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Maxime Mainard et Anne Percin en interview exclusive !

Je suis une grande fan des aventures de Maxime et je peux faire ma crâneuse en vous annonçant que j’ai déjà lu ses dernières aventures avant sa sortie. Que dis-je .. je ne l’ai pas lu je l’ai dévoré telle une gourmande en manque, mais aussi savouré telle la gourmette que je suis .

j’ai apprécié chaque ligne, ri, souri, pesté et même bavé un peu (sans vouloir vous spoiler, le Stéphane, hum, j’en ferais bien mon quatre-heure).

Bref, ce matin j’ai l’immense honneur de recevoir Maxime du Kremlin et sa “reum”, son auteurE : Madame Anne Percin.

Bonjour Maxime, comment as-tu vécu cet abandon de 5 ans ? (tu peux pleurer j’ai des mouchoirs en papier)

Bah, pas mal, quoi. Je suis un homme, un vrai, j’ai pas de sentiment, moi. Aïe !(je viens de prendre une baffe de Mamie) Bon, OK, c’était hyper dur. J’avoue. Parfois j’avais des sanglots dans la nuit, des spasmes, mes lecteurs me manquaient, ouais, mes lecteurs à moi, du genre de ceux qui me font des chtis dessins à Montreuil ou m’envoient des messages enflammés sur Spacebook, ou rédigent des critiques de ouf sur la blogosphère. J’avais envie qu’ils me voient (oui je suis narcissique et exhibitionniste, Natacha dit que ce n’est pas un problème du moment que n’oblige pas les gens à me regarder, because après ça peut freiner mon insertion sociale).

Bonjour Anne, pourquoi pourquoi avoir abandonné Maxime et surtout ses fans pendant 5 longues années ? Et surtout qu’est-ce qui t’a ENFIN décidé à nous écrire la suite ?

Alors d’abord, je proteste véhémentement (oui, ça existe) : Maxime n’a jamais pleuré la nuit. À la place, il a préféré envahir en douce la plupart des romans que j’ai écrits et qui ne lui étaient pas consacrés. Je me souviens avoir dû lutter contre son influence quand j’écrivais Western Girl et Ma mère, le crabe et moi, parce qu’il contaminait mes héroïnes avec sa manière de parler. Même quand j’écrivais Sous la vague, un roman sérieux, pour les grands et tout et tout, avec un chef d’entreprise dépressif, il venait faire son malin dans les dialogues et glisser des réparties décalées qui ne faisaient rire que lui. Bref, c’est un personnage envahissant. Je n’ai pas eu d’autre choix que de lui consacrer un 4éme tome : il avait plein de choses à raconter, et moi j’avais hâte de le laisser enfin parler. J’ai essayé de retarder le plus possible le moment de le lâcher, en laissant d’autres personnages de la série prendre la main sur la narration. Mais ça n’a duré que quelques pages : après, il fallait lâcher la Bête !

Maxime, on te qualifie parfois de tête à claques, tu le fais exprès ou c’est juste ta nature et tu n’y peux rien ?

Ce sont de mauvaises langues. De nature, je suis un être fin et sensible, doux comme un chaton. Mais il faut bien montrer les griffes pour se faire entendre, non ? J’ai compris quand j’étais petit que, si l’on ne fait chier personne, le Vaste Monde a tendance à vous oublier.Or moi, j’aime pas qu’on m’oublie. Du coup, j’ai choisi d’être subtilement irritant. En plus, dans la mifa Mainard, on a un gène en forme de poil à gratter. Du coup, j’avais de solides dispositions.

Anne : tu écris pour tous les publics, je pense notamment à “Sous la vague” qui est un roman pour adultes, comment parviens-tu à toucher tout le monde ? Est-il plus difficile d’écrire pour les ados ou pour les adultes ?

Je ne suis pas sûre que je parvienne à toucher tout le monde, j’ai même l’impression de ne pas parvenir à autant de succès dans mes livres adultes (#existentialcrisis), peut-être parce que, paradoxalement, ils n’ont pas autant de prescripteurs qu’en littérature jeunesse ? En littérature générale, il faut se faire un nom dans la presse et les médias. Or je ne suis pas « bankable », pas estampillée « vue à la TV », pas une chouchoute des journalistes. Depuis mon premier roman adulte, en 2009, je passe plutôt inaperçue. Cela me permet d’écrire comme je veux, à l’abri des modes, des courants. J’ai un peu l’impression d’être entrée dans la cour des grands par effraction, parce que la frontière avec la cour des petits était poreuse, et qu’elle n’a pas de sens pour moi. En effet, je ne trouve pas plus dur d’écrire pour les adultes, au contraire ! Très honnêtement, quand je vois ce qu’on publie en France en littérature générale, j’ai parfois l’impression que c’est plus facile ! (C’est la partie de l’ITW où je me fais des amis) En tout cas, il y a un niveau d’exigence des (bons) éditeurs jeunesse qui est supérieur à celui de certains éditeurs adulte. Le jeune public est plus exigent que bien des adultes… car hyper sollicité (non seulement par une forte concurrence littéraire, mais par les réseaux sociaux, les films, les séries, les jeux…) : il faut se battre pour capter et retenir leur attention. C’est du travail, ça, ma bonne dame !

