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Antelope Canyon un joyau en Arizona

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Après notre visite du Grand Canyon, nous avons repris la route pour Paige et le Lake Powell. Nous avions réservé un tour dans Antelope Canyon que l’on ne peut visiter qu’avec des guides car il se situe dans la réserve Navajo.

Nous sommes donc montés dans une sorte de jeep, ou camionette avec deux banquettes à l’arrière placées dos à dos ce qui fait que nous tournions le dos aux autres passagers et regardions la route de coté.

Le chauffeur nous avait dit : « in the desert it’s gonna be a little bumpy » ( ça va secouer un peu dans le désert), pour info le dernier qui m’avait dit ça c’était un pilote d’hélicoptère à Hawaï et j’avais cru mourir environ 189 fois en 45 mn de vol donc j’ai un peu tiqué en entendant cette phrase de nouveau.

J’ai bien fait nous avons été secoués comme des patates, il roulait comme un fou dans le sable du désert et la camionnette sautait dans tous les sens. Les monstroux étaient enchantés, ils se croyaient dans un manège à sensations, personnellement je n’étais pas très rassurée et Papounet à failli perdre ses lombaires à force d’être catapulté en hauteur et de retomber violemment sur son siège.

D’ailleurs son appareil photo, qui était dans un sac à dos entre ses pieds n’a pas supporté le voyage, il s’est cassé !

Moralité lorsqu’un pilote ou un chauffeur vous dit que  » ça va secouer un peu », attendez-vous à un voyage très mouvementé… mais bon, ce petit bijou d’Antelope Canyon nous a tout de suite séduits et fait oublier le trajet…

Je vous laisse apprécier… le plus dur pour moi a été de sélectionner les photos … nous en avions plus de 70 entre Mr Poux, Grand Monstrou et moi !

 

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le Coeur d’Antelope Canyon

 

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Pour la petite histoire, c’est une jeune indienne qui a découvert ce magnifique site en 1931 alors qu’elle cherchait un de ses moutons. Le site n’a pas immédiatement été nommé parc national et a du coup, subit la bêtise humaine, comme par exemple des gens qui ont gravé leur nom à l’extérieur ou d’autres qui s’entrainaient à tirer sur les roches.

Heureusement l’intérieur n’a pas été détérioré et c’est maintenant un site protégé que l’on ne visite qu’avec des guides qui sont là pour expliquer mais aussi pour s’assurer que personne ne fait de dégâts.

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Cette photo a été réalisée par notre guide, pour illustrer Monument Valley au coucher du soleil… et pourtant c’est bien Antelope Canyon

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Je m’arrête là pour les photos, mais si vous partez dans l’Ouest des États-Unis d’Amérique, il FAUT prévoir de passer visiter ce petit joyau !

Conduire un camping-car avec un GPS fou

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Après notre rapide visite de Venice Beach nous avons repris la route pour prendre possession du Camping-car que nous avions loué et je dois avouer que nous n’étions pas complètement zens par rapport à la conduite de l’engin, d’autant plus qu »il fallait commencer directement par l’une des plus grosses autoroutes de Los Angeles afin de ramener les voitures de location et de repartir.

Sur internet nous avions tous regardé des vidéos qui expliquent les angles morts, la façon de tourner afin de ne pas raboter les panneaux avec notre long derrière etc. Au lieu de nous rassurer ça nous avait bien mis la pression, mais quand il faut y aller …

Pour nous rassurer un peu plus (ou pas) lorsque nous sommes arrivés au centre de location des camping-car, il y a une grande affiche détaillant chaque prix selon ce que tu abîmes, un peu comme chez le boucher lorsqu’on peut voir toutes les pièces du bœuf, là c’étaient les factures exorbitantes qui allaient nous tomber dessus si on faisait la moindre boulette en conduisant.

Bref, on avait réservé la bête et il fallait bien se lancer dans la conduite, c’est Mr Poux qui s’y est collé avec Mamina comme copilote pendant que Papounet et moi ramenions chacun l’une des voitures.

Aucun problème pour rejoindre la société de location, Mr Poux s’en est sorti comme un chef !

