uniforme à l’école ?

A l’heure ou certaines sont inquiètes pour leurs grands qui passent le bac, ou d’autres accompagnent leurs pré-ados visiter le collège, j’ai emmené mon bébé visiter la grande école !

Pour lui, aucun souci, il est prêt, il trépigne d’impatience depuis deux mois, tellement il veut aller au Cp, il commence à lire de plus en plus de petits mots, fais des additions et même des soustractions (ça c’est clairement les gènes de son père !). En plus dans le grand bouleversement des classes, il ne perdra pas trop de copains, contrairement à sa copine Lucy dont toutes les petites amies retournent dans leurs petites écoles de village, après trois ans dans notre « grande » maternelle.

Moi par contre j’ai un tout petit peu plus de mal ! Bien sur que je savais que ça allait arriver, bien sur que je ne souhaitais pas qu’on m’annonce qu’il devrait être «  maintenu » (mot à la mode pour redoublement), mais que  mon bébé entre au CP, qu’il ait besoin d’un cartable, de fournitures scolaires ça me secoue un petit peu !

Parce que oui, dès le CP on reçoit une longue liste de fournitures à … fournir ! Et PAF on  redonne un petit coup dans le concept ( car ce n’est plus QU’UN concept) dans l’égalité à l’école !

Parce que, que croyez-vous qu’il va se passer à la rentrée ?

Il y aura les petites filles, habillées tout en rose, le tee-shirt «  hello kitty », le cartable flambant neuf «  Barbie », le matériel tout neuf, de préférence de marque…

Et puis il y aura la fille de la voisine, dont le papa ne travaille plus, qui aura récupéré le vieux cartable de son frère, des crayons déjà machouillés et qui sera certainement en rose aussi mais avec des habits de «  récup ».

Alors hier, en allant chercher les fournitures de nos «  grands » avec mon amie Céline, nous rêvions tout haut dans la voiture..

Céline proposait qu’on mette en vente des Kits tous prêts de fournitures pour que tout le monde ait la même chose : le même crayon HB, la même règle, la même trousse etc…

Et là mon téléphone a sonné, c’était le PDG de Carrefour qui m’a dit «  non mais ça ne va pas la tête ? Vous voulez couler tous les grands distributeurs ? On tient trois mois nous avec les fournitures scolaires ! ».

Bon, d’accord, pour les fournitures, ça ne va pas être possible, les grands distributeurs sont trop influents, ça ne passera jamais !

Et si on les mettait tous en uniforme ?

Une belle façon de mettre tout le monde au même niveau, même si ça n’efface pas les différences, au moins en classes elles ne se voient pas.

A un niveau plus égoïste, ça m’éviterait certaines tensions  lorsque Grand Monstrou veut s’habiller en marcel et en short en plein mois de novembre ! Plus de guerre le matin, on met l’uniforme et puis basta !

Céline, douce rêveuse, disait aussi qu’au niveau du collège et du lycée ça règlerait certainement les problèmes de racket. Si ton voisin a les mêmes baskets que toi et non pas des Adidas à 150 euros, tu n’as pas spécialement envie de lui piquer !

Alors bien sur, ça ne changerait pas tout, il y aurait tout de même des enfants avec des uniformes flambants neufs, et d’autres avec des uniformes un peu usés, rachetés d’occasion à  une maman de la classe au dessus. Mais il n’y aurait plus ces différences flagrantes qu’on constate en rentrant dans une cour d’école où l’on repère assez facilement les enfants de la famille groseille et ceux de la famille Le Quesnoy.

Alors à quand l’uniforme à l’école ?

Et vous ? Vous en pensez quoi ? Pour ou contre l’uniforme à l’école ?

Essayer Daphnée du Maurier c’est l’adopter !

Aller j’avoue il y a trois mois je ne connaissais même pas de nom cette romancière Anglaise pourtant fort célèbre puisqu’elle est l’auteure du livre «  les oiseaux » adapté au cinéma par Monsieur Hitchcock lui-même.

C’est Océane qui a lancé un défi lecture pour nous faire connaitre ses œuvres et comme je suis toujours à la recherche de nouvelles lectures, de nouveaux (ou anciens en l’occurrence) talents, j’ai  emprunté «  la maison sur le rivage ».