Anne : tu es enseignante, est-ce que tes élèves savent que tu es aussi écrivain ? Est-ce qu’ils te lisent ?

Oui, ils le savent ! Disons que je ne leur cache pas, mes livres sont aux CDI, dans les bibliothèques et librairies de la ville, parfois ils me voient dans des salons du livre voisins… Mais c’est l’omerta. Personne n’en parle, ni eux, ni moi ! Par pudeur, peur de déranger, de casser une frontière, je ne sais pas. Ce qui est certain, c’est que jamais je ne les obligerai à me lire ! Ce serait hyper gênant. Lorsque cela arrive et qu’ils souhaitent m’en parler, ça se fait en-dehors des cours, entre deux portes… C’est mignon.

Maxime : tu es donc super doué à l’école Et en musique, alors qu’est-ce que tu veux faire quand tu seras plus grand (la question bateau..)

Non, je ne suis pas super doué à l’école, je rappelle que j’ai redoublé mon CP. Je me donne du mal, c’est tout. Bah ouais, c’est pas sexy. Et alors ? Bah sinon, quand je serai grand, je veux être les Black Keys à moi tout seul. C’est ma légende personnelle, comme qui dirait. (le mec qui cite L’Alchimiste de Coelho dans une itw, top moumoute).

Anne : donc nous avons du attendre 5 longues années pour avoir la suite (mais pas forcément la fin) des aventures de Maxime, en vrai, ça t’a pris combien de temps pour l’écrire ?

Mmm.. Disons, 5 ans aussi ? Euh, si on compte le temps de maturation dans la tête ! J’aime attendre que mes personnages soient très vivants et que l’histoire soit déjà prête dans avant d’écrire (ce qui peut prendre des années, réellement). Ensuite, je n’ai plus qu’à me laisser guider, ça se déroule tout seul, sans plan, sans ratures. Quand c’est Maxime, j’écris particulièrement vite, il me dicte sa life à toute allure, j’ai à peine le temps de suivre… Bon, cette fois, il était bavard, il a pris son temps (et moi aussi) : le roman fait plus de 400 pages ! Et j’ai mis à peu près 4 mois, il me semble.

Et puis, quand écris-tu ? (en classe pendant que tu fais des interros surprises à tes élèves?)

Tout à fait ! Surtout les sixièmes. Je leur donne un sujet de philo, je leur dis « vous avez quatre heures » et pendant ce temps je joue au mah-jong j’écris un livre ! Plus sérieusement, j’écris le soir, essentiellement. J’aime mieux la nuit, pour écrire. Quand je suis dans une période d’écriture, j’écris presque chaque soir, à raison d’une à quatre heures, ça dire d’un mois à un an. Ça dépend.

Est-ce que comme ont pu le dire certains auteurs, lorsque tu écris tout s’arrête, les repas, les horaires etc ?

Euh, les repas, noooon ! Jamais ! MANGER c’est la base de l’écrivain ! Vous imaginez Balzac anorexique ? Et Alexandre Dumas ? Vous les avez déjà vus en photo ? Bon, le truc, c’est qu’ils avaient une bobonne qui leur faisait leur petit cassoulet tranquillou-bilou dans la cuisine (et en silence, s’il vous plaît) pendant que messieurs pondaient de la copie. Quand on est une femme en principe, personne ne s’y colle et on crève la dalle, ou alors ça tourne au remake de « Cauchemar en cuisine ». Donc, oui, pour répondre bravement, l’aspect « housekeeping » passe un peu au second plan. En clair, c’est le bazar chez oim, la vaisselle s’entasse et le linge refuse de se laver tout seul. Dans l’absolu, la solution serait soit de vivre seule, soit entourée d’enfants partageurs et de compagnons courageux, mais ça ne se trouve pas sous le sabot d’un cheval. Parfois, ça coûte cher, d’écrire. On peut perdre beaucoup (sur le plan de la vie privée)… Et gagner très peu. Même au 21ème siècle, il ne faut pas se bercer d’illusions sur la condition de l’artiste en général, et de l’artiste femme en particulier. Désolée de casser le mythe de la femme parfaite (dont tout le monde sait désormais que c’est une connasse).

Et enfin : Que devons nous faire pour te convaincre d’écrire le 6ème tome ? Te corrompre à coup de boites de chocolats ? De vin du Jura ? Ou bien,faire signer une pétition par tes millions de fans ?  oupss trop tard je l’ai créée ?

 

Du vin du Jura ? Bah, faut voir… On partirai sur la base d’un Savagnin, on est bien d’accord ? Dans ce cas, c’est négociable… Mais avant d’arriver au tome 6, je rappelle qu’il faudrait déjà que j’écrive un tome 5. Et toc !

Oui alors dans mon enthousiasme j’ai commencé par une pétition pour un tome 6 mais j’ai corrigé madame … Quand au Savagnin c’est avec ce vin que j’ai rencontré mon mari, c’est te dire si jje l’aime (le vin, heu non le mari, enfin les deux quoi).

Enfin pour terminer, une question essentielle pour Maxime : y’a moyen que tu me passes le 06 de Stéphane ?

Y’a grave moyen. Je crois qu’il a un créneau… Mais ça demande de la souplesse, précise-t-il. Je pige bien ce qu’il veut dire… Je te le passe, ou bien ?