Ensuite nous voulions sortir de Los Angeles afin d’éviter les bouchons le lendemain et de nous avancer un peu par rapport à la longue route pour Las Vegas qui nous attendait.

Nous avions réservé un GPS qui parlait français ( avec un joli accent Québecois) afin que Papounet puisse le comprendre aussi lorsqu’il conduirait, déjà, la fixation était cassée et le GPS tombait tout le temps, ensuite nous sommes tombés sur un GPS complètement maboul qui pour nous faire sortir de LA nous a fait traverser tout Beverly Hills et ses collines au lieu de nous ramener vers l’autoroute.

Les enfants étaient ravis, ils regardaient les beaux magasins, les maisons géantes, mais Mr Poux a bien stressé car ce quartier est peut-être adapté aux limousines mais pas spécialement aux campings-cars, surtout lorsqu’on le prend juste en main.

Bien entendu maintenant on en rigole mais sur le moment, Mr Poux s’est un peu énervé contre le GPS fou, je crois bien qu’il a insulté la dame qui est bien sûr, restée de marbre.

Nous avons finalement réussi à atteindre notre but et nous avons passé notre première nuit sur un parking de grande surface qui autorisait les campings-cars.

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Lorsqu’on se pose, on peut agrandir la chambre des enfants et la grande chambre ainsi que l’espace cuisine en sortant les  » extensions ».

Voici une partie de l’intérieur, vous noterez qu’un individu suspect tentait de se cacher…( on l’a attrapé, maitrisé et collé à la corvée du barbecue pour le séjour)

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Le poste de pilotage

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Le coin vidéo

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qui se transforme en couchettes le soir

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Voici donc notre maison mobile pour les 20 prochains jours. Pour rassurer Darren, je dirais que oui, ça peut paraitre étroit mais il y a énormément de rangements et nous étions tous bien installés pour circuler ou pour vivre.

A bientôt pour la suite des aventures américaines.

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Seconde journée à Los Angeles

Le second jour de notre voyage, nous n’avions qu’une demi journée pour montrer aux enfants les incontournables de Los Angeles car l’après-midi nous devions prendre possession de notre maison mobile.

Nous avons du faire des choix et nous n’avons finalement montré que deux des incontournables à nos monstroux car ce qui caractérise aussi Los Angeles, c’est le temps passé sur la route pour se rendre d’un point à un autre. La 101 , célèbre autoroute de là-bas, a beau avoir parfois jusqu’à 6 voies,  elle subit énormément de circulation voire des bouchons, à toute heure du jour ou de la nuit.

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Évidemment nous avons débuté par Griffith Park l’observatoire de Los Angeles, depuis lequel on peut voir le fameux Hollywood. On a également une vue sur la ville et ses immenses avenues.

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Vue sur le downtown sous un ciel voilé malheureusement

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Nous avons volontairement zappé Hollywood Boulevard et ses étoiles car nous voulions montrer aux Monstroux où ils s’étaient trempés les pieds pour la première fois dans l’océan, à Venice Beach, qui est également un de nos endroits préférés de L.A.

Rencontre avec le Pacifique
Rencontre avec le Pacifique

 

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Si vous voulez plus d’informations sur Venice Beach, j’en parlais ici et . (oui j’ai même récupéré mes vieilles photos).

Je regrette de n’avoir pas pu montrer aux enfants la Hungtinton Library et ses superbes jardin car c’est également un de mes endroits préférés de L.A ou encore le fameux Getty Center qui est également un musée avec de grands jardins dans lequel nous allions régulièrement le dimanche.

Si vous n’avez que peu de temps à Los Angeles, préférez Venice Beach et la Hungtinton library aux Universal Studio qui nous avaient beaucoup déçus.

Cette journée était comme la veille pleine d’émotions mais aussi de frustration de ne pouvoir tout faire, tout voir, mais c’est ce qui va caractériser notre voyage, nous avons sans arrêt couru après le temps.

A bientôt pour la suite de nos aventures américaines.

Vol au dessus du Grand Canyon

2107_006Je passe directement au 5ème jour de notre voyage car je sais que certaines d’entre vous attendent avec impatience les photos du Grand Canyon.

