J’avais oublié

La semaine dernière, pour une matinée, j’ai gardé un petit garçon d’un peu plus de deux ans, autant vous dire que ça m’a changé de mes deux «grands».

J’avais planqué ce qui pouvais être dangereux pour lui ou ce qu’il aurait pu abîmer parmi les jeux des monstroux, j’avais oublié la créativité d’un enfant de deux ans, il s’est quasiment tout de suite attaqué à la boite de kleenex, qui n’a pas survécu.

kleenex

Il vient souvent à la maison alors il m’appelle Tata, j’avais oublié que Petit Monstrou à son age me suivait partout, il n’a pas échappé à la règle et il a du dire «Tata » environ 3000 fois dans la matinée.

Dans le salon j’ai un tiroir spécial «petits» avec des figurines et des voitures, ça lui a pris deux minutes pour tout sortir, puis il a passé un grand moment à jouer avec des … chaises.

J’avais oublié la difficulté de communiquer avec un petit qui n’est pas le sien et qui écorche quelques mots, il a du me prendre pour une débile mentale tant j’ai du lui dire souvent «je suis désolée je ne comprends pas».

Il a sorti tous les dvd des monstroux, a souhaité regardé un film, mais n’est pas resté plus d’une minute devant car il voulait m’aider. J’avais oublié que l’aide d’un petit de deux ans est plus une façon de se retarder qu’autre chose, par contre il m’a bien fait rigoler quand je pliais du linge et qu’il se promenait partout avec une panière vide, plus grosse que lui en disant « lourd ».

J’avais oublié qu’un petit de deux ans, ça n’aime pas être seul, même quand tu vas aux toilettes…

Par contre je n’avais pas oublié les attaques de bisous ou de chatouilles et le petit coquin a bien apprécié aussi je pense il en redemandait.

C’était un matin tout doux avec ce tout petit, car même si j’apprécie l’autonomie de mes « grands », se replonger un peu dans l’enfance c’était très agréable.

Martinjeu

Ce texte participe au mardi tout doux de Maman@home.

Et la prise en charge de la douleur alors ?

Mercredi alors qu’il était gardé par une amie, Petit Monstrou a reçu un coup de pioche sur la tête. Le but de ce billet n’est pas de revenir la dessus, c’est un accident « à la con », je me réjouis juste que ce soit le côté plat de la pioche qui ait frappé…

Je suis très contrariée par l’absence de prise en charge, voire même en considération de la douleur des patients aux urgences… Je me réjouis que mon amie ait donné à Petit Monstrou du paracétamol avant que nous ne partions aux urgences car là bas ( une fois de plus) personne n’a compati à sa douleur, personne n’a essayé de le soulager.

Ce n’est pas la première fois que je fais cette constatation, si vous me suivez sur facebook, vous savez que j’ai un abonnement aux urgences entre mes deux monstroux et mon Poux.

Mais mercredi soir, nous avons attribué la palme de l’urgentiste sadique et indifférent. Je vous remets dans le contexte, un coup de pioche sur cuir chevelu ça fait mal… Un cuir chevelu ouvert ça fait très mal. Et dans la voiture Petit Monstrou alternait entre la douleur à la tête et la peur d’être recousu.

Grand naïve que je suis, j’ai tenté de le rassurer :

-« Ne t’inquiète pas mon chéri, s’ils te recousent ils te donneront du gaz hilarant avant »

– « Ah oui j’aime bien le gaz hilarant parce que ça te fais comme si tu rêvais, et tu ne penses plus à la douleur, même que la dernière fois je voyais toutes les fibres de ton corps » ( ah ouais .. quand même)

Je passerai sur l’attente interminable rien que pour être pris en charge, le service public est à l’agonie c’est bien connu.

Je passerai sur le fait qu’on nous a annoncé environ 3heures d’attentes… Sachant qu’après 6h00 on ne peut plus recoudre car la plaie est souillée, on était dans les temps …

Je ne passe pas sur le fait que rien n’ait été fait pour savoir s’il souffrait beaucoup, et que donc rien n’ait été fait pour le soulager.

Je comprends tout à fait que l’infirmière d’accueil ne puisse rien faire ni prescrire mais quand tu arrives avec un gamin qui pisse le sang et qui souffre visiblement, j’aimerais que si l’on n’a pas le temps de le soigner immédiament (ce qui est systématiquement le cas) on prenne au moins en charge sa douleur.