(Parfait je suis très souple !)

Oups, non ce n’est pas terminé, j’ai quelqu’un à mes côtés qui souhaite intervenir, merci d’accueillir comme il se doit «  Sa Kévinerie » qui a une petite question pour Anne.

Bonjour Anne, c’est Kévin, je voudrais savoir ce que j’ai bien pu te faire pour que tu me décrives comme «  le garçon le plus sévèrement touché par l’acné de tout villejuif » ? Non c’est gentil de m’avoir emmené jusqu’au tome 4 mais franchement tu n’aurais pas pu m’arranger un peu ? Me supprimer l’acné, me permettre de pécho un peu … déjà que j’ai un second rôle … Je pense que tu ne te rends même pas compte de ma sensibilité, moi que tu décris comme ayant un humour « douteux ». Bon, clairement, je vote pour le tome 5 mais si tu pouvais échanger les bubons d’acné contre quelques muscles … Merci d’avance !

Maxime ® : Kévlon sors de là tu fais yech ! C’est MON interview !!!

Anne : mon petit Kévin, il ne faut pas trop en demander, tout le monde t’adore, sais-tu ? T’es la mascotte de tous les lecteurs, qui renomment leurs amis Kévin rien qu’en hommage à ton auguste personne, je pense même que nos livres vont faire revenir en tête ton prénom parmi ceux qu’on donne le plus à la naissance (et Dieu sait que ce n’était pas mon but) ! Quant à l’acné, t’ai-je déjà dit qu’une bonne hygiène alimentaire était nécessaire ? Allez, boude pas, si ça se trouve, le tome 5 (s’il voit le jour) sera juste consacré à toi !

Je remercie infiniment Anne et Maxime d’avoir répondu à mes questions, d’autant que je leur ai involontairement en envoyant mon ITW au dernier moment (procrastination).

Je vous invite à courir dès maintenant chez votre libraire préféré pour découvrir les dernières frasques de Maxime ET à signer la pétition pour obtenir un tome 5 avant 2023 !

 

Le lundi au soleil #11

Yesssssssss enfin un lundi où mes bébés sont avec moi, me disais-je il y a une heure avant que le Judokado ne pète un plomb…

– A ce sujet j’ai un scoop, Ezabel avait raison, ce n’est plus la peine que je l’appelle pré-ado c’est un ado, un vrai, un bien chiant mais que j’aime tellement !

– Pourquoi je dis ça ? Alors effectivement il a un emploi du temps de ministre mais il est fatigué tout le temps, apathique serait un bon mot… Quand Il daigne m’appeler pendant sa semaine d’internat je ne reconnais plus sa voix, et je ne vous raconte pas les sautes d’humeur … là il boude car j’avais accepté de faire un foot avec lui ( quel dévouement n’est-ce pas) et il a envoyé le ballon chez le voisin MAIS ne veut pas aller sonner pour le récupérer… Donc c’est un peu la fin du monde car il n’y a rien à faire …

– Personnellement, je lui trouverais bien des activités à mon douze ans musclé et plus grand que moi, mais évidemment, cela ne lui plaît pas… Déjà samedi, motivée par le grand beau temps, je me suis enfin décidée à nettoyer mes pavés au karcher, et bien tout le monde voulait m’aider, le ptit, le grand, pas le poux, mais très vite ils se sont rendus compte que passées les 5 premières minutes marrantes c’est une activité assez pénible, surtout pour le dos … Résultat j’ai continué hier toute seule et là j’ai tout rangé pour cause de … préparation de vacances !

– Car oui, je pars en vacances, je n’ose même pas vous dire où, vous allez me haïr … Je rejoins mon Poux dans ma ville chérie (et moche si si si) : Los Angeles. C’est tout de même ma ville de coeur car j’y ai vécu sept ans, j’y ai conçu mes enfants et construit mon couple …(ou l’inverse en fait). Une énorme pensée pour ma Glouglou que je ne retrouverais pas cette fois …

– Du coup c’est encore plus la course que d’habitude car il faut tout préparer, les bagages des enfants et du chien que je vais lâchement confier à mes parents (merci et surtout courage, ils sont tous fous) et les miens, c’est à dire retrouver mes affaires d’été et vérifier que je rentre toujours dedans (la raclette n’est soudainement plus mon amie).

– Et puis avec ce grand soleil on passe beaucoup plus de temps dehors, de grandes balades avec le boxerfou, virer les mauvaises herbes des fameux pavés, faudrait aussi refaire les lazures… On ne me refera pas j’ai toujours l’impression que je vais pouvoir TOUT faire en un clic  et je me fais des listes à rallonge (coucou Blandine)

– Sinon j’ai des tonnes du supers-méga-géniaux bouquins à vous présenter, ce début d’année à été excellent au niveau littérature jeunesse, mais en aurais-je le temps avant de partir ? Évidemment je pense que oui, c’est sans compter sur les deux monstroux qui m’attendent pour un jeu de société.