Le lundi matin donc, nous avions réservé un vol en hélicoptère et je dois préciser que je ne suis pas du tout à l’aise dans ce genre de transport. Comme d’habitude, on m’a assise à l’avant, à côté du pilote  histoire que si je suis vraiment malade, je vomisse sur les appareils de contrôle et qu’on se scratche pour de bon ( on nous pèse et on nous attribue une place dans l’appareil).

Ceci dit après quelques minutes de crispation, la magnificence du Grand Canyon m’a totalement détendue et je vous laisse donc admirer les photos.

Je suis désolée, certaines comportent un reflet des vitres de l’hélico, le pilote à catégoriquement refusé qu’on ouvre les fenêtres pour prendre des photos 🙂

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Vous trouvez que j’ai mis beaucoup de photos ? J’ai pourtant fait un grand tri mais c’était tellement beau qu’on a tous fait des centaines de photos !

Séquences émotions à Los Angeles

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Photo prise par Grand Monstrou

Pour notre circuit, il aurait été beaucoup plus simple et rapide d’atterrir à Las Végas, d’y passer une soirée à visiter le strip et de repartir ensuite vers le Grand Canyon.

Mais comme vous le savez peut-être, les monstroux sont nés à Los Angeles et nous ne pouvions pas partir aux USA sans leur montrer : leurs premières maisons, le petit parc que nous fréquentions et où Grand Monstrou a découvert sa première balançoire à coup de grands fous-rires, etc.

Notre premier jour à Los Angeles fut donc consacré à cela, découvrir la première maison du bonheur :

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 C’est donc ici que Grand Monstrou a passé la première année de sa vie, les habitants étaient présents mais aucun de nous n’a osé sonné pour leur demander de montrer le jardin ou l’intérieur de la maison. Nous nous sommes donc contentés de l’extérieur et nous sommes partis vers le parc.

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Vous voyez bien, par 26 degrés Petit Monstrou est en polaire.

Le parc et surtout l’aire de jeu a été rénové depuis notre retour en France mais les Monstroux étaient ravis de pouvoir se défouler un peu

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et de découvrir les écureuils du parc qui sont à peine sauvages tant ils sont habitués à être nourris par les gens qui viennent pique niquer au parc toute l’année.

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Ensuite nous avons emmené Petit Monstrou voir la maison ou il est né ( enfin il est pas né dedans).

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Pour la petite anecdote, on s’est carrément perdus pour y aller, nous n’y avions passé qu’une année et du coup ni Mr Poux ni moi ne nous souvenions de l’adresse ou de comment s’y rendre !

On a réussi à la retrouver après quelques émotions car Petit Monstrou était super frustré de ne pas pouvoir voir sa maison à lui.

C’était doux de revoir nos maisons et émouvant de les faire découvrir à nos enfants qui n’en avaient aucun souvenir car nous sommes rentrés en France quand ils étaient encore petits.

Et pour terminer la soirée dans le même registre, nous avons retrouvé des amis chers pour une soirée au resto.  Des amis qu’on ne voit plus qu’une fois par an et avec lequel pourtant, à chaque fois qu’on se retrouve, c’est comme si on s’était quittés la veille !

Et comme à chaque fois, lorsque nous les avons laissés devant le restaurant, j’ai été assaillie par une énorme boule de cafard, mais l’aventure du grand Ouest ne faisait que commencer.

Un départ mouvementé

Depuis un an nous préparions ce voyage et le mercredi 16 Juillet nous avons enfin plié bagages et pris la direction de l’avion qui nous emmènerait à Los Angeles pour commencer notre «Road-trip », circuit dans l’ouest des Etats-Unis.

Pour simplifier les choses, Grand Monstrou s’est réveillé patraque, il a dormi un peu dans la voiture mais ne se sentait pas bien du tout à l’aéroport où nous avons constaté qu’il commençait à chauffer.
Pas de panique, nous avions du paracétamol, et nous avons immédiatement traité.