Je suis écoeurée de constater que le personnel des urgences voit tellement d’horreur à longueur de journée qu’il est devenu totalement hermétique à un ptit bonhomme qui souffre.

Et alors le top de notre soirée c’est la consultation avec le «docteur». Comme très souvent dans ce service, c’est un monsieur qui arrive d’ailleurs, comme ça il est sous-payé et fais des horaires hallucinants.

Et surtout les jeunes français ne voient pas l’intérêt de bosser 50 heures voire plus par semaine alors que tous les autres sont aux 35 heures. ( C’est pour cela que nous n’aurons bientôt plus de généralistes, mais c’est un autre débat… service public… agonie.. voilà).

Petit Monstrou a été super bien accueilli par le jeune infirmier stagiaire qui l’a détendu mais lorsque le docteur est arrivé, le stress est revenu. Quoi de plus normal, me direz-vous, personne n’aime se faire recoudre la tête.

Ce dernier a regardé mon fils 15 secondes et il a dit : «  il faut une agrafe »

Ce à quoi j’ai immédiatement répondu «  donc vous allez lui donner un peu de gaz hilarant ? »

« Non, ça ne fais pas mal ».
Et là il s’est tourné et CLAC a agrafé la tête de mon fils qui a hurlé de peur et de douleur !

Pendant la seconde où il faisait cela, une infirmière était en train de tenter de le convaincre de donner un peu de gaz hilarant. Le jeune infirmer, l’infirmière et moi même n’avons rien vu venir.

Que dire de Petit Monstrou qui n’a pas eu le temps de m’attraper la main, qui a eu très mal et surtout très peur…

Je comprends la démarche, c’est une douleur vive mais fugace, mais mon fils était inconsolable et je pense vraiment qu’après ses émotions de l’après-midi il aurait pu faire un effort de compassion et l’aider à moins sentir le coup d’agrafeuse..

Je suis ressortie de là furax et pourtant je sais que j’y retournerai car lorsqu’un accident se produit sur l’un de nos enfants, on va au plus près pour le faire soigner.

Pour rappel, il y a quelques années, j’ai failli mourir parce que l’hôpital où j’étais n’a pas voulu faire de scanner pour vérifier que l’hémorragie était effectivement stoppée et parce que en soins intensifs, alors que je souffrais terriblement, l’infirmière de nuit a refusé de réveiller le docteur de peur de se faire engueuler…

Sur ce coup, là, la sécu a économisé un scanner et a ensuite payé un chirurgien spécialisé qui m’a opérée pendant 4h30 …

Je vous le dis, le service public va mal, et on a tout intérêt à rester en bonne santé …

Par contre, je peux vous garantir qu’au prochain pépin de l’un de mes garçons, je vais faire ma sorcière et faire barrage tant qu’on ne s’occupe pas convenablement d’eux !

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PS : je vais donc me lancer dans le trafic de gaz hilarant pour en avoir toujours avec moi !

Ragusa célèbre Pâques

Le chocolat suisse Ragusa vous connaissez ? Je ne connaissais que de nom, et puis j’ai goûté et hummmmmmmmmm !

Du coup je propose à l’une ou l’un d’entre vous de gagner un panier très gourmand composé de :

  • 2 tablettes de Ragusa Blond
  • 2 tablettes de Ragusa Classique
  • 2 tablettes Ragusa Noir
  • 1 pralinés Ragusa Blond
  • 1 Ragusa cadeau Blond

 

Mais pour cela, il va falloir travailler un peu, Ragusa m’a demandé de vous organiser une chasse aux tablettes ( qui n’existent plus depuis la photo, on a tout dévoré).

Alors il va falloir retrouver les trois tablettes cachées dans la photo ci dessous.

Ragusa(Cliquer pour agrandir)

Comment participer ?

1. Vous laissez un commentaire ici pour signaler votre participation ( afin que je puisse vous comptabiliser pour le tirage au sort)

2.  Vous me dites par mail à vivelespestes@laposte.net où sont les trois tablettes Ragusa sur la photo

3. Vous croisez vos petits doigts en espérant gagner (Mesdames c’est le moment où jamais de dire à vos maris je ne peux pas faire à dîner je croise les doigts).