Je viens de le dévorer terminer, et pourtant c’était mal parti ! Je l’avais emprunté à la bibliothèque de chez mes parents, pensant avoir largement le temps de le finir, mais j’ai du repartir précipitamment et rentre le livre après seulement quelques chapitres.

J’ai du lire trois ou quatre bouquins en attendant que ma petite bibliothèque locale ne le retrouve, mais lorsque je l’ai récupéré, je suis immédiatement re-rentrée dans l’histoire.

J’avais pris ce titre un peu au hasard car c’était le seul disponible à la bibliothèque et je ne le regrette pas , la langue est savoureuse, l’intrigue prenante et ce roman de 1969 n’a absolument pas vieilli.

Il s’agit d’un homme qui pour aider un ami scientifique, absorbe un «  breuvage » qui le renvoie en chair et en os dans le passé et bien qu’on voit sa dépendance se créer, bien qu’on le voit confus entre ces deux mondes, s’il y avait eu une fiole avec le roman, je crois que je l’aurais bue pour partir avec lui !

Un roman addictif donc, à consommer sans modération et à mettre dans vos bagages si vous partez en vacances.

A bientôt !

Déçue…

Il y a douze ans de cela je voulais épouser Philippe Val ! Tous les mercredis je prenais le train de Chambéry à Lyon pour aller suivre des cours  et tous les mercredis avant de monter dans le train j’achetais Charlie Hebdo.

La première chose que je lisais c’était l’édito de Val : grinçant, dérangeant, souvent subversif mais aussi tellement vrai, drôle et  bien écrit. Ensuite je feuilletais avidement le journal pour voir si c’était une « bonne semaine », c’est à dire s’il avait fait un ptit article en plus de son édito,  comme cela lui arrivait parfois. Ensuite je lisais l’intégralité du Charlie et parfois quand il était bien savoureux je revenais sur l’éditorial.

J’étais fan, sous le charme, j’étais prête à l’épouser, même sans jamais l’avoir rencontré !

Et puis j’ai rencontré Mr Poux et j’ai quitté la France pour 7 ans, j’ai presque oublié Val et l’équipe du Charlie Hebdo. A mon retour j’ai été triste de voir qu’il ne faisait plus partie de l’équipe, triste de ne plus lire ses éditos mais on se fait à tout n’est-ce pas…

Mais aujourd’hui mon cœur saigne ! Comment un humoriste décalé, cinglant, engagé comme Val peut-il retourner sa veste ainsi et virer ses pairs ?

Qui a réussi à le bâillonner ? Qui lui a fait un lavage de cerveau pour  lui faire oublier ses principes de liberté d’expression ? Où est passé l’humour de Val ?

Dans une France où tout va si bien, où chacun peut s’exprimer librement, critiquer le gouvernement sans craindre de représailles, je ne vois qu’une seule solution : VAL est atteint d’Alzheimer !

Puisque c’est ainsi je vais épouser Stéphane Guillon !!!

( oupsss on m’informe que la bigamie n’est pas vraiment tolérée en France… enfin pas pour les femmes…pour les hommes on peut négocier…)

Up and down

Aujourd’hui un petit bilan de mi-semaine  avec des Up :  et des « down »  :

Up : dans  5 jours on s’envole pour la Tunisie

Down : j’ai environ 132 865 trucs à faire ABSOLUMENT d’ici là

Up : Je penserai bien à vous les pieds dans l’eau, un cocktail à la main et un bon bouquin dans l’autre

Down : je n’emmène pas mon ordi chéri : pas de net pendant deux semaines ( j’suis même pas sure de survivre, je vais être obligée de pirater l’ordinateur de la réception de l’hôtel).

Up : chouette on peut programmer des billets

Down : ça m’étonnerait que j’ai le temps d’en préparer … (c’est bête j’avais plein d’idées)

Up : il y a un club enfants, on va pouvoir glander tranquille

Down : j’ai HORREUR de confier mes enfants à des inconnus, je vais encore passer devant le club toutes les heures pour voir si tout va bien !

Up : après avoir gelé ( en Mai ) puis cramé (  en Mai aussi ), mes tomates cerises semblent vouloir pousser.