Ensuite nous devions retrouver Mamina et Papounet qui arrivaient de Bordeaux pour prendre le vol pour L.A tous ensemble, mais aucune trace d’eux, et aucune réponse sur le portable de Mamina. Petit moment de stress, mais où sont-ils donc passés ? Après vérification, nous savions que leur vol était bien arrivé mais on ne le voyait toujours pas arriver, et ils restaient injoignables.
Grand Monstrou, très pragmatique nous a rasurés : s’ils avaient raté leur avion, nous serions déjà au courant.

Ils ont fini par arriver, ils avaient juste pris beaucoup de temps entre les deux terminaux et Mamina avait perdu son téléphone à Bordeaux pendant le contrôle de sécurité.

Intermède : En fait elle l’avait juste mal rangé et là je me permets un petit apparté, je trouve exceptionnel que la personne qui a traumatisé toute mon enfance avec ses « range ta chambre» ait mal rangé un truc… d’autant que si maintenant je suis une maniaque-bordélique, c’est très certainement de sa faute, n’importe quel psychologue de comptoir vous le dira.

Le voyage en avion fut particulièrement long d’autant que Petit Monstrou ne voulait regarder aucun film ni faire les jeux proposés sur les petits écrans parce que «le casque il est trop grand pour moi » ( note de la rédaction : il a du grossir de la tête en trois semaines parce qu’au retour le même casque allait parfaitement). Pareil pour la console DS achetée pour l’occasion (ou presque), monsieur n’avait pas envie de jouer… Non, ce qui l’interessait c’était de gigoter, empêchant son père de dormir et de se ballader dans l’avion pour boire des litres et des litres de canada Dry.
Nous pouvons désormais affirmer que le Canada Dry est un excitant puissant à éviter si on a l’intention de faire dormir un monstroux.

Grand Monstrou pour sa part a alterné l’hyperactivité et le côté mourrant du mâle qui fait une poussée de fièvre. Le Doliprane est devenu notre meilleur ami et clairement, j’étais un peu inquiète pour la suite !

Je faisais bien car après notre arrivée à Los Angeles, toujours aussi émouvante pour Mr Poux et moi qui avons systématiquement l’impression de rentrer à la maison, la nuit fut un peu mouvementée.

Nous avions deux chambres d’hôtel pour 4 adultes et deux enfants, Petit Monstrou est donc parti dormir avec Mamina et j’ai gardé mon malade près de moi. Malgrè le doliprane, la température s’est transformé en fièvre et Grand Monstrou m’a fait un très très mauvais délire.
Il était réveillé sans l’être, avait très peur d’un truc au bout de la chambre, se jetait régulièrement sur moi du haut de ses 40 kilos… je ne parvenais pas à le calmer, encore moins à savoir ce qui lui faisait peur…
A un moment dans ses mouvements de terreurs il m’a collé une droite dans la machoire (qui s’en souvient encore). Une nuit épique je vous dis !

Quand enfin je réussis à le calmer, il se rendort et donc moi aussi et là… cerise sur le gateau, à une heure du matin mon téléphone sonne !
C’était ma banque qui voulait m’informer qu’il y avait eu une dépense de 41 dollars sur mon compte.
J’étais complètement dans le coltard et j’étais en train de lui expliquer que oui c’était normal puisque j’étais aux USA quand je vois Grand Monstrou (que je croyais endormi à côté de moi) qui passe dans le noir et qui s’étale de tout son long au pied de mon lit.

J’ai légèrement expédié la banquière et ramassé mon fils, pas de bobo apparent, il a fini par se rendormir jusqu’au petit matin où nous avons enfin commencé notre périple américain.

Nous l’avons commencé dans l’inquiètude car les amygdales de Grand Monstrou étaient complètement inflammées et franchement très très moches et moi qui part avec une valise entière en guise de trousse à pharmacie, je n’avais pas emmené d’antibiotiques.
Alors bien sûr il y a des médecins aux Etats-unis, et j’aurais même pu retourner voir celui qui me soignait quand je vivais là-bas mais d’une, poireauter dans une salle d’attente n’étais pas prévu au programme, de deux j’ignorais totalement s’il était toujours en exercice, et de trois, acheter des antibios sans aucune mutuelle ou assurance aux usa revient à filer un de tes reins au pharmacien…

Nous avons donc croisé les doigts pour que ça soit une petite infection virale et non bactérienne et que les pastilles pour la gorge et le doliprane fassent un miracle.

