaire ? Allez, boude pas, si ça se trouve, le tome 5 (s’il voit le jour) sera juste consacré à toi !

Je remercie infiniment Anne et Maxime d’avoir répondu à mes questions, d’autant que je leur ai involontairement en envoyant mon ITW au dernier moment (procrastination).

Je vous invite à courir dès maintenant chez votre libraire préféré pour découvrir les dernières frasques de Maxime ET à signer la pétition pour obtenir un tome 5 avant 2023 !

 

Tillô 3 : le meilleur !

 

 

 

Trois générations qui se battent pour lire le dernier tôme de Tillo

Une rigueur scientifique dans l’environnement et la vie quotidienne des Néandertaliens.

Le temps-du-renouveau est de retour ! La tribu néandertalienne de Safa, en quête d’un territoire de chasse plus giboyeux, doit quitter la Terre du feu où elle avait trouvé refuge. Alors qu’elle longe un grand fleuve encombré de blocs de glace, elle rencontre une horde d’étranges hommes longs et minces qui savent tailler les os pour faire d’étonnants outils. Entre confiance et méfiance, les deux groupes décident de poursuivre leur marche ensemble. Mais pour atteindre la plaine aux rennes, Tillô, Sélas, Komè et leur nouvel ami Glew, aidés par T’àcro le loup et Korr le corbeau, vont devoir braver la terreur venue du ciel et se confronter à la fourberie des hommes. (source Gulfstream éditeur)

Des mois qu’on l’attendait, que Petit Monstrou me disait, “mais au fait il n’est pas sorti Tillo 3” et puis finalement je l’ai enfin trouvé dans ma boite à lettres, j’ai sauté de joie mais comme je devais partir je l’ai laissé sur la table de la salle à manger et quand je suis revenue il avait disparu …

Kidnappé par Petit Monstrou ! Il me l’a rendu 24 heures plus tard au prix d’une courte nuit ( je suppose) et il n’en pouvait plus de se retenir de me donner des informations absolument prohibées avant que je n’ai lu moi-même ce petit bijou.

Par ce que Tillo 3 “ les hommes qui transforment les os” il est encore plus fabuleux que les deux premiers dont j’étais déjà archi-fan. Bien entendu on retrouve avec plaisir Tillo et ses amis, hommes ou animaux, on retrouve la tribu et son principal souci : se déplacer pour trouver du gibier. (c’est livre qui donne faim et comme je m’imagine très très mal dépecer un renne et manger sa viande séchée, j’ai boulotté toute une boite de kinder pendant ma lecture).

Cette fois Tillo et sa tribu doivent « sympathiser » avec des hommes longs mais malgré la barrière de la langue, la route ensemble se passe plutôt bien jusqu’à ce que l’autre tribu commette l’impensable : le mensonge et la manipulation.

Ce sont des attitudes totalement étrangères à la tribu de Tillo qui passées la consternation, la stupeur et l’incompréhension devra lutter pour sa survie.

On retient son souffle, on craint pour a-croc le loup, pour Tillo et bien d’autres, mais au passage, les enfants lecteurs seront amenés à réfléchir sur le mensonge, sur les relations aux autres et c’est là toute la force de Martial Caroff, divertir et faire réfléchir en même temps (pour rappel dans Tillo 2 les enfants avaient pu aborder la tolérance et l’acceptation de la différence ce qui ne ferait pas de mal à certains adultes d’ailleurs).

C’est à partir de 9 ans jusqu’à 12 mais dans ma famille ça couvre trois générations,et  je trouve qu’on devrait trouver la série des Tillo dans toutes les bibliothèques scolaires, car outre la rigueur scientifique dans l’environnement et le quotidien des néandertaliens, on y trouve beaucoup de valeurs absolument nécéssaire au développement de nos enfants et à la construction d’une société saine… ( enfin moins malsaine que l’actuelle donc)

En parlant de  » Série », j’ai un message pour Monsieu Caroff de la part de petit Montrou …

 » Maman il sort quand le 4 ? »

« Il n’y en a pas de prévu mon chéri »

 » Bon ben t’as qu’à dire à l’auteur que des Harry potter y’en a eu 7 alors il pourrait au moins aller jusqu’à 7″.