Down : quand elles seront mûres je ne serai pas là ! ( cherche nounou pour tomates cerises…)

Up : j’ai trouvé un ptit job de traductrice  chez Eblogs : http://www.wikio.fr/revue_europeenne_des_blogs/e-blogs

Down :  ça ne paiera certainement pas le beurre pour les épinards, et encore moins les épinards… ( avis aux employeurs qui auraient besoin de traduction Anglais/français ou de correction de sites internet…)

Up : je sais toujours jongler

Down : ça épate mes monstroux et  la galerie, mais  ça ne règle pas mon problème d’épinards…

Up : le soleil est enfin arrivé dans la Beauce ( on n’y croyait plus)

Down : je me tape une crève digne d’un mois de Novembre, j’ai la tête comme une pastèque et froid en permanence quand je ne suis pas en surchauffe.

Down : le petit magasin où je me fournissais en produits bios pour les monstroux a fermé

Up : j’en ai trouvé un autre, la vendeuse est vachement sympa

DOWNNNN : en fait c’est une peau de vache regardez un peu les échantillons qu’elle ma filé !

Je reviens je vais me tartiner de crèmes en tous genres !

Fameuse ou fâcheuse épreuve de Philo…

Mince moi qui voulais faire un billet sur le foot, c’est fichu, nous ne sommes plus en course, les journaleux vont devoir se remettre au boulot et nous trouver de vraies infos ! Flute on me souffle dans l’oreillette qu’on a encore une malchance de continuer à entendre brailler les voisins rester en lice !

Parce que perso, le foot ne me détend  pas, et même si je trouve ça parfois drôle, ça me fatigue de voir les joueurs se rouler par terre en couinant au moindre petit coup reçu, ça me rappelle mon quotidien avec les monstroux qui sont, d’ailleurs,  bien plus résistants !

Mr Poux l’a bien compris et l’autre soir alors que j’avais subtilement subtilisé la télécommande pour lui éviter toute tentation  il n’a pas bronché, et à supporté avec moi la série américaine pourtant peu attrayante que j’avais sélectionnée au lieu de zapper sur le match  France – Mexique. Je vois d’ici Nelly pointer le bout de son nez et «  glouglouter » :

–          « Je te l’avais bien dit : Mr Poux est formidable ».

Je crois plutôt que je l’ai écœuré lors du dernier match qu’il a tenté de regarder, en commentant absolument chaque postérieur présent sur le terrain (je n’arrivais pas à voir la balle elle bougeait tout le temps !).

Bref, parlons donc d’un sujet également d’actualité : la philo et la terrible épreuve que viennent de subir nos futurs (ou non ) bacheliers.

De mon temps le bac que j’avais choisi de passer s’appelait «  A2 » ce qui signifiait lettres et langues. C’était déjà une appellation un peu saugrenue vu que nous n’avions pas plus d’heures de français ou de  langues que les scientifiques ! Au mieux nous en avions une langue vivante de plus quand les matheux n’avaient pas choisi d’étudier une langue «  morte ».

Par contre, en terminale, on se coltinait 8H00 de philosophie ce qui, si l’on tombait avec un mauvais prof, se transformait très vite en supplice ! Or, les profs n’échappent pas à la règle de tous les métiers, il  y a les bons et les mauvais… (et même les très bons et les très mauvais).

Le prof de philo de la section littéraire était un quadra voire même un quinqua ( bref il avait l’air VIEUX) qui  nous a pris de haut dès le début. Style le grand penseur qui ne voit pas pourquoi il doit nous expliquer la philosophie alors qu’on ne va, de toute façon, rien y comprendre (  fallait pas enseigner hein !).

A part quelques greluches qui le trouvaient charmant, nous l’avons tous détesté dès la première semaine et son approche de l’enseignement, sa façon de nous faire comprendre qu’on ne serait jamais des philosophes nous a très vite fait appréhender toutes ces heures de la semaine que nous devions passer dans sa classe.

Avant de décrocher complètement et de ne plus faire que ma correspondance ou des batailles de stylos avec mes copines pendant ses cours, je me souviens d’avoir étudié le «  beau ».

A 17 ans ce que je trouvais beau c’était mon voisin de droite  ( jusqu’à ce qu’il soit absolument ravagé par une crise d’acné), peu m’importait le pourquoi et comment on définissait le «  Beau ». J’ai pourtant du lire Kant, Hegel , et même  Alain (deux fois)  à ce sujet , ça ne m’a fait ni chaud ni froid,  alors que mon voisin … Bref , je n’étais pas passionnée et je n’ai pas appris grand-chose.