– Et sinon, suite à ma lettre à mon cerveau, il semblerait que celui-ci m’ait entendue … les nuits sont un tout petit peu plus longues 🙂

Je vous souhaite une excellente semaine, la mienne sera forcément bonne puisque jeudi je retourne dans mon pays chéri, j’espère bien ne pas croiser le Donald car je risquerai de faire un attentat non prémédité mais si salvateur …Je ne suis évidemment pas pro-violence mais je ne parviens pas à comprendre comme Kennedy a pu se faire descendre et l’autre Trump pas encore …Pauvre Amérique…

La revanche

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L’an dernier, dix jours avant le départ en vacances, Petit Monstrou s’est cassé le fémur. Or, quand on se casse le fémur, on est plâtré du haut de la cuisse jusqu’en haut des orteils, je vous en parlais ici.
Souvenez-vous nous étions en pleine canicule et ce qui faisait souffrir mon petit blessé ce n’était pas du tout sa fracture (Monsieur marchait dans le couloir avant de passer sa radio) mais les démangeaisons dues à la chaleur sous son long et vilain plâtre.
Malheureusement nous avions réservé des vacances au Maroc, pour être sûrs d’avoir du soleil et donc de la chaleur. Impossible de l’emmener, déjà je ne vois pas comment je l’aurais rentré dans le siège d’un avion avec sa jambe tendue devant lui, et surtout cela aurait été insupportable pour lui.
Dès qu’ils ont appris la nouvelle, Mamina et Papounet ont proposé de garder Petit Monstrou chez eux mais je ne pouvais pas m’y résoudre, je ne me voyais pas partir sans lui.
J’aurais voulu que nous annulions et que nous restions près de lui mais c’était aussi priver Grand Monstrou et surtout Monsieur Poux, qui en avait le plus besoin, de leurs vacances.

Nous lui avons donc posé la question, sans pression, en lui expliquant que c’était sa décision, que nous ne savions pas choisir. (j’en suis encore malheureuse rien qu’en l’écrivant).
Il a réfléchi un moment  puis il a dit « ce n’est pas parce que je me suis cassé la jambe que vous devez être tous punis, allez-y je resterai avec Mamina et Papounet (et le #boxerfou )».
Je vous avoue que le départ n’a pas été simple, j’ai du retenir mes larmes jusqu’à ce qu’il ne voit plus la voiture, et mon cœur pesait plusieurs tonnes dans ma poitrine. Nous l’appelions tous les jours, et tous les jours j’avais la boule dans la gorge mais il a été choyé, chouchouté et gâté par ses grands parents et par Michèle (encore merci).
Il a dévoré toute la série des Harry Potter, enchaîné avec celle des Aragorn et est devenu un pro des légos et du yams, bref que des activités assises.

Tous les soirs il faisait son petit tour en fauteuil roulant et il testait la solidité du cœur de Mamina en faisant de grands virages juste avant la descente du garage (8%) qui n’est absolument pas adaptée à un fauteuil roulant.
En août nous avons repris une semaine de vacances qui n’était absolument pas prévue au budget car même s’il nous avait laissés partir, ce fut difficile pour lui.
Et comme nous sommes joueurs, cette année nous avons de nouveau réservé au Maroc,dans le même hôtel, pour la même période.

J’ai dorénavant un postérieur en béton car j’ai serré les fesses tout le mois de juin, tremblant à chaque coup de téléphone, fin juin, si j’avais pu, je l’aurais attaché dans son lit quoique connaissant le phénomène, même dans son lit il est capable de se blesser.
Et ouiiiiiiiiiii nous sommes partis, à quatre et là, il a pris sa revanche !
Je crois que je n’ai jamais eu autant de bisous et de câlins dans une piscine et des « je t’aime Maman » .

Monsieur Poux qui est très souvent absent dans l’année a pu renouer avec son cadet, il a eu tous les noms d’animaux et se faisait régulièrement attaquer, chasser, lui aussi dans la piscine.
En plus, comme Petit Monstrou a attrapé mon virus de la lecture, nous pouvions tout de même nous adonner à notre sacro-sainte sieste et nous dormions pendant qu’il lisait (je n’ai pas dit sieste cochonne, on n’est pas fous quand même).
Il s’est fait un copain qui comme lui n’allait jamais au club enfant et ils circulaient tous les deux dans le grand complexe de l’hôtel, pour aller se chercher des crêpes, voir les oies, ou juste profiter de leur liberté.
A l’exception d’un pincement d’oie et d’une petite insolation qui nous a valu une courte nuit, il n’y a eu aucun drame à signaler et nous avons vu Petit Monstrou profiter à fond de ses vacances comme une revanche sur l’été dernier.
Grand Monstrou était avec nous, enfin je veux dire, nous l’avions emmené car nous avons du un peu râler au bout d’une semaine que nous ne le voyions jamais. Lui aussi a passé de supers vacances, avec ses « potes », il a daigné venir jouer avec nous à l’apéro de temps en temps mais préférait clairement rester avec ses pairs.
Bref, la vie peut faire de sacré coups vaches, mais elle peut aussi se rattraper ensuite, alors courage à tous ceux qui vivent des moments difficile, la roue tourne !

Comment (bien) rater ses vacances

Il y a deux ou trois ans, j’avais lu et savouré :

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Anne Percin

Editions Rouergue

Broché, 11€70

A partir de 12 ans.

 

Hors de question pour Maxime 17 ans de partir en vacances avec ses parents, malheureusement aucun plan foireux avec ses copains à l’horizon pour éviter la randonnée en corse… Finalement il ira squatter chez Mamie au Kremlin Bicètre, ce n’est pas forcément le top question socialisation mais Mamie est la spécialiste des crêpes et surtout il pourra surfer sur son ordi toute la nuit s’il le souhaite.