(Petit Monstrou est persuadé que je connais personnellement tous les auteurs ce qui n’est évidemment pas le cas, même s’il m’arrive de papotter avec deux ou trois auteurEs célèbres na na nère).

Donc cher Monsieur Caroff, vous lachez tout ce que vous avez en cours et hop hop vous vous mettez à rédiger Tillo 4 et 5 etc.

Je pense que vous aurez compris que je suis fan et que je recommande plus que vivement la lecture de ces trois tomes qui attendent leurs petits frères !

Des livres sous le sapin (adultes)

Parce qu’il m’arrive de lire aussi des livres pour les  » grands » voici une petite sélection de bouquins qui feront plaisir à votre entourage adulte.

Pour se détendre :

souslavague

Mars 2011. Alors que le Japon s’enfonce dans le chaos nucléaire, l’héritier d’une prestigieuse propriété de cognac vit son propre tsunami. Dégringolade financière, fille enceinte d’un ouvrier syndicaliste, grève, etc.  Il résiste à sa façon, molle et naïve, ne trouvant du réconfort qu’auprès de son chauffeur, un fumeur de joints, ainsi que d’un chevreuil, comme si, face à la sauvagerie globalisée, seule la chaleur d’un animal, ou les fragrances d’un vieil alcool, lui apportaient réconfort. (Source Editions le Rouergue ).

Encore un livre de Anne Percin me diront ceux qui viennent régulièrement ici… Oui encore, et j’avoue que cette auteure finit par être pénible à savoir écrire dans tous les genres, pour tous les lecteurs. (Jalouse moi ?).

Pour ceux qui ne suivent pas, Anne Percin est la « maman » de Maxime Mainard, grande vedette de la trilogie  » comment bien rater ses vacances »  « Comment (bien) gérer sa love story » et  » comment devenir une rock star (ou pas)  » dont je vous parlais ici .

C’est aussi elle qui a écrit  » Ma mère le crabe et moi » avec beaucoup d’émotions et de sourires malgré le sujet difficile, je vous en parlais ici.

Et donc là, dans le cognaçais que je connais très bien, elle m’a encore scotchée avec sa capacité à créer des personnages hauts en couleur, une ambiance et même des odeurs. Je vous assure qu’en le lisant depuis mon lit, à un moment je sentais l’odeur du chai et des tonneau x !

Le héros principal fait face (ou pas) comme il peut à la crise du Cognac, majorée par le fait que la plupart de ses clients sont japonais et viennent de subir une terrible catastrophe naturelle ( sous la vague donc). Une mention spéciale pour Eddy, le chauffeur qui vous étonnera jusqu’au bout, énigmatique, dévoué, impressionnant …

Comme d’habitude, c’est un roman plein d’humanité, comme d’habitude on a du mal à le reposer en cours de lecture et comme d’habitude, c’est dur de le refermer et de quitter les personnages.

Bref quand vous ne savez pas quoi offrir, Anne Percin est une valeur sûre qui plaira à tout le monde, grands lecteurs ou non, tata, mamie, l’oncle grognon etc.

Sous la vague

Anne Percin

Parution : Aout 2016

Editions Le Rouergue

18€80

Livre offert : merci

sncfmonamour

Les chroniques ferroviaires 100 % authentiques d’une femme appartenant aux millions d’usagers qui se rendent quotidiennement sur le lieu de travail en train, Transilien ou RER ! ( Source Editions Michalon)

Depuis le mois de Septembre je confie le retour au bercail de mon Judoka à la SNCF et je dois avouer qu’en fait, on ne sait jamais à quelle heure il va arriver. Soit le train a du retard,soit il a été supprimé,ou bien il est en panne, parfois il y a des feuilles sur la voie etc.