Jusqu’au jour où le prétentieux s’est coincé le dos ( quand je vous disais qu’il était vieux !) et a du s’absenter pour une lonnnngue ( et bonne) période.  Bien entendu nous étions enchantés à l’idée de toutes ces heures de «  perm » que nous allions récupérer, mais nos parents eux, ont commencé à paniquer, un bac de philo sans prof de philo ça «  craint ».

C’était le bon temps où l’éducation nationale remplaçait encore les profs absents et  très vite  une jeune prof  est arrivée au beau milieu des  préjugés et des  ragots qui étaient monnaie courante dans mon lycée et le village. Les parents (encore eux), au lieu de se réjouir d’avoir une remplaçante doutaient de ses compétences car elle venait d’un «  mauvais » lycée.

Pour nous par contre, ce fut la fin du bazar dans les cours de philo, que nous passions à refaire le monde dans de grands débats qui débordaient souvent sur le cours suivant. Même si les textes imposés n’étaient pas vraiment de notre goût, elle réussissait toujours à leur donner un intérêt et si je persiste à dire qu’à 17 ans on n’est pas vraiment prêts pour la philo, en seulement trois mois elle nous a appris beaucoup plus de choses que Mister «  prétentieux ».

Elle nous a notamment appris une chose essentielle :  dans la dissertation proposée dans les sujets du bac, la plupart du temps, la réponse EST DANS la question. En fait les créateurs des sujets sont issus du même moule que notre prof officiel ils pensent qu’on est tous des neuneus et qu’il vaut mieux nous guider un peu dans la question.

C’est ce qui m’a sauvée le jour du bac, baratineuse comme je suis, j’ai bien entendu choisi la dissert’ et le sujet était plutôt bien orienté je ne m’en souviens plus au mot près mais c’était du genre : «  la vérité est-elle toujours bonne à dire ?».

Et voilà, un petit cadeau bonus des rédacteurs de sujet, ce petit mot «  toujours » signifie qu’ils veulent lire que non, pas toujours justement, pas forcément.  Donc, on fait comme il est suggéré dans le sujet : partie 1 : oui partie 2 : non et en conclusion on a le droit de partir dans le délire de notre choix, il parait que les philosophes aiment bien les esprits tordus .  Je ne vous cache pas que ce que je préférai dans les disserts c’étaient les conclusions.

Lorsque le «  prétentieux » est revenu, il avait des lombaires toutes neuves mais toujours pas la fibre pédagogique et nous avons repris nos activités dissidentes pendant ses «  cours ».  Dans un de ces grands moments  de régression totale pour lutter contre l’ennui qui nous tenaillait huit longues heures par semaine, il m’avait dit que je n’étais qu’une » gamine qui n’aurait jamais la moyenne en philo ».

Alors de longues années plus tard, je peux vous l’avouer Môssieur le Grand Philosophe, en effet je n’ai pas obtenu la moyenne, j’ai eu 12 et ce n’est certainement pas grâce à vous mais grâce aux conseils avisés de votre jeune remplaçante.

Et je terminerai sur une question hautement philosophique : «  le malheur des uns fait-il toujours le bonheur des autres ? ».  Je pense que votre arrêt maladie a sauvé mon bac, je vous remercie donc avec un peu de retard d’en avoir eu « plein le dos » d’un métier qui visiblement ne vous convenait pas !

Petit plaisir Finlandais

Comme vous le savez peut-être déjà, Mr Poux travaille beaucoup et je suis souvent seule, abandonnée dans mon foyer.

Etait-ce de la pitié ? De l’amitié ? En tout cas mon amie Suvi m’a ramené de son dernier voyage dans sa patrie, de quoi me réconforter un peu…

C’est grâce à elle que j’ai eu mon premier plaisir Finlandais, un soir de fin d’hiver, sur mon canapé au coin du feu.

Elle m’avait ramené ça, le matin devant l’école et j’avais du attendre toute la journée, puis que les monstroux soit couchés pour pouvoir en profiter.

Enfin seule, j’avais délicatement ouvert l’emballage du «  mignon », car c’est son nom là-bas. Douce appellation pour un petit plaisir bien mérité, la récompense de la femme au foyer.

Attention m’avait dit Suvi, pas de précipitation tu pourrais te blesser, j’avais donc décidé d’y aller doucement, de prendre tout mon temps.