Sauf que Mamie ne trouve rien de mieux que de faire une crise cardiaque et que notre héros se retrouve seul à jouer les petits-fils modèles puisqu’il va lui rendre visite tous les jours et qu’il se gère tant bien que mal à la maison (le passage ou il se fait des kébabs maison est juste savoureux).

Durant ses errances sur le net, il rencontre Natacha qui commence par l’énerver au plus haut point mais à qui il va s’attacher beaucoup plus que prévu …

La preuve, j’ai reçu la suite au mois de Juin et croyez moi je l’ai dévoré !51dEDdkTtUL

Comment (bien) gérer sa love story

Anne Percin

Editions Rouergue

Broché 13€70

 On retrouve avec bonheur notre jeune héros qui doit donc apprendre à gérer son couple naissant, avec une fille plus vieille en plus ( elle est à la fac et étudie la psychologie tandis qu’il prépare son bac). Ce fut très drôle pour moi de voir le côté garçon des premières amours, de l’incompréhension qui peut régner entre deux êtres qui pourtant sont amoureux.

La plume d’Anne Percin est toujours aussi fluide et affutée à tel point que lorsqu’on referme le livre, on est triste de quitter nos héros mais heureusement, il y a un troisième opus !

41a1Zgm7+pLComment devenir une rock star (ou pas)

toujours Anne Percin

toujours aux Editions Rouergue

Broché 15€70

Toujours à partir de 12

Toujours aussi délicieux !

Si vous aviez lu le premier vous sauriez que pendant ses vacances un peu pourries au Kremlin, Maxime s’est remis à la guitare, le seul hic c’est qu’il ne suit aucune partition, il compose sans rien noter, au fil de ses inspirations. Il a des gouts musicaux très affirmés et éclectiques, (opposés à ceux de sa chérie Natacha) mais qu’il défend becs et ongles.

Avec le plus grand plaisir on retrouve nos jeunes héros, avec une mention spéciale pour Kévin, le meilleur ami de Maxime qui décidément, n’en rate pas une ! (bon il avait déjà fait très fort dans le tome 2 mais je ne peux pas vous dire pourquoi).

Bien entendu j’ai dévoré ce troisième et dernier (sniff) tome tout aussi vite que les premiers, mais la grande nouveauté c’est que Mr Poux qui était tombé en panne de policiers les a dévorés aussi. (Il ne m’écoute jamais quand je lui recommande des livres ados alors qu’il y a de plus en plus de perles)

Grand Monstrou qui a presque 11 ans et est normalement, un bon lecteur, a commencé le premier mais il est un peu gêné par le vocabulaire qu’il ne maitrise pas toujours (ce qui explique peut-être pourquoi c’est recommandé à partir de 12 ans), ceci dit, je le soupçonne de vite baisser les bras pour retrouver sa console… (arghhh).

Je recommande donc vivement ces trois opus à tous les pré-ados à partir de 12 ans mais également à tous les adultes qui vont clairement passer du bon temps avec Maxime et ses amis.

* Livres offerts : merci !

Un seul être vous manque

9 juillet 2015

 

Nous l’avons fait, nous sommes partis sans toi ! Bien sûr, tu nous avais donné l’autorisation, du haut de tes neuf ans tu avais dit  » allez-y, il n’y a pas de raison que vous soyez privés à cause de moi ».

Bien sûr, tu es bien chez tes grands-parents, tu manges des tonnes de fraises et de framboises du jardin, ils t’ont appris le yam’s et tu reçois même de supers colis de nos amies pour t’occuper avec des Légos.

J’ai eu beaucoup de mal à accepter ta décision, allais-je assumer de partir en vacances sans toi ? Peut m’importais le jugement des autres, je trouverais toujours quelqu’un pour me dire  » moi je ne l’aurais jamais fait ». Non, ce qu’il fallait c’est que moi, j’accepte de te laisser sans culpabiliser, et surtout sans que cela te blesse que nous ayons accepté ta proposition.

Nous en avions tous besoin de ces vacances, mais toi aussi …

Je ne supporte plus le quotidien, chaque geste est difficile, burn-out ? Crise de la quarantaine ? Conséquences d’une année difficile ? Je n’ai pas la réponse, mais je compte sur ces deux semaines de farniente pour renaitre de mes cendres, rebondir, repartir du bon pied.

Alors nous t’avons laissé… mais tu es PARTOUT ici…

Dès notre arrivée quand j’ai vu le nombre d’abeilles qui circulent partout à la recherche du sucre des sodas, j’ai pensé à toi. Tu aurais été constamment terrorisé puisque tu es allergique.

Le soir au restaurant j’ai encore pensé à toi, il y avait des tonnes de pastèque que tu aimes tant. Au petit dèj le lendemain j’ai du me retenir de préparer un chocolat au lait, tu l’avais déjà bu deux heures plus tôt chez Mamina et Papounet.

Dans la piscine les gens me regardent bizarrement faire le requin sans personne à attaquer…

Même les parties de jeu avec ton frère sont difficiles car je pense à ton rire cristallin lorsque tu poses la carte qui te fais gagner.