Bien évidemment quand je suis tombée par hasard sur la photo de ce bouquin ( Coucou Agnès), j’ai su qu’il me le fallait !

Valérie Duclos est journaliste dans la presse féminine et tous les jours depuis dix ans elle prend le 7h59 en gare de Rouen direction Paris. Dix ans, ça en fait des aventures à raconter entre les retards, les suppressions ( tiens j’en parlais justement il y a deux secondes) mais aussi les incivilités, les usagers qui prennent le wagon pour une extension de leur maison et les rencontres improbables.

Ce n’est pas QUE le procès de la SNCF mais on peut tout de même constater le manque de compassion et de « geste commercial » d’un service plutôt aléatoire.

On y découvre aussi la vie trépidante d’une Maman active d’adolescentes, qui travaille loin de la maison, rentre tard, et n’a pas envie de cuisiner de bons petits plats à 20h00  le soir. C’est tout une organisation, c’est fatigant, et cela peut vite devenir horripilant quand le train du retour est supprimé et que le suivant est bondé.

Un témoignage pour se détendre qui parlera à beaucoup d’entre nous même si on ne fait pas autant de trajet sur les rails que Valérie. La palette des voyageurs est délicieuse (surtout quand on ne la subit pas) et cela me rappelle un peu ce que j’adorais faire : me poser en terrasse de café et observer les gens. La grosse différence c’est que dans un wagon, il n’y a pas d’échappatoire, tant qu’on n’est pas arrivé il faut supporter… (l’auteure à d’ailleurs développé une phobie du papier alu à cause de certains passagers).

A offrir également à tout le monde, ça se lit très facilement, on rit, on peste et on se détend.

#SNCF MON AMOUR

Valérie Duclos

Editions Michalon

17€

Livre offert : Merci

Pour réfléchir ( développement personnel) : 

tadeuxiemevie

– Vous souffrez probablement d’une forme de routinite aiguë. – Une quoi ? – Une routinite aiguë. C’est une affection de l’âme qui touche de plus en plus de gens dans le monde, surtout en Occident. Les symptômes sont presque toujours les mêmes : baisse de motivation, morosité chronique, perte de repères et de sens, difficulté à être heureux malgré une opulence de biens matériels, désenchantement, lassitude… – Mais… Comment vous savez tout ça ? – Je suis routinologue. – Routino-quoi ? Camille, trente-huit ans et quart, a tout, semble-t-il, pour être heureuse. Alors pourquoi a-t-elle l’impression que le bonheur lui a glissé entre les doigts ? Tout ce qu’elle veut, c’est retrouver le chemin de la joie et de l’épanouissement. Quand Claude, routinologue, lui propose un accompagnement original pour l’y aider, elle n’hésite pas longtemps : elle fonce. À travers des expériences étonnantes, créatives et riches de sens, elle va, pas à pas, transformer sa vie et repartir à la conquête de ses rêves…( Source Editions Eyrolles )

Livre dévoré en 24 heures cet été, que j’ai déjà offert 4 fois dans mon entourage et très bientôt une cinquième.

Pour vous dire à quel point je l’ai apprécié, j’ai l’intention de profiter des  » vacances » (ha ha ha) d’hiver pour le RELIRE ! Ma pile à lire ne désemplit jamais, et cela fait des années que je n’ai pas relu un bouquin, mais celui-ci je veux le relire pour me ré-imprégner de ses conseils, de son ambiance de la « zénitude » qu’il procure.

Bon, j’avoue que je l’ai lu dans une île des caraïbes, dans un hôtel magnifique et SANS monstroux dans les parages …  donc forcément la zénitude je l’avais. Je souhaite donc vérifier qu’il me fait le même effet avec une maison pleine de bruits, de jeux, de petits plats à réaliser et des caractères bien trempés de ma famille.