Attention c’est un concours express je procèderai au tirage au sort dimanche matin donc je clos les participations samedi 28 Mars à 23h59.

Concours réservé à la France Métropolitaine, une seule participation par foyer.

A noter également pour les plus gourmands d’entre vous, que Ragusa organise un grand concours sur son site, une chasse aux tablettes également mais cette fois pour que trois chanceux gagnent deux places de concert de leur choix et UN KILO DE RAGUSA ( je vous laisse les places de concert je joue pour le chocolat).

Bonne chance à toutes et tous !

Edit du 30 Mars : Bravo Carole Nipette envoie moi vite ton adresse postale pour recevoir le panier gourmand avant Pâques !

gagnante Ragusa

Complètement cramé (Audiolib)

9782356417800-G

Comme tout le monde j’avais entendu des éloges sur « Demain j’arrête » de Gilles Legardinier, je l’avais même acheté. Le problème des livres qui sont à moi c’est qu’ils passent systématiquement en dessous de mon énorme pile à lire, entre les bouquins qu’on me prête, et ceux que j’emprunte de façon quasi-compulsive à la bibliothèque.

C’est lorsque Papounet me l’a amené en audiolibque je l’ai écouté (oui je l’ai converti aux livres audio) , riant souvent aux éclats. J’ai tellement apprécié la plume de l’auteur et ses personnages que j’ai demandé à Audiolib de m’envoyer « complétement cramé »*.

Le thème :

Lassé d’un monde dans lequel il ne trouve plus sa place, privé de ceux qu’il aime et qui disparaissent un à un, Andrew Blake décide de quitter la direction de sa petite entreprise pour se faire engager comme majordome en France, le pays où il avait rencontré sa femme.
En débarquant au domaine de Beauvillier, là où personne ne sait qui il est réellement, il espère marcher sur les traces de son passé. Pourtant, rencontres et situations hors de contrôle vont en décider autrement… Entre Nathalie, sa patronne veuve aux étranges emplois du temps, Odile, la cuisinière et ses problèmes explosifs, Manon, jeune femme de ménage perdue et Philippe, le régisseur bien frappé qui vit au fond du parc, Andrew ne va plus avoir le choix. Lui qui cherchait un moyen d’en finir va être obligé de tout recommencer… (source Audiolib)

Le style est toujours aussi fluide, les personnages hauts en couleur, j’ai moins ri qu’avec le premier que j’avais écouté mais j’ai beaucoup souri et savouré cette nouvelle histoire.

Je voudrais souligner l’excellente lecture de Philippe Résimont qui change sa voix à chaque personnage ce qui est une prestation qui me semble bien difficile. Je me souviens quand j’étais à Chambéry, j’avais postulé pour lire des livres pour les personnes malvoyantes, mais je n’avais pas réalisé que c’était beaucoup plus qu’une simple lecture, selon les histoires il faut être lecteur, et plusieurs acteurs en même temps. Philippe Résimont s’est acquitté de cette tâche avec brio et l’écoute n’en a été que plus agréable.

Le régisseur  » Philippe » est mon coup de cœur parmi les personnages, bourru à souhait mais un très très bon fond, qui nous rappelle que les premières impressions ne sont pas toujours les bonnes.

Du coup j’ai hâte d’écouter « Soudain tout change » … Chloé .. si tu me lis 🙂

Si vous n’avez pas encore testé les livres audio, laissez-vous conter complètement cramé en audiolib !

 

 

 

 

 

* Livre audio offert : merci beaucoup !

Le SAV du boxerfou

Madame,

Je pense vous renvoyer votre Boxerfou car il n’est absolument pas conforme !

Déjà ses poils ne tiennent pas sur son corps et circulent partout dans la maison … je viens d’en retrouver sur la plaque à induction c’est inadmissible.

Ensuite, ce toutou est totalement décalé, quand je dors, il fait le bazar, dévorant tout ce qui lui tombe sous les crocs et quand je tente de me concentrer, il RONFLE !

Enfin, il a vraiment un gros problème de caractère, quand je dis viens, il part, quand je dis « marche au pied » il me fait décoller du sol tant il tire fort… j’ai déjà du mal à avoir de l’autorité sur mes Monstroux, moi qui espérait me rattraper avec le toutou il a fallu que je tombe sur une forte tête !