Nous t’avons laissé… Mais tu es partout avec nous mon poussin.

S’il te plait, ne fais pas de nouvelle cascade et n’achève pas tes grands-parents pendant notre absence.

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Ma saison préférée

L’été est incontestablement ma saison préférée, j’aime la longueur de ses douces journées, j’aime sa luminosité, j’aime tous les fruits de l’été, retrouver des tomates qui ont du goût…

Car oui les tomates sont des fruits, bien que dans une chaine de supermarché que j’appellerais « génial R » pour ne pas les citer, il faille taper légumes sur la balance pour trouver les tomates… (prenez-nous pour des cons aussi)

Les premiers haricots verts frais, les tomates farcies, les grillades au barbecue…

Ce que j’aime aussi l’été ce sont les vacances et nous, généralement pendant les vacances on rigole bien.

Tiens en 2010 on a découvert le rhume de hanche... C’était un peu piquant quand même.

En 2011 juste au moment de partir en Egypte, Monsieur Poux s’est fait une méga entorse avec déchirure des ligaments, le truc hyper sympa pour aller nager dans les coraux ou visiter le temple de Karnak.

En 2012 je suis entrée pour 24 heures à l’hôpital et comme j’ai une grande chance j’ai été selectionnée pour faire partie des 1% qui font une hémorragie après cette petite procédure courante. Du coup après plusieurs fâcheuses erreurs des soignants, j’ai terminé ma course pendant 4h30 sur une table d’opération parisienne, après quoi on m’a transfusé 4 litres de sang ( sur 5 ça fait beaucoup) et la convalescence fut longue et pénible.

En 2013 je ne sais plus ce qui nous est arrivé car au mois d’octobre j’ai perdu 6 mois de blog … Et ce blog qui me sert à me défouler, à communiquer avec certaines d’entre vous (les moins silencieuses), c’est aussi un peu ma mémoire !

En 2014 nous avions prévu un grand voyage aux USA avec à peu près 3000 km de Camping car, juste avant le départ, Mr Poux s’est cassé le petit doigt de pied … Gros stress, je me voyait déjà seule avec Papounet au volant mais il a assuré et a conduit malgré sa fracture, le camping-car étant définitivement trop lourd pour mes petits bras, surtout dans le vent.

2015, Petit Monstrou saute trois marches et se brise le fémur, je le prends avec philosophie, je me dis que c’est bon on a eu notre « merdouille » de l’année mais non, quelques jours plus tard c’est au tour de Grand Monstrou de se faire une vilaine coupure, juste sous le pied… de quoi lui gâcher ses vacances au Maroc à lui aussi …

Donc là je me demande un peu ce qui va encore nous arriver …

Jack-Nicholson-ShiningMonsieur Nicholson, je vous aime beaucoup mais si vous pouviez éviter de vous pointer chez moi avec cette tête là, ça m’arrangerait

 

Bref j’envisage de :

1 Garder tout le monde à la maison et fermer les volets jusqu’au premier juillet

2 Ne plus jamais réserver de vacances pendant les mois d’été

3 D’en sourire parce qu’autour de moi, il y a bien pire !!!!! ( Spéciale dédicace à ma Ratatineuse qui lutte toujours, à Michèle, la fille de roseandcook etc)

Bon sur ce je vais quand même faire super gaffe à tout ce que je fais et un peu stresser pour le Poux qui est archi-débordé, archi-fatigué etc…

 

Je vous souhaite une bonne semaine la mienne sera positive c’est décidé !

Antelope Canyon un joyau en Arizona

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Après notre visite du Grand Canyon, nous avons repris la route pour Paige et le Lake Powell. Nous avions réservé un tour dans Antelope Canyon que l’on ne peut visiter qu’avec des guides car il se situe dans la réserve Navajo.

Nous sommes donc montés dans une sorte de jeep, ou camionette avec deux banquettes à l’arrière placées dos à dos ce qui fait que nous tournions le dos aux autres passagers et regardions la route de coté.

Le chauffeur nous avait dit : « in the desert it’s gonna be a little bumpy » ( ça va secouer un peu dans le désert), pour info le dernier qui m’avait dit ça c’était un pilote d’hélicoptère à Hawaï et j’avais cru mourir environ 189 fois en 45 mn de vol donc j’ai un peu tiqué en entendant cette phrase de nouveau.

J’ai bien fait nous avons été secoués comme des patates, il roulait comme un fou dans le sable du désert et la camionnette sautait dans tous les sens. Les monstroux étaient enchantés, ils se croyaient dans un manège à sensations, personnellement je n’étais pas très rassurée et Papounet à failli perdre ses lombaires à force d’être catapulté en hauteur et de retomber violemment sur son siège.

D’ailleurs son appareil photo, qui était dans un sac à dos entre ses pieds n’a pas supporté le voyage, il s’est cassé !

Moralité lorsqu’un pilote ou un chauffeur vous dit que  » ça va secouer un peu », attendez-vous à un voyage très mouvementé… mais bon, ce petit bijou d’Antelope Canyon nous a tout de suite séduits et fait oublier le trajet…

Je vous laisse apprécier… le plus dur pour moi a été de sélectionner les photos … nous en avions plus de 70 entre Mr Poux, Grand Monstrou et moi !