 Ce bouquin là n’est pas pour tout le monde, certains peuvent se sentir offensés que vous pensiez qu’ils doivent changer leur vie, d’autres comme Mamie, n’auront aucun intérêt à se débarrasser de leur routine. C’est donc un livre pour les personnes que vous connaissez bien, qui lisent un peu et qui pourraient être comme moi, soulagés par une telle lecture.

Ta deuxième vie commence quand tu réalises que tu n’en as qu’une

Raphaëlle Giordano

Editions Eyrolles

14€90

Livre acheté toute seule comme une grande, merci à moi 🙂

gounelle

Tout commence le jour où Alice, une jeune femme dynamique et audacieuse, retrouve son ami d’enfance, Jérémie. Devenu prêtre de campagne, il lui confie être accablé par le faible nombre de fidèles qui le suivent. Athée et conseillère en communication, Alice se met en tête de l’aider à sa manière. Amenée par la force des choses à se plonger dans le monde de la spiritualité, du christianisme à l’hindouisme, du taoïsme au bouddhisme, Alice va découvrir une vérité universelle particulièrement troublante. Une vérité concernant l’homme et la clé de son épanouissement, passée sous silence par les religieux, perdue au fil des siècles… Dans ce nouveau roman émouvant et captivant, Laurent Gounelle nous entraîne dans un univers passionnant à la découverte de ce qui permet à l’homme de s’élever dans une autre dimension, où ses actes sont puissants et sa joie, un état durable. ( source Editions Kero)

C’est un peu comme pour le précédent, je suis une fan de Laurent Gounelle mais je ne le lit que pendant mes vacances d’été, parce que j’ai généralement tout une pile de bouquin à chroniquer et donc à lire d’abord.

Celui-ci je l’ai acheté dès sa sortie et je suis en train de le lire (break de Noël). Je ne l’ai pas tout à fait terminé mais ça ne va pas tarder et je ne pouvais pas faire un billet sur les livres à se procurer sans parler de lui.

Attention, ça va vous brasser… déjà l’athée de temps en temps agnostique que je suis, a carrément tiqué dès les premières pages…  ( j’ai acheté le bouquin sans lire le sujet) Ramener des gens dans une église mais quel intérêt quand on voit tout le mal qu’on fait les religions dans le monde…

Bon, c’est du Gounelle et je ne suis pas femme à laisser tomber facilement. J’ai bien fait car outre la première analyse de citations bibliques qui est juste hilarante,  ce livre me fait réfléchir, mais beaucoup réfléchir …

Il est question d’égo, de rôles et croyez moi des rôles on en joue tous … je tente toujours d’être une super Maman, mais je suis ou je joue aussi à être une Peste, je suis la râleuse de service ou le clown selon besoin … mais QUI suis-je ?

Et vous là bas, qui êtes-vous ?

Bien que Laurent Gounelle ait donné un accès « grand public » au développement personnel, je n’offrirais pas ce livre à n’importe qui. Pas pour les protéger mais par respect de l’oeuvre qui doit être appréciée à sa juste valeur.

Enfin, comme il remue nos méninges et renverse nos convictions sur « qui on est », il n’est pas à mettre entre toutes les mains dans la mesure ou il peut  » déranger » ( et non mon cher petit précoce, tu ne PEUX pas le lire tu es encore en devenir).

Et tu trouveras le trésor qui est en toi.

Laurent Gounelle

Editions Kero

20€

Livre acheté toute seule comme une grande, merci à moi 🙂

Polars : 

Attention les polars ne sont pas ma spécialité dans la mesure où trop curieuse je ne les referme jamais. Pour préserver mon sommeil j’en lis  donc très peu.