Avec beaucoup de précaution j’ai ôté la pellicule de protection de mon premier Mignon, surprise par sa forme je l’ai caressé doucement, soupesé, regardé, palpé, avant de le porter à ma bouche et de le lécher tout doucement, sensuellement, délicatement, puis goulument …

HUMMMMMMMMMMMMMMM

Et puis j’ai craqué, j’ai risqué l’accident… J’ai CROQUE dedans !

HUMMMMMMMMMMMMMMM

Rien à dire, les Finnois savent procurer du plaisir !

Revenez vite !

Bravo !

Le concours du pire cadeau de fête des mères s’est terminé hier soir et nous finissons à l’instant de délibérer avec Sophie L. ( d’ailleurs n’attendez pas son billet du jeudi, je viens de l’assomer pour avoir gain de cause !).

Il y a quand même un truc bizarre à noter c’est que les enfants de blogueuses ne font JAMAIS de trucs moches ! Est-ce la notoriété de leur Maman qui les pousse à s’appliquer plus que les autres ? Est-ce que les enseignantes, connaissant la célébrité « bloguesque » de certains parents d’élèves ont craint des billets-représailles allant jusqu’à paraitre en première page de Hellocoton et même  de Wikio ?

En tout cas les lectrices, elles, furent les victimes de quelques maitresses peu à l’aise avec les activités manuelles ( doux euphémisme !).

Mais ne faisons pas durer plus longtemps le suspens, and the winners are :

Sophie M. et son « gormiti » remporte le premier prix soit une Photo sur toile de 60×90 ,à l’unanimité du jury.

Après de longues négociations, nous nous sommes décidées pour la seconde place qui revient à Christelle L. pour son collier de papa ( prix spécial car elle est déjà l’heureuse propriètaire de la  » crotte »… on pense qu’en fait toutes les enseignantes la détestent… peut-être parce qu’elle travaille mieux qu’elles… enfin on dit ça, on ne voudrait surtout pas mettre le bazar !).

Et enfin la troisième place mais non la moindre revient  à  Flo avec une création de son Lulu lorsqu’il était en Petite Section, ni Sophie ni moi n’avons réussi à déterminer ce que représentait cette chose en pâte à sel mais elle a tout a fait sa place ici 🙂

Comme je le disais en début de billet on s’est un peu battues avec Sophie pour choisir entre la seconde et la troisième mais ça n’avait finalement pas trop d’importance car elles remportent toutes les deux une photo sur toile de 40x60cm.

Bravo les filles ! J’ai communiqué vos noms et adresses mail à notre sponsor : Bonjourtoile qui vous enverra votre code personnel pour commander votre cadeau !

Je me garde les photos des autres participations pour d’éventuelles illustrations de billet ou qui sait, pour un concours l’an prochain, mais je remercie toutes les participantes.

Et pendant que je suis dans les remerciements je remercie  Sandra , Carole et BBflo d’avoir relayé ce concours sur leurs blogs ( j’espère n’avoir oublié personne, signalez-vous si je vous ai zappé !).

Merci aussi à notre gentil sponsor :

Je dois ajouter que je suis désolée d’avoir traumatisé la maitresse de Grand Monstrou qui a du entendre parler de ce concours et s’excuse à chaque fois qu’elle me croise car elle pense avoir raté les cadeaux de fête des Pères !

Estelle, si vous me lisez, je vous promet de ne pas publier les BIIIIP ( au cas où Mr Poux passe par là ) et je ne me moquerai pas non plus, surtout si vous prenez Petit Monstrou dans votre classe à la rentrée prochaine 🙂 ( message personnel complètement intéressé, je vous l’accorde !).

A bientôt !

Bébés

«  Chéri, fais moi un bébé là tout de suite » ai-je dit après seulement 5 minutes du film  » Bébés » de Thomas Balmès.

Fort heureusement, ce n’était pas Mr Poux qui était assis à côté de moi, mais Sophie L. et même si j’avais persisté dans mon délire de refaire un monstrou tout de suite, elle n’aurait pas pu faire grand chose pour moi (Non, Sophie L. n’a pas de supers pouvoirs) !

Ce superbe film ne sort que demain mais grace à Carole du blog Nipette, nous étions Sophie et moi les invitées de Fisher Price pour assister à l’avant première au cinéma Mac Mahon dans le 17 ème arrondissement.