 

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le Coeur d’Antelope Canyon

 

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Pour la petite histoire, c’est une jeune indienne qui a découvert ce magnifique site en 1931 alors qu’elle cherchait un de ses moutons. Le site n’a pas immédiatement été nommé parc national et a du coup, subit la bêtise humaine, comme par exemple des gens qui ont gravé leur nom à l’extérieur ou d’autres qui s’entrainaient à tirer sur les roches.

Heureusement l’intérieur n’a pas été détérioré et c’est maintenant un site protégé que l’on ne visite qu’avec des guides qui sont là pour expliquer mais aussi pour s’assurer que personne ne fait de dégâts.

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Cette photo a été réalisée par notre guide, pour illustrer Monument Valley au coucher du soleil… et pourtant c’est bien Antelope Canyon

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Je m’arrête là pour les photos, mais si vous partez dans l’Ouest des États-Unis d’Amérique, il FAUT prévoir de passer visiter ce petit joyau !

Un départ mouvementé

Depuis un an nous préparions ce voyage et le mercredi 16 Juillet nous avons enfin plié bagages et pris la direction de l’avion qui nous emmènerait à Los Angeles pour commencer notre «Road-trip », circuit dans l’ouest des Etats-Unis.

Pour simplifier les choses, Grand Monstrou s’est réveillé patraque, il a dormi un peu dans la voiture mais ne se sentait pas bien du tout à l’aéroport où nous avons constaté qu’il commençait à chauffer.
Pas de panique, nous avions du paracétamol, et nous avons immédiatement traité.

Ensuite nous devions retrouver Mamina et Papounet qui arrivaient de Bordeaux pour prendre le vol pour L.A tous ensemble, mais aucune trace d’eux, et aucune réponse sur le portable de Mamina. Petit moment de stress, mais où sont-ils donc passés ? Après vérification, nous savions que leur vol était bien arrivé mais on ne le voyait toujours pas arriver, et ils restaient injoignables.
Grand Monstrou, très pragmatique nous a rasurés : s’ils avaient raté leur avion, nous serions déjà au courant.

Ils ont fini par arriver, ils avaient juste pris beaucoup de temps entre les deux terminaux et Mamina avait perdu son téléphone à Bordeaux pendant le contrôle de sécurité.

Intermède : En fait elle l’avait juste mal rangé et là je me permets un petit apparté, je trouve exceptionnel que la personne qui a traumatisé toute mon enfance avec ses « range ta chambre» ait mal rangé un truc… d’autant que si maintenant je suis une maniaque-bordélique, c’est très certainement de sa faute, n’importe quel psychologue de comptoir vous le dira.

Le voyage en avion fut particulièrement long d’autant que Petit Monstrou ne voulait regarder aucun film ni faire les jeux proposés sur les petits écrans parce que «le casque il est trop grand pour moi » ( note de la rédaction : il a du grossir de la tête en trois semaines parce qu’au retour le même casque allait parfaitement). Pareil pour la console DS achetée pour l’occasion (ou presque), monsieur n’avait pas envie de jouer… Non, ce qui l’interessait c’était de gigoter, empêchant son père de dormir et de se ballader dans l’avion pour boire des litres et des litres de canada Dry.
Nous pouvons désormais affirmer que le Canada Dry est un excitant puissant à éviter si on a l’intention de faire dormir un monstroux.

Grand Monstrou pour sa part a alterné l’hyperactivité et le côté mourrant du mâle qui fait une poussée de fièvre. Le Doliprane est devenu notre meilleur ami et clairement, j’étais un peu inquiète pour la suite !

Je faisais bien car après notre arrivée à Los Angeles, toujours aussi émouvante pour Mr Poux et moi qui avons systématiquement l’impression de rentrer à la maison, la nuit fut un peu mouvementée.

Nous avions deux chambres d’hôtel pour 4 adultes et deux enfants, Petit Monstrou est donc parti dormir avec Mamina et j’ai gardé mon malade près de moi. Malgrè le doliprane, la température s’est transformé en fièvre et Grand Monstrou m’a fait un très très mauvais délire.
Il était réveillé sans l’être, avait très peur d’un truc au bout de la chambre, se jetait régulièrement sur moi du haut de ses 40 kilos… je ne parvenais pas à le calmer, encore moins à savoir ce qui lui faisait peur…
A un moment dans ses mouvements de terreurs il m’a collé une droite dans la machoire (qui s’en souvient encore). Une nuit épique je vous dis !

Quand enfin je réussis à le calmer, il se rendort et donc moi aussi et là… cerise sur le gateau, à une heure du matin mon téléphone sonne !
C’était ma banque qui voulait m’informer qu’il y avait eu une dépense de 41 dollars sur mon compte.
J’étais complètement dans le coltard et j’étais en train de lui expliquer que oui c’était normal puisque j’étais aux USA quand je vois Grand Monstrou (que je croyais endormi à côté de moi) qui passe dans le noir et qui s’étale de tout son long au pied de mon lit.

J’ai légèrement expédié la banquière et ramassé mon fils, pas de bobo apparent, il a fini par se rendormir jusqu’au petit matin où nous avons enfin commencé notre périple américain.