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C’est le mois de janvier et un froid glacial s’est emparé de Fjällbacka. Une fille à demi nue, surgie de la forêt enneigée, est percutée par une voiture. Lorsque Patrik Hedström et ses collègues sont prévenus, la jeune fille a déjà été identifiée. Il s’agit de Victoria, portée disparue depuis quatre mois. Son corps présente des blessures qu’aucun accident ne saurait expliquer : ses orbites sont vides, sa langue est coupée et ses tympans percés. Quelqu’un en a fait une poupée humaine. D’autres cas de disparitions dans les environs font redouter que le bourreau n’en soit pas à sa première victime. De son côté, Erica Falck commence à exhumer une vieille affaire pour son nouveau bouquin. Une femme purge sa peine depuis plus de trente ans pour avoir tué son mari, un ancien dompteur de lions, qui maltraitait leur fille avec sa complicité passive. Mais Erica est persuadée que cette mère de famille porte un secret encore plus sombre. Jonglant entre ses recherches, une maison en perpétuel désordre et des jumeaux qui mettent le concept de l’amour inconditionnel à rude épreuve, elle est loin de se douter que pour certains, l’instinct maternel n’a rien de naturel… Avec ce neuvième volet de la série Fjällbacka, Camilla Läckberg signe un polar crépusculaire et violent. La reine du noir nordique s’y montre plus indomptable que jamais. ( Source Editions Actes Sud)

C’est toujours un plaisir de retrouver Erica et sa famille, c’est un peu comme une série télé, ou des voisins qu’on croise de temps en temps. On a « vu » naitre ses enfants, on prend des nouvelles de sa sœur, et en même temps on se demande bien quel grand malade enlève des jeunes filles pour les mutiler ainsi.

Détente garantie, suspens évidement,  et ça se lit  » comme un petit pain ». ( je sais l’expression n’existe pas mais vous voyez ce que je veux dire).

A offrir à tout le monde donc tant qu’ils sont adultes ( Je dis ça pour mon Précoce qui a une fâcheuse tendance à venir piquer dans ma pile à lire).

Le dompteur de lions

Camilla Läckberg

Editions Actes Sud

23€

Livre acheté toute seule comme une grande, merci à moi 🙂

purgatoire

Je m’appelle Raphaël, j’ai passé quatorze ans de ma vie derrière les barreaux. Avec mon frère, William, nous venons de dérober trente millions d’euros de bijoux. Ç’aurait dû être le coup du siècle, ce fut un bain de sang. Deux morts, un blessé grave. Le blessé, c’est mon frère. Alors, je dois chercher une planque sûre où il pourra reprendre des forces.

Je m’appelle Sandra. Je suis morte, il y a longtemps, dans une chambre sordide. Ou plutôt, quelque chose est né ce jour-là…

Je croyais avoir trouvé le refuge idéal. Je viens de mettre les pieds en enfer.

Quelque chose qui marche et qui parle à ma place. Et son sourire est le plus abominable qui soit…

Ce bouquin est tellement « vieux » que je ne trouve même pas qui l’a édité en premier (fleuve noir ?), mais je ne pouvais pas parler de polar sans parler de la grande Karine Giebel.

Ce bouquin est une tuerie ( dans tous les sens du terme), vous irez de surprise en surprise, de la chair de poule à l’écoeurement, vous vous demanderez où elle va chercher tout ça, et vous n’irez plus jamais sonner chez des inconnus si vous vous perdez…

Je lis tellement qu’il y a peu de titres dont je me souvienne, mais lorsqu’on me demande une recommandation pour un polar, c’est ce titre là qui me vient à chaque fois.

Ames sensibles s’abstenir !

Purgatoire des innocents

Karnie Giebel

Editions Pocket

8€80

Livre acheté toute seule comme une grande, merci à moi 🙂

Suite à un petit souci technique, cette liste arrive plus tard que prévu mais ce n’est pas plus mal car vous ne pourrez plus vous faire livrer par le grand A qui ne paie pas d’impôt en France et exploite ses employés.. Au contraire, vous allez devoir rendre visite à votre libraire et n’hésitez pas à écouter ce qu’il peut vous recommander, ils ont en général d’excellentes idées 🙂

Je vous souhaite de joyeuses fêtes de fin d’année, ce blog va faire une petite pause hivernale, j’ai plein plein de nouveaux bouquins à lire ! ( La ballade de l’enfant gris de Baptiste Beaulieu, entre autres).