La chance était avec nous, le miracle s’est produit, quelques jours plus tard, tout allait bien pour Grand Monstrou qui a pu profiter à fond de notre voyage que je vous conterai progressivement.

Et sinon, on ne sait pas si Papounet a bien dormi mais en tout cas, il était équipé pour lire …

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Le retour !

Ca y est nous sommes rentrés après un été bien chargé et bien mouvementé, des souvenirs pleins la tête, regonflés à bloc pour repartir pour une longue (et pénible ?) année scolaire.

J’ai même pris de grandes résolutions dont je ne vous ferai pas part ici, de peur de faire comme pour toutes les autres résolutions : les oublier dès que le quotidien et son lot d’emm… auront repris le dessus.

Donc nous sommes rentrés et j’avoue qu’hier sur la route du retour j’avais un peu le bourdon, rendez-vous compte, la rentrée est dans une semaine, Noël dans moins de 4 mois et ça va encore passer à vitesse grand V.

N’empêche qu’une certaine nuit nous étions très motivés pour rentrer chez nous mais nous ne pouvions pas !

C’était mi-Juillet, nous rentrions d’Hurghada en Egypte après deux semaines de vacances mitigées pour diverses raisons notamment le fait que le Poux a jeûné toute la seconde semaine, tout attaqué qu’il était par la tourista locale.

Nous avions quitté l’hôtel à 23h45 pour un vol à 2h30, nous étions tous fatigués à cette heure tardive mais on se consolait en se disant qu’on dormirait dans l’avion… Sauf que dès que nous avons terminé toutes les formalités d’enregistrement et de sécurité nous avons constaté que notre avion était retardé.

Ça n’est jamais une bonne nouvelle quand l’avion à du retard mais ils l’annonçaient 3h10 au lieu de 2h30 ce qui n’est pas encore catastrophique. Nous avons pris notre mal en patience, et nous avons fait des jeux avec les monstroux, Z leur copine, et ses parents.

Les garçons étaient ravis de passer un peu plus de temps que prévu avec leur copine et ils tenaient plutôt bien le coup occupés à se défier au Uno, à prendre des cours de DS avec Z ( puisque nous n’avons toujours pas cédé à l’appel de la DS).

Les quatre adultes jouaient avec les enfants à tour de rôle, tout en surveillant du coin de l’œil notre porte d’embarquement désespérément vide jusqu’à 3h00, ce qui pour décoller à 3h10 est plutôt un mauvais signe.

Lorsque la Maman de Z a appris aux garçons à jouer au «  lancer de cochon » je leur ai dit que balancer des cochons ( même en plastique) en plein aéroport musulman, un premier jour de ramadan ça allait nous porter la poisse et ça n’a pas manqué…

D’un seul coup notre vol a disparu de tous les écrans ! Notre porte d’embarquement à été attribuée au vol de Nantes de 4h30 et sur aucun panneau on ne voyait plus notre vol pour Paris.

Notre vol était opéré par Egypt-Air et bien sûr il n’y avait personne de cette compagnie dans les environs… Nous avions beau plaisanter en disant qu’ils avaient enlevé notre vol des tableaux parce qu’ils avaient honte d’un tel retard, nous avons tous eu un grand moment de solitude ( en groupe donc) en se demandant à quel moment nous allions finir par partir.

Un vol pour Paris est apparu sur les écrans, c’était celui du matin, bien évidemment archi plein de vacanciers prêts à rentrer chez eux…

Là quand même, on s’est demandé si nous n’allions pas devoir passer la nuit PUIS la journée coincés dans cet aéroport, un peu comme Tom Hanks dans Le terminal à la différence que ce n’étaient pas les papiers qui manquaient mais l’avion.

Ce qui était stressant c’est que personne ne savait rien puisqu’il n’y avait personne d’Egypt-Air dans cette zone d’embarquement !