Normalement les boxers sont super doux avec les enfants, celui-ci pense que mes enfants sont des jouets sur pattes et passe son temps à les mordiller.

Ah et puis vous aviez cordialement oublié de me prévenir qu’il allait déféquer dans mon jardin au moins trois fois par jour des trucs énormes en plus !

Alors oui bien sûr, il me fait une fête du tonnerre à chaque fois que j’arrive et Mr Poux ne s’est jamais tortillé avec autant d’enthousiasme à mon retour, même après une longue absence.

Oui bien sûr les enfants l’adorent, mais vous n’êtes pas sans savoir que les enfants ne s’en occupent réellement que le premier mois, qui est donc largement dépassé.

Oui aussi, c’est une sécurité supplémentaire car les éventuels voleurs peuvent avoir peur d’un boxer, sauf que le notre aime tout le monde et aboie en remuant la queue…

Vous constaterez par vous même qu’il y a quand même beaucoup plus de désavantages que de points positifs, et je vous assure que si nous ne l’aimions pas si fort, on vous le renverrais immédiatement par colissimo. (Encore faudrait-il en trouver un suffisamment grand).

Pestouillement

 

Béalapoizon (qui n’a donc pas plus d’autorité sur le boxerfou que sur ses enfants …)

 

Bon et puis franchement c’est quoi cette position ? Vous voyez bien qu’il n’est pas conforme ce chien !

Jazzyfauteuil

 

 

Partir se retrouver

© Diane
© Diane

Sa vie était plutôt réussie, de beaux enfants, un gentil mari, une jolie maison, des amis …Mais que tout cela était ennuyeux.

Les devoirs tous les soirs, couper les ongles le dimanche, accompagner untel à son activité, untel au city stade, programmer les menus de la semaine et faire les courses en ligne, gérer les factures, les pannes et cet abruti de four qui n’a plus qu’une seule fonction et encore, quand il daigne démarrer.

La routine est assassine, et elle lui rendait chaque jour un peu plus difficile d’apprécier les petits instants de bonheur pourtant bien présents.

Alors quand son ami Paul lui a proposé de partir avec lui faire le tour de l’Espagne en goélette pour aller passer quelques jours aux baléares elle a dit oui, immédiament, sans réfléchir.

Bien sûr, cela ferait bizarre à beaucoup qu’elle parte seule avec un homme sur un bateau de 17 mètres, mais Paul était un ami de longue date et son mari n’avait aucune inquiètude à se faire au sujet d’un éventuel rapprochement, favorisé par la promiscuité de la vie sur un bateau.

Non, ce qui l’avait totalement paniqué c’est la gestion des enfants et de la maison pendant ses deux semaines d’absence, il avait protesté qu’il ne pouvait pas travailler depuis la maison tous les jours pour être là pour les enfants, qu’ils allaient absorber une quantité astronomique de kebabs et pizzas et que les enfants ne tiendraient jamais deux semaines sans elle…

Elle était restée ferme, ils feraient marcher la solidarité des amis pour aider avec les garçons, cela leur ferait le plus grand bien de se retrouver entre hommes et surtout elle avait besoin de cette coupure, de ce voyage inattendu mais qui tombait à pic, elle avait besoin de s’éloigner d’eux pour se retrouver.

La discussion s’était envenimée, il la trouvait égoïste de prendre des vacances comme ça, sans eux, alors que lui bossait comme un dingue et qu’il ne lui serait jamais venu à l’idée de partir seul.

Lorsque les garçons furent mis au courant ce fut encore pire, ils voulaient l’accompagner, faire eux aussi, un voyage en bateau, ils supplièrent, argumentérent mais elle resta sur ses positions, elle ferait cette escapade seule, pour se retrouver, pour les aimer mieux ensuite.

La navigation à deux sur une goélette n’était pas de tout repos, elle dût apprendre à barrer, à régler les voiles, malgré tous ses efforts elle ne parvint jamais à comprendre les cartes maritimes alors elle s’en remettait à Paul pour régler l’itinéraire.

La plupart du temps, le bateau voguait quasiment tout seul, sans aucune anicroche jusqu’à la terrible tempête.

C’était le quart de Paul, elle se reposait sur le pont arrière du bateau lorsqu’il l’avait appelée d’une voix insistante.