Et surtout n’hésitez pas à me dire en commentaire quel livre vous recommanderiez 🙂

Génération K (roman ados)

Avant de commencer cette chronique je voudrais remercier mon Papounet d’être à peu près « normal », évidemment en tant qu’homme il est bourré de défauts (le sexisme est gratuit aujourd’hui) mais comparé aux parents de nos jeunes héros, clairement il est au top. Et de toute façon, mon Papa c’est le plus beau, le plus fort et tout et tout…

Bref, venons-en aux faits… Génération K c’est l’histoire de trois jeunes gens qui sont juste mal barrés mais qui ne savent pas encore que les choses vont empirer !

Kassandre : n’a pas de pot, c’est une rebelle qui vit dans une famille de la « haute », très prout prout alors qu’elle est plutôt hard rock et provoc ‘.

Mina : Sœur de lait et de cœur de Kassandre, n’est « que » la fille d’une domestique et bien que ça soit la meilleure amie de Kassandre, il est compliqué  pour elle d’aller dans une école privée aux côtés de son amie avec son statut de  » fille de bonne ».

Georges : (ah mon ptit Georges) bon, lui au début il est en prison, mais j’ai tendance à croire que ce n’est pas de sa faute, en effet, lui n’a pas de famille et il a bien fallu qu’il fasse sa place quelque part, pas de pot c’est avec les malfrats qu’il l’a faite.

L’aventure : alors on sourit, on rit et puis on stresse un bon coup aussi ! Mais où Marine Carteron va-t-elle chercher tout cela ?

J’attendais cette nouvelle série depuis un moment, grande fan des autodafeurs (primé je ne sais plus combien de fois et lu par toutes les générations de ma famille) et j’ai traîné car j’avais trop de retard sur mes lectures … JE N’AURAIS PAS DU… c’est le genre de bouquin que l’on ne referme pas…

Kassandre et ses amis sont des  » génophores » ce qui sous-entend qu’ils ont des pouvoirs spéciaux mais aussi que soit on veut les clôner, leur trifouiller les neurones et les chromosomes, soit on veut les rassembler pour recréer une famille bien étrange.

Une aventure totalement différente des autodafeurs mais qui démarre sur les chapeaux de roues et qui conserve ce rythme soutenu jusqu’à la fin … Fin qui n’en est pas une puisque deux autres tomes sont prévus, le second ne sortira QU’EN Mars… l’attente va être bien longue !

Un livre à recommander à tous vos ados ( à partir de 13 ans), d’une part, parce que cela les fera voyager ( Suisse, France, Italie et même en Roumanie) d’autre part, parce que les ados aiment beaucoup le « fantasy » et le gore (oui y’en a un peu),  et surtout parce que cela les convaincra peut-être que vous n’êtes pas si nuls que ça comme parents…

9782812611087

Génération K

par Marine Carteron

Science Fiction/fantasy

à partir de 13 ans

14€ ( livre offert : merci)

Les petits explorateurs

Je vous avais déjà parlé de la collection « Quelle histoire » dont nous sommes fans et dont je suis les nouveautés régulièrement pour compléter notre collection.

En Avril dernier, en collaboration avec Michelin ils ont crée une nouvelle collection , des guides de voyage :  » Les Petits explorateurs ».  Il est inutile de vous présenter les guides Michelin, sachez juste qu’avec Mr Poux nous n’abordons jamais une nouvelle ville ou région sans notre guide vert qui contient tellement d’informations que systématiquement je me dis que je vais tout lire en rentrant. Vœu pieu puisque en rentrant de voyage, avec des images plein la tête, la réalité nous rattrape et le temps libre vient à manquer.

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Un guide de voyage adapté aux enfants de 6 à 10 an je ne pouvais que sauter dessus ! 

J’ai reçu* « Paris » et j’y ai appris énormément de choses, il faut dire que nous allons régulièrement dans notre belle capitale mais que nous prenons rarement le temps de visiter.