Les monstroux et Z ont tenu le coup jusqu’à 4h00 du matin puis se sont écroulés qui avec son Doudou, qui sur mon bras…

Et bien sûr c’est à 4h30, en plein dans leur premier sommeil, lorsqu’ils pèsent le poids d’un éléphanteau tellement ils dorment profondément que nous avons embarqué dans un bazar total puisque nous avions repris la porte d’embarquement des gens du vol de Nantes qui ne comprenaient rien et essayaient d’embarquer aussi…

300 Français hagards et légèrement contrariés qui s’entassent dans un avion ça n’est pas vraiment une belle image de notre culture mais les hôtesses en ont vu d’autres et le vol de 4h00 a été l’un des plus silencieux que j’ai connu, seulement ponctué par quelques ronflements de touristes épuisés.

 

Moralité : Lorsque vous rentrez de vacances, ne souhaitez pas trop fort «  rester un peu plus longtemps » ou «  ne pas rentrer », il se pourrait que Saint Egypt-Air vous entende et décide de planquer votre avion pour vous permettre de rester un peu plus longtemps !

Pérégrinations Tunisiennes # 3 (Rediff)

La seconde nuit débute beaucoup mieux, la clim fonctionne et les monstroux se sont endormis sans trop faire les fous. Epuisés par notre première journée et les nombreux ( trop ?) cocktails au bord de la piscine, nous avons très vite accueilli le marchand de sable.

Au milieu de la nuit, Mr Poux saute de son lit comme si son (adorable) postérieur s’était brusquement enflammé. Un saut de cabri avec la morphologie de Mr Poux : ça réveille !
Que vois-je sur son lit ? Un énoooooorme cafard, plus gros que son pouce ( les miens étant fins et raffinés évidement !). Bien sûr, la bestiole se sentant observée, elle a filé directement sous le matelas pendant que nous la regardions, debout , à côté du lit, hébétés, écoeurés.
Il fallait réagir ! Il était HORS DE QUESTION de finir la nuit avec cet insecte répugnant sous notre lit. Mr Poux déjà très agacé, enlève sont matelas pour évacuer la « chose ». Il veut ensuite soulever l’espèce de sommier à lattes et là : Craaaaaaaaac. Les lattes sont clouées directement sur les montants du lit qui sont en plâtre, il vient d’en arracher une partie ! Penaud il la remet bien comme il faut et nous voilà toujours debout, à une heure du matin contemplant les déambulations du nuisible sous notre lit à la recherche d’une arme quelconque pour l’en déloger .
Au vu du socle en plâtre qui sert de tour de lit, la bestiole ne pourra ressortir qu’à condition de nous grimper dessus pendant notre sommeil , c’est totalement INADMISSIBLE et nous ne redormirons pas tant que le « squatteur » sera là.
Evidemment nous n’avons aucune bombe insecticide dans nos bagages, et rien qui soit suffisamment long pour zigouiller l’affreux cafard à travers les lattes. SIIIIII il y a ce fameux morceau de latte qu’il suffirait d’arracher complètement. Monsieur Poux hésite, ne va-t-on pas ensuite nous reprocher d’avoir détruit le lit ? « on remettra » dis-je, prête à affirmer n’importe quoi du moment qu’il nous débarrasse de l’invité surprise .
Plus facile à dire qu’à faire, si la première partie de la latte est venue toute seule par accident, arracher le reste est plus compliqué, d’autant plus que les monstroux dorment toujours et que nous n’avons aucune envie qu’ils se réveillent. J’imagine déjà la petite voix haut perchée de petit monstroux « c’est le matin ? On va au restaurant ? », et ensuite, bien sûr la difficulté pour le rendormir !!
Double mission donc pour Mr Poux, arracher le morceau de bois sans faire de bruit !
CRAAAAAAAAAC fait la latte en terminant de se désolidariser du reste du lit …. BING BANG BANG et … splotchhh ( beurk) : VICTOIRE le cafard est mort ! On danserait presque la gigue dans notre chambrette sauf que maintenant, il faut évacuer le cadavre, remettre la latte en place, refaire le lit et ENFIN se recoucher !
Bien évidement il est hors de question que je touche la pauvre bête (tiens, morte c’est devenue une pauvre bête). Après tout c’est sur Mr Poux qu’elle avait élu domicile, c’est donc « son » cafard à lui, rien qu’à lui ! Il évacue la chose dans un sac plastique qu’il noue et renoue (des fois que la bestiole se recompose instantanément et revienne se venger) avant de l’enfermer dans la salle de bain ( deux précautions valent mieux qu’une).
2H00 on se recouche… chacun enroulé dans son drap, malgré la chaleur, histoire de se protéger des éventuels copains de la bestiole qui pourraient, eux aussi, décider de venir nous saluer.
Demain nous porterons notre « butin » à la réception et nous leur expliquerons qu’au niveau « animation adultes », la
danse du cafard ça n’est carrément pas notre truc ! En attendant, on tourne et on retourne, chaque mouvement de drap, de cheveux ou du conjoint est suspect, le sommeil a du mal à revenir…
Mais quand-est-ce qu’on se repose ?