J’ai retrouvé Sophie à la sortie du métro ( SI, j’ai quitté ma campagne, tout arrive), elle portait une rose rouge avait son eternel carnet à la main et nous nous sommes installées pour 1h20 d’émotions, de rires, de souffles retenus, d’envies de bébés …

De leur naissance à leurs 18 mois nous avons suivi 4 bébés de 4 pays différents ( Namibie, Mongolie, Japon et Etats-Unis). Quatre approches différentes de la maternité, de l’éducation et des différents soins apportés aux bébés. La salle était pleine à 90% de femmes, dont certaines étaient enceintes et je pense que c’est un excellent film à montrer aux futures ou jeunes mamans car la conclusion qui s’impose c’est que quelle que soit la culture, l’éducation choisie, les bébés s’adaptent à tout. On ne peut pas  » mal faire » avec son enfant ( à condition tout de même  d’user de bon sens), ces petits-êtres nous arrivent sans préjugés et ils se réjouissent de ce qu’ils ont.

Bien sur, on peut toujours juger les autres, pendant le film j’ai trouvé à plusieurs reprises que le bébé de Mongolie était en danger par exemple lorsqu’il était  assis seul alors que veaux et vaches l’entouraient. Mais j’ai aussi ri de moi-même en me souvenant que lors  de la première année de Grand Monstrou j’avais toujours les lingettes à portée de main pour le débarbouiller, lui nettoyer les mains, alors que le bébé Ponijao de Namibie (notre chouchou avec Sophie) rampait dans la poussière et ne s’en portait pas plus mal !

Quatre enfants de milieux et de cultures totalement différentes, mais surtout quatre bébés épanouis et heureux !

Bébés c’est un film qui crie :  » heureusement qu’on ne fait pas tous pareil, heureusement qu’on est tous différents », c’est une heure vingt de bonheur et c’est trop court !

PS : Merci à Fisher Price pour le gentil cadeau qui fera le bonheur d’une de mes amies future Maman.

Mathilde

Mais pourquoi avait-elle accepté d’aller aider le mari d’une de ses copines, à corriger son mémoire d’Espagnol cet après-midi là ?

Parce qu’elle avait vécu plus de dix ans à Madrid, parce qu’elle aimait rendre service et surtout surtout, parce qu’elle ne savait pas dire non ! C’est  à cause de cela qu’elle se retrouvait devant la porte d’un quasi-inconnu  par ce bel après-midi ensoleillé, alors que justement ce jour là, elle n’avait pas ses enfants et qu’elle aurait pu tranquillement bouquiner lascivement allongée sur son bain de soleil.

C’est donc bien peu enthousiaste qu’elle sonna à la porte, en espérant que cette relecture ne lui prendrait pas trop de temps.

Lorsqu’il lui ouvrit elle remarqua immédiatement les traits tirés et les yeux cernés de quelqu’un qui est en pleine session d’examens, mais cela ajoutait à son charme.  Elle était d’ailleurs surprise de le trouver si attirant soudainement alors qu’elle l’avait croisé plusieurs fois devant l’école où ils avaient échangés des banalités sans qu’elle ne le trouve particulièrement séduisant.

Elle n’avait jamais prêté attention non plus à la chaleur qui se dégageait de son sourire, pourtant elle avait toujours eu un «  truc » pour les sourires et le sien était lumineux, frais et terriblement doux lorsqu’il la remercia d’être venue l’aider.

C’est à ce moment précis qu’elle a senti l’attirance, le désir monter en elle. Intérieurement elle se moqua d’elle-même, se comparant à une jeune midinette qui craquerait pour le premier venu, mais définitivement, le trouble était là. Elle avait même l’impression qu’il était partagé, car il était impossible qu’un homme d’une quarantaine d’années, en pleine ascension sociale, soit intimidé à ce point par son arrivée.

Il lui offrit un thé, qu’il lui servit avec des sablés, et ils s’installèrent devant l’ordinateur pour commencer leur lecture.  Bien évidemment, lire à deux sur le même écran exige une promiscuité propice aux frôlements d’épaules, ou de mains  sur la souris, et chaque fois il s’excusait doucement et s’éloignait un peu pour se rapprocher au paragraphe suivant.

Lorsqu’elle réfléchissait, elle tortillait inconsciemment une de ses boucles de cheveux, il lui fit remarquer que c’était amusant en remettant une mèche à sa place tout doucement, presque tendrement, lui frôlant  la joue au passage.  Elle reçut comme une décharge électrique à ce contact, et eut très  