Les quartiers sont racontés aux enfants avec un peu d’histoire, un peu des traditions françaises, quelques jeux aussi bien pratiques pour les trajet en métro ou en voiture. Les monstroux ont adoré et nous prévoyons de faire une sortie « tourisme » pour compléter nos connaissances.

Le petit plus : il y a des défis à réaliser lors de nos visites, par exemple « trouver la statue de Charles Perrault », « trouver l’arbre à voyelles » etc.

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Découvrir, se cultiver et s’amuser… la recette parfaite donc !

J’ai reçu également  » les châteaux de la Loire » et comme dirait Petit Monstrou « mais c’est pas si loin ».  Car oui le petit guide nous donne envie de tout visiter, de tout voir, mais pour celui-ci il faut partir sur un week-end.

 

A l’image des guides verts, le livre nous indique le temps nécéssaire à une bonne découverte, par exemple, le clos lucé sera mieux apprécié sur une demi journée, tandis qu’Orléans ne nécessite que trois heures.

6 Titres sont actuellement disponibles mais les équipes de Quelle histoire travaillent d’arrache-pied pour compléter la collection.

Pour le moment vous pouvez vous offrir ou offrir :

Londre, Rome, Châteaux de la Loire, Paris (actuellement épuisé, victime de son succès); Provence, et Bretagne Sud.

Je bave sur celui de Rome, je voudrais tellement y emmener les monstroux et ce n’est pas le prix du guide qui m’arrête : 9€90 par guide, ce serait plutôt le prix du logement sur place et du voyage jusque là-bas 🙂

On va peut-être quand même le commander juste pour le bouquiner ensemble, en attendant de pouvoir s’y rendre.

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*guides offerts : merci !

ma mère, le crabe et moi

Avertissement n°1 : Malgré son sujet difficile, ce livre vous fera beaucoup plus sourire que pleurer.

Avertissement n°2 : Une fois commencé il est impossible à refermer !

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La mère de Tania est atteinte d’un cancer du sein. Pendant les six mois du traitement, mère et fille vont partager le pire, mais aussi avoir bientôt un attitude positive de combattantes. Face à ce sujet « difficile », Anne Percin apporte une nouvelle fois la preuve de son humour ravageur et nous fait rire… jusqu’aux larmes. Par l’auteur de la trilogie à succès Comment (bien) rater ses vacances. ( Source Rouergue éditions)

Ca fait des mois que je lorgne sur ce bouquin, et pour cause il est sorti en Septembre 2015. Mais bon, le sujet est un peu sensible pour moi comme pour beaucoup de lecteurs et pourtant je n’aurais pas du attendre si longtemps.

C’est un roman à lire absolument que vous soyez malade, famille de malade ou juste ami de malade. Attention, pas de pathos dans ce roman, ce n’est pas le genre de Madame Percin, mais des faits, des réalités et croyez moi, beaucoup d’humour.

C’est une performance exceptionnelle qu’elle réalise là, aborder un sujet bien glauque, bien difficile, et pourtant faire sourire ou rire ses lecteurs !

Je n’ai volontairement lu aucune chronique sur ce livre que je veux aborder à ma façon …

Le point qui m’a le plus touchée c’est l’accompagnement du malade. Oui c’est dur, d’avoir quelqu’un dans son entourage qui lutte contre le vilain crabe… Oui, vous avez envie d’être présent mais vous ne savez pas quoi dire et clairement, vous direz surement des horreurs parfois mais votre présence, votre soutien même maladroit seront toujours mieux que le silence.

Dans le roman, forcément, ( je ne spoile rien) la Maman de tanya va se faire opérer ( « scalper le néné » selon Tania) et à son retour elle reçoit beaucoup de visites, beaucoup de soutien et puis … commence la chimio et elles ne sont plus que deux Tanya et elle.