Pérégrinations Tunisiennes # 2 (rediff)

 

Après nos douze heures de voyage, nous n’avions qu’une envie : faire une bonne nuit.
HIC : il fait aussi chaud dedans que dehors ! En l’absence d’occupant toutes les fenêtres ont été laissées ouvertes, ce qui a permis au 35 degrés (de la belle journée ensoleillée), de s’installer bien confortablement dans la chambre !
Pas de panique, sur le site de l’hôtel il y avait écrit « climatisation », on allume donc l’appareil salvateur.
Re-HIC : les lits prévus pour les enfants sont superposés, je ne vois pas Petit Monstrou là-haut et Grand Monstrou bouge tellement qu’il tomberait forcément. Monsieur Poux déclare qu’il dormira la-haut mais l’installation me semble si précaire que je sais que je ne fermerai pas l’œil de peur de recevoir le tout sur la tête. « une française morte en Tunisie, écrabouillée par son mari » ça n’aidera surement pas le tourisme ! Hop on descend le matelas, on le dépose à coté du lit du bas et on essaie d’y coucher Petit Monstrou ( Grand Monstrou s’est déjà rendormi sur le premier lit).
TARATATA, Petit monstrou n’est absolument pas d’accord, il veut dormir sur notre lit, ou dans SON lit à la maison ( Ben tiens, on n’a qu’à refaire tout le voyage à l’envers !).
D’une, notre lit est trop dangereux pour Petit monstroux qui risquerait de chuter, de deux, pour une fois que Monsieur Poux ne dormira pas avec son ordinateur (niak niak), j’ai bien l’intention de garder ma place. Déjà que nous allons dormir tous les quatre dans la même pièce et que je vais être assiégée par des ronfleurs-fous il est hors de question que Petit Monstrou dorme entre nous.
Je négocie, je caline, je console sous une chaleur torride, pendant que Mr Poux essaie de ressusciter la climatisation qui est en pleine crise d’asthme et n’envoie qu’un maigre filet d’air tiède.
Je suffoque, mais petit monstrou ne me lâche pas, il ne veut pas dormir juste en couche et tient absolument à garder ses chaussettes. Parce que « sinon j’ai froid aux pieds » !!! Le pauvre, cet hiver il va devoir dormir en « après-ski »!
Enfin il s’endort, Mr Poux abandonne l’idée de faire fonctionner la clim, nous nous couchons en nage, comme deux baleines échouées sur le sable ,qui ne sauraient pas comment se rafraichir.
Mr poux s’endort immédiatement et commence son imitation quotidienne du tracteur emballé, je tourne et retourne en essayant de positiver « on est arrivés, demain les vacances commencent etc ».
Je finis par m’endormir mais Petit Monstrou me réveillera toutes les heures en pleurant parce qu’il n’a pas ses repères, et certainement aussi parce qu’il a trop chaud ( t’es sûr que tu ne veux pas ton anorak aussi ?).
Et à 6H00 le lendemain il s’écriera « Maman c’est le jour » ! Nous serons les premiers au petit déjeuner, deux zombies sous un soleil de plomb suivant péniblement deux piles électriques chargées à bloc parce que « y’aaa une pisciiiiiiiiiine » et que « on va au restaurannnnnnnt ».
Mais bon, les vacances sont faites pour se reposer, autant les commencer complètement crevés !