– On va prendre un gros grain annonça-t-il, prépare toi on ne sera pas trop de deux pour gérer.

Sortant de sa rêverie elle constata que le ciel si bleu quelques instants auparavant était d’un noir menaçant et elle sauta de son transat pour rentrer les voiles comme le lui avait demandé Paul, qui démarrait le moteur du bateau.

En quelques minutes la mer était totalement démontée et la goélette tanguait dangereusement sur les vagues. Poussant le moteur à son maximum Paul essayait de se rapprocher d’une île afin de pouvoir jeter l’ancre pour attendre la fin de l’orage.

Les vagues léchaient le pont, le bateau se cabrait tel un cheval paniqué, et elle ne bougeait pas, fasciné par ce spectacle, la mer déchainée, les sursauts du bateau.

C’est à peine si elle pensait à se tenir dans le carré de la barre, Paul luttait contre le courant pour diriger la goélette mais à aucun moment elle ne se sentit inquiète. Dans cette rébellion des éléments, dans ce vent particulièrement violent, ces vagues menaçantes, elle réalisait enfin que ce n’était pas le calme de sa vie qui la gênait mais le fait qu’elle n’ait jamais réalisé ses rêves.

En rentrant elle serrerait fort ses trois hommes contre elle, et elle le finirait enfin son fameux roman…

 

 

Ce texte participe à l’atelier d’écriture de Leiloona

Les contradictions du Pré-ado

Pas de doute, Grand Monstrou est passé du côté obscur de la pré-adolescence avec toutes les contradictions que cela implique.

– Dans la salle de bain il a désormais son espace avec son déodorant, son eau de toilette et son dentifrice « white now men »…

– Mais il ne comprends pas pourquoi c’est important de se laver chaque jour !

– Il fait aussi très attention à son look « non tu comprends Maman les jeans bleus c’est pas mon style ».

– Mais il est capable de porter le même sweat-shirt toute une semaine, quitte à le récupérer en cachette dans le bac à linge sale et enfiler son blouson par dessus pour que je ne m’en rende pas compte.

– Il BOUDE … Oui Madame Foresti, les garçons aussi ça boude.

– Mais comme il est plus grand, plus autonome il rend plein de services à la maison

– Il ne faut pas l’appeler « mon Nounou » devant ses copains, honte à moi un jour que l’école m’avait appelé pour me dire qu’il était malade je suis arrivée en disant « Ben alors qu’est-ce qui t’arrive mon Nounou ? »Il a… boudé !

-Par contre dès qu’il peut faire un câlin à sa môman il le fait. ( j’en profite hein, j’ai comme l’impression que ça ne va pas durer)

– Il passe des heures au téléphone avec ses copains/copines, me pique mon téléphone pour envoyer des sms.

– Mais à côté de cela il est rentré ravi de l’école parce que c’est lui qui avait eu la fève…

– Il est d’une humeur massacrante pendant plusieurs jours de suite

– Mais il a encore affiné son humour et nos discussions sont de plus en plus intéressantes (quand il ne boude pas donc).

– Les discussions avec les copains sont toutes plus ou moins portées sur le sexe, et si on entends « nichon » à la radio dans la voiture ça leur fait un quart d’heure à glousser.

-Mais il aime toujours autant jouer avec nous aux jeux de société : OUF !

Je suis sûre que j’en oublie, mais les changements ont été bien nombreux ces 6 derniers mois…

Ah oui et je viens de signer les papiers pour le collège ce qui signifie que les ennuis ne font que commencer !

Et chez vous ? Des changements ?

Sbd Ado

Ce billet participe à la nouvelle rubrique de ma copine Ezabel : L’instant Pré-ado.

Mamie Rôtie au théâtre Dunois : un spectacle exceptionnel !

Mamie rotie

 

Le choix du mot spectacle est volontaire car Mamie rôtie, c’est bien plus qu’une pièce de théâtre, c’est un conte, un mime, des objets, des images, des sons, et même du feu, forcément avec une Mamie Rôtie … Les initiés parlent de  » théâtre d’objet ».

On se laisse transporter et surprendre, on rit, on a la gorge serrée aussi, mais on ressort enchantés et j’ai juste envie d’y retourner car à certains moments je riais tant que j’ai du rater quelques phrases.

Mamie Rôtie c’est l’histoire d’une mamie qui ne sort plus de son lit. A son chevet, son petit-fils fait des choses pour la distraire, s’évertue à s’amuser le plus sérieusement du monde de ces derniers moments. Le spectateur partage ces ultimes échanges où la vieille qui ne peux plus parler écoute encore cette voix. (Source Théatre Dunois)

Pour l’anecdote, L’auteur-acteur Yvan Corbineau a écrit un texte intime juste après le décès de sa grand-mère, a partir de fragments, de questionnements écrits à son chevet : Que se passe-t-il dans la tête de Mamie Rôtie qui ne peut plus parler ? Est-ce qu’elle aime que je lui chante des chansons ?

Je crois que je n’ai jamais autant ri au chevet d’une mourante et pourtant les émotions, et même la tristesse du petit fils étaient bien présentes.

C’est un spectacle recommandé à partir de 9 ans  par le théâtre Dunois, et je pense qu’avant cet âge certains passages seraient trop compliqués pour des plus petits, pourtant il y avait des plus jeunes dans la salle, ils ont rit aussi mais je ne suis pas sûre qu’ils aient tout saisi.

Du coup Michèle et Mimi, allez-y sans vos enfants mais ne ratez cette pièce sous aucun prétexte !

Pour tous les autres, avec ou sans enfants il reste quelques représentations :

Mercredi 11 à 10 h et 15 h

Jeudi 12 à 10h00 et 14h30

Vendredi 13 à 10h00 et 14h30

Samedi 14 à 18h00

Dimanche 15 à 16h00

C’est donc au Théâtre Dunois, 7 rue Louise Weiss dans le 13eme

Vous pouvez réserver en appelant le 01 45 84 72 00 ou directement sur leur site.

Comme j’ai fait ma blonde le samedi, je suis allée au théâtre trois heures avant la représentation et je ne pouvais pas attendre celle-ci ayant des invités le soir, j’ai du coup, bénéficié d’une visite privée du théâtre, voici donc en exclusivité la scène de Mamie Rôtie vue de la régie ( Merci Louise).

 

Dunois scène

 

Notre prochaine sortie au théâtre Dunois sera pour voir le Kojiki n’hésitez pas à consulter régulièrement le site du théâtre car en plus de leur excellente programmation, ils organisent très souvent des ateliers autour de la pièce proposée.

Enfin une mention spéciale pour Samuel qui gère la régie et fait un délicieux moelleux au chocolat tous les week-end pour le plus grand plaisir des Monstroux et autre petits  ou grands spectateurs.

 

5 signes qui prouvent que tu as un toutou

Les Poils : tous tes vêtements sont maintenant décorés de poils, ça tient chaud mais c’est d’un esthétisme très limité.

Je me souviens qu’une connaissance m’avait ironiquement dit « ah tu vas voir les poils » lorsque je lui avait annoncé l’adoption du boxerfou, j’avais rétorqué que c’était un chien à poil ras, pas un caniche à poils frisé ou un labrador aux longs poils.

Dans la réalité: le boxerfou a en effet le poil ras, et même si dru qu’il  se pique dans les habits et ne ressort plus même avec une brosse collante. Ma machine à laver à désormais un programme « épilation » tant elle consomme de poils.

Les Propriétaires de chien 

C’est un peu comme quand ton gosse rentre à l’école tu rencontres plein de Mamans, là tu connais maintenant tous les propriétaires de chien du quartier … C’est d’ailleurs exactement comme avec les mamans de l’école, y’a les sympas qui te disent «oh la la comme elle a grandit votre chienne depuis la dernière fois » et les c***ards qui te disent « mais vous n’arrivez toujours pas à la faire obéir ».

(En même temps, un boxerfou qui vit avec deux monstroux et une peste à obligatoirement un fort caractère).

La décoration spéciale du manteau ou des vêtements en hiver : ou comment se taper la honte en accompagnant tes monstroux à l’école avec des empreintes de pattes marrons sur ta doudoune noire.

Le boxerfou est un être très expansif qui n’a pas encore compris que montrer sa joie en sautant sur les gens était un peu inadapté.

Les poches de ton blouson : Il y a quelques années, dans mes poches on trouvait une tututte, une compote parfois un ou deux playmobils, maintenant il y a un sac plastique et un gant pour ramasser les crottes.

Dans la réalité je suis l’heureuse propriétaire d’une chienne qui ne fait ses besoin que dans SON jardin ( accessoirement le mien) et là je vais créer un proverbe d’une extrême poésie : « Gros chien … grosses crottes ! » ( Ne me remerciez pas c’est cadeau)

Les chaussons ou chaussures : Normalement ce signe là c’est uniquement quand on a un jeune chien, ( j’écris ça pour me rassurer).

Le Boxerfou déteste rester seul, on lui manque beaucoup et quoi de plus odorant qu’un chausson de MR Poux ( les miens sentent la rose évidemment).

Du coup, l’autre jour nous avions des amis pour le diner et ils ont été très surpris de découvrir la nouvelle paire de chausson très tendance de Mr Poux ….

chaussons

On en a sauvé un de chaque, c’est déjà ça non ?

Un retour tout doux

La semaine dernière je suis rentrée chez ma mère. Ce n’était pas à cause d’une dispute avec mon Poux, c’était prévu de longue date, je suis descendue seule dans ma Charente Maritime natale pour m’occuper un peu de mes parents convalescents.

Comme je vous le disais, moralement, nerveusement, cette semaine loin des monstroux a été plus que bénéfique et je crois que c’est la première fois de ma vie de Maman que je ne compte pas les jours qui me séparent de mes enfants.

Je dois quand même avouer que la route du retour m’a parue bien longue même si Mr Poux m’avait envoyé un message très clair « savoure tes derniers instants de calme ».

Je fut accueillie telle une héroïne, assaillie par les enfants, le boxerfou, (j’y ai d’ailleurs laissé un ptit bout de mon nez). C’était du pur bonheur de les revoir, de sentir leur joie, de leur faire de bisous, des papouilles.

Mr Poux était content aussi de me revoir, il faut dire qu’il avait une mine pas possible, les enfants s’étant comporté avec lui comme d’habitude : exigeants, remuants, attachants, odieux, ingrats … Bref des enfants quoi.

Passé les minutes d’euphorie du retour, j’ai assez vite été replongée dans mon quotidien :

– Rappeler que l’hygiène n’est pas une simple théorie et que donc oui la douche est obligatoire

– Couper des ongles de deux semaines ( hummm que du bonheur)

– Demander de cesser les cris

– Intervenir dans une dispute avant qu’elle ne dégénère en bagarre

– Rappeler à Grand Monstrou que les vulgarités ne sont ni admises ni cool comme il a l’air de le penser

– Etc…

Qu’il était loin le calme de chez Mamina et Papounet… Sans compter que mes trois hommes ont une tolérance à la crasse qui dépasse de beaucoup la mienne et que dès le lendemain j’allais pouvoir retrousser mes manches et remettre la maison en état.

Je m’y suis mise dès 4 heures du matin, le retour à la maison signifiant le retour des insomnies : youpi.

Et puis comme nous avions des rendez-vous dans l’après-midi, vers 8h00 je suis allée me recoucher un peu. J’ai croisé Grand Monstrou à qui j’ai demandé de me réveiller vers 9h30 si jamais je m’endormais pour de bon.

Lorsque je me suis relevée, il m’attendais au pied de l’escalier avec un bon café fumant, il avait « préparé » des fraises pour son frère et lui et avait fait griller du pain de mie pour faire des tartines. (Préparer signifie juste couper les queues, ils les ont croqués ainsi, sans même les laver…)

Pendant que je buvais mon café tranquillement, il a donc servi son frère et ensuite il m’a préparé une pomme qu’il a pelée, coupée en morceaux et qu’il m’a servie dans une petite coupelle : adorable !

Ensuite, il a passé plus de deux heures à m’aider dans tout ce que je faisais, nous avons rangé du linge, à ma demande, il a rangé son bureau sans râler. Il a vidé le lave-vaisselle et a tenté de laver ce qui restait dans l’évier à grand renfort de produit ( je pense qu’il a versé la moitié de la bouteille).

Je crois que je lui ai vraiment beaucoup manqué et c’était vraiment tout doux qu’il m’aide ainsi me demandant toutes les 5 minutes ce qu’il pouvait faire pour moi.

Tiens je me demande s’il va recommencer ce matin mais je n’y crois pas trop car dès hier après-midi la motivation pour aider était retombée.

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Je participe avec ce billet au Mardi tout doux de Maman@home.