Alors j’ai envie de vous dire, la chimio c’est juste horrible, ne proposez pas d’amener des petits plats, l’estomac et la chimio ne font pas bon ménage… proposez par contre une présence (pourquoi pas comme moi envoyer chaque jour des blagues débiles à la personne traitée), proposez votre aide pour les gestes quotidiens : un ptit coup d’aspi, un remplissage du frigo (pour l’entourage du malade) parce que une fois le poison injecté dans le corps, certes la maladie recule mais l’énergie est anéantie, les effets secondaires sont si pénibles que quoi que vous fassiez : sortir les poubelles, passer un coup de chiffon sur les meubles, remplir le frigo, véhiculer les enfants… ce sera une AIDE PRECIEUSE.

Anne Percin nous accompagne du côté de l’ado, accompagnante mais également victime de la maladie de sa mère. Encore un fois j’ai admiré sa capacité à nous faire croire qu’elle a 14 ans et sa finesse dans le décodage des réactions d’une gamine de cet age.

Forcément elle devient la fille qui vit seule avec sa mère malade, et forcément ses amies ne font pas ce qu’il faut pour la soutenir, ce qui n’est pas faute d’essayer.

La vérité c’est que face au crabe, on ne sait pas comment réagir… bien sûr on compatit.. bien sûr on s’inquiète… on essaie…

J’ai envie de vous dire que vous direz des bêtises, que vous ferez des impairs mais que c’est toujours mieux d’être présent, d’être accompagnant que silencieux par peur ..

D’ailleurs Tania toute ado qu’elle est, va trouver sa force dans cette situation et malgré la maladie de sa mère, malgré leur situation un peu glauque, un divorce, un frère absent, elle va continuer quand même sa vie d’ado et relever des défis et continuer sa vie !

Bref, c’est un livre à lire ABSOLUMENT que vous soyez concernés par le sujet ou non, parce qu’il apporte un éclairage totalement différent et tellement humain qu’il serait vraiment dommage de le rater.

Je conclurais pour les derniers réfractaires que j’ai ri plusieurs fois pendant cette lecture, la boule dans la gorge souvent mais le sourire au lèvres encore plus souvent !

Vous ne l’avez pas encore lu ? FONCEZ…

C’est à partir de 12 ans ( mais je vais le tester sur mon fils de 10 ans et demi)

c’est seulement 10€20

aux Editions du Rouergue

et bien entendu ce roman est partenaire de la campagne officielle de sensibilisation de l’association  » le cancer du sein parlons-en! »

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Aux Etats-unis, dès la première consulation chez une gynécologue, celle-ci m’a de suite appris à palper mes seins AU BON MOMENT pour vérifier l’absence de masse suspecte. je vous laisse un lien et je vous recommande fortement de procéder vous-même à un examen REGULIER.

http://www.aufeminin.com/sante-femme/l-auto-examen-des-seins-s691777.html

  • livre offert : Merci !!!

Contes et légendes du Roi Arthur

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On connait tous Arthur, son épée Excalibur, Merlin et les chevaliers de la table ronde. En réalité je connaissais sans vraiment me souvenir et lire ces légendes fut pour moi un réel plaisir.

C’est accessible à tous puisque les textes de la légendes sont repris de façons contemporaine afin de nous faire replonger dans cette époque d’honneur, de créatures étranges, de magie, de guerre mais aussi d’amour et de trahisons.

Encore mieux qu’un soap opéra ou qu’une série Disney, ces contes et légendes nous offrent de l’aventure, du rêve, un peu de frissons et des rebondissements.

Petit Monstrou a bien entendu adoré et nous sommes repartis pour une période « chevaleresque » à la maison ( Pour rappel il réclame tout l’équipement du chevalier mais EN VRAI depuis des années pour Noël).

Je vous le recommande donc chaudement, pour tous les passionnés du Moyen-Age, des dragons et des chevaliers. ( à partir de 11 ans).

 

Contes et légendes du Roi Arthur

Auteur : Tristan Pichard

Illustrateur : Loïc Tréhin (bravo!)

Locus Solus Editions

format poche : 5€95

livre offert : merci beaucoup.