Pérégrinations Tunisiennes # 1 ( rediff)

Lorsque nous avons décidé de partir une semaine en Tunisie, je me suis dit « chouette ça n’est pas trop loin ». Il est vrai qu’après nos multiples allers-retours Los Angeles-Paris, deux heures trente d’avion pour rejoindre la Tunisie, ça semble tout simple.

TROP SIMPLE ! C’était sans compter tout les aléas d’un voyage en avion, même court.
D’abord il nous fallait rejoindre l’aéroport de Bordeaux- Mérignac, une petite heure de voiture et nous y étions. Sauf que : nous avions prévu très large, le dimanche de notre départ étant classé noir par Bison futé, et le pont d’accès à Bordeaux bien souvent engorgé.

Nous voici donc accompagné par Papounet , errant dans l’aéroport dès 14H00 alors qu’il aurait fallu y être à 16H40, pour récupérer nos billets deux heures avant l’embarquement , qui lui-même n’aurait lieu qu’à 18H40.

Les Monstroux étaient surexcités de prendre le « gros avion » et durant les deux heures quarante qui suivirent nous avons visité l’intégralité de l’aéroport : en marchant, en courant, à reculons, en sautillant… Pour le bien être des passagers et le notre nous avions décidé de les « fatiguer » un peu avant de leur imposer deux heures trente à rester assis. Après avoir testé tous les escaliers roulants, et fait une pause gouter nous avons eu droit au sempiternel tour de manège ! Grand Monstrou a choisi la fusée « De Police » que Petit Monstrou avait baptisé la fusée « GalactRique ». Quand on sait qu’il a toujours au moins une main dans la culotte (CF : petit monstrou a des envies) , ce lapsus ne nous a pas du tout étonnés !
Enfin arrive l’heure de l’embarquement. Après un bref passage dans les boutiques détaxées où nos monstroux et leurs petits sacs à dos nous faisaient un peu l’effet d’éléphants au milieu des bouteilles de parfums ou d’alcool agencées à portée de toutes les petites mains ou d’un malheureux «coup de sac à dos », nous approchons de notre avion.
L’excitation est à son comble notre avion est jaune et violet et je suis certaine que tout l’aéroport l’a su grâce aux commentaires enthousiastes de Petit Monstrou.

Décollage ! Et démarrage des commentaires bien hauts et forts de Petit Monstrou ! Pendant deux heures et demi il a TOUT commenté, le nuage à gauche, l’hôtesse qui levait les bras, le moteur tombé, le bout d’aile arraché, les sandwichs distribués etc. J’étais séparée de lui par le couloir central, à côté d’une charmante dame fort peu rassurée en avion. Si les élucubrations de mon petit monstrou la faisait généralement sourire, lorsqu’il a annoncé qu’on venait de perdre un moteur, elle a perdu toutes ses couleurs !

Atterrissage : Par la très grande faute de Mr Poux ( je n’en dirai pas plus, je me sens toujours coupable pour les carnets de santé), nous descendons les derniers et arrivons donc tout à la fin de l’immense file d’attente pour la Douane. Il est 21H00, les monstroux sont fatigués et impatients.
Il nous faut ensuite prendre le bus, pas de chance, il y en a un qui vient juste de partir, nous serons les premiers passagers du suivant. Ce qu’aucune agence de voyage ne vous dira, c’est qu’il faut maintenant attendre que le bus soit plein pour partir, et qu’il va s’arrêter dans une quinzaine d’établissements avant de vous déposer fourbus à votre hôtel. C’est la crise ma bonne dame, il faut RENTABILISER !
Il sera donc minuit lorsque nous prendrons enfin possession de notre chambre , une heure du matin heure Française, cela fait donc 12 heures de voyage porte à porte.
Qui a dit que la Tunisie ça n’était pas loin ?