Nous l’avons commencé dans l’inquiètude car les amygdales de Grand Monstrou étaient complètement inflammées et franchement très très moches et moi qui part avec une valise entière en guise de trousse à pharmacie, je n’avais pas emmené d’antibiotiques.
Alors bien sûr il y a des médecins aux Etats-unis, et j’aurais même pu retourner voir celui qui me soignait quand je vivais là-bas mais d’une, poireauter dans une salle d’attente n’étais pas prévu au programme, de deux j’ignorais totalement s’il était toujours en exercice, et de trois, acheter des antibios sans aucune mutuelle ou assurance aux usa revient à filer un de tes reins au pharmacien…

Nous avons donc croisé les doigts pour que ça soit une petite infection virale et non bactérienne et que les pastilles pour la gorge et le doliprane fassent un miracle.

La chance était avec nous, le miracle s’est produit, quelques jours plus tard, tout allait bien pour Grand Monstrou qui a pu profiter à fond de notre voyage que je vous conterai progressivement.

Et sinon, on ne sait pas si Papounet a bien dormi mais en tout cas, il était équipé pour lire …

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Le grand départ

Nous y sommes presque, dans deux jours nous serons dans l’avion pour Los Angeles, pour ce « road-trip » que nous préparons depuis un an. Enfin quand je dis nous j’exagère puisque c’est Mr Poux notre tour opérateur, il a tout fait de A à Z.

Pour ceux que cela intéresserait, voici notre parcours :

Itineraire
Cliquez pour agrandir

Les deux premiers jours se passeront à Los Angeles car les Monstroux sont nés là-bas et ils veulent voir : leur première maison, le petit parc, le quartier où ils sont nés… Ils souhaitent même revoir l’hôpital où ils sont nés même si nous n’en voyons pas trop l’intérêt.

Nous leur montrerons aussi bien sûr Griffith Park d’où l’on a une magnifique vue sur  Los Angeles et sur le fameux signe Hollywood, puis Venice Beach dont j’ai déjà parlé à plusieurs reprises.

C’est le vendredi que commence vraiment l’aventure, puisque c’est ce jour là que nous irons avec nos deux voitures de location récupérer le camping car, puis ramener les voitures et enfin prendre la route pour débuter notre parcours.

Heureusement nous sommes trois conducteurs puisque nous partons avec Mamina et Papounet, il y a juste un petit hic, Monsieur Poux s’est cassé un doigt de pied il y a une semaine et on ne sait pas encore s’il réussira à conduire… Bon en même temps, je ne suis pas sûre moi-même de parvenir à conduire THE camping car…

Voici la bête !

RV
ça se voit pas très bien mais il fait 10 mètres de long le bestiau !

et le plan de  l’intérieur :

RV_floorplan

Je vous donne rendez-vous au mois d’Août pour le récit de notre visite des parcs nationaux de l’Ouest Américain.

Enfin … si on revient en vie 🙂

Petites idées pour occuper les enfants cet été

Ca y est , ce soir c’est le grand soir, le jour attendu par les enfants depuis le mois de Septembre, ce soir ce sont les grandes vacances.

Côté Mamans, nous attendons aussi la libération de nos enfants bien fatigués par cette longue année scolaire, par les contraintes de l’école, par la course permanent pour être à l’heure, faire les devoirs, déposer l’un à la musique, l’autre au judo…

Mais je dois avouer que derrière nos sourires se cache parfois une légère appréhension de ces deux longs mois où il va falloir les occuper sans totalement se faire vampiriser.

Nous avons 12 jours avant le grand départ aux USA pour un « roadtrip » en camping car dans les parcs nationaux. 12 jours pour tout préparer ( je n’ai rien commencé arghh), mais 12 jours aussi où il faudra occuper les monstroux.

Comme ils sont quand même bien fatigués par leur année, j’ai prévu des sorties environ un jour sur deux et comme nous avons visité beaucoup de choses sur Paris cette année, nous allons essayer de mieux découvrir notre région.

Grâce à Céline nous allons découvrir les étangs de Hollande  que ses filles appellent la petite plage et qui se situe à moins de trente minutes de chez nous.

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Également à une trentaines de minutes de chez nous se trouve le Labyrinthe végétal du Thimerais.

Nous retournerons peut-être à la Bergerie nationale  ou encore faire un pique-nique à l’espace Rambouillet et devenir fauconnier pour la journée.

Ou encore à 5 mn de la maison, redécouvrir les kangourous à Emancé

 Il y a bien sûr Chartres en Lumière à découvrir en soirée mais nous nous le réservons pour le mois d’Aoùt.

Avec tout ça Michèle, si tu ne trouves pas une journée pour venir…

 

Pour les journées à la maison j’ai bien sûr tout un stock de coffrets Senstosphère pour les activités manuelles et scientifiques, nous avons racheté un trampoline et j’ai prévu quelques travaux d’intérêt général bien sympathiques :

  • Lazurer les boiseries (SANS lazurer les fenêtres)
  • Nettoyer les interstices des radiateurs au coton tige
  • Lessiver les fenêtres
  • Faire les vitres sur lesquelles sont imprimées LEURS empreintes

et enfin beaucoup plus ludique : jouer à cache cache avec Maman mais compter jusqu’à 5000 ( je serais cachée sous ma couette).

Bon, l’école peut s’arrêter je suis prête ! ( heuu par contre toujours pas prête à m’envoler pour les USA et à conduire un camping-car de 10 mètres de long).