American psycho

Carole est une grande fan de Bret Easton Ellis, elle en parle souvent sur son blog alors la dernière fois que je suis allée à LA,  je me suis procuré American Psycho histoire de savoir un peu comment il écrivait ce fameux Bret.

Elle a du goût la miss car c’est exceptionnellement bien écrit, j’y ai redécouvert cette superficialité typiquement américaine ( mais pas seulement) qui pousse les gens à juger exclusivement sur les apparences.

Et croyez-moi  le monstrueux héros d’American psycho est au top en ce qui concerne son image, toujours très bien habillé, crémé, hydraté, bronzé, manucuré… (son rituel du matin dans la salle de bain est très  impressionnant au point que j’ai eu honte avec mon unique petite crème de jour et ma protection solaire).

C’est un homme d’affaires très en vue qui fréquente les milieux huppés de New York : wall street, costumes de créateurs, bars, restaurants, boites de nuit et drogue bien sûr. Jusque là rien de bien anormal donc, si ce n’est que,  dès qu’il a un moment de libre, il torture à mort : SDF, femmes, animaux ou même les petits amis gênants de ses relations.

Et c’est là que je me réjouis de l’avoir lu sous le soleil de Tunisie car TOUT y est détaillé. Et si je continue à dire que c’est très bien écrit, il y a des scènes un peu dures à supporter tant elles sont réalistes et je ne suis pas sûre que seule dans mon lit au beau milieu de l’hiver j’aurais réussi à continuer.

La scène du zoo (pour ceux et celles qui auraient lu ce livre), a été particulièrement difficile pour moi, j’ai traversé tout l’hôtel en courant pour aller au mini-club vérifier que mes monstroux allaient bien !

Un livre à lire donc, pour la beauté des mots, du style, mais avec le cœur bien accroché !

Âmes sensibles, abstenez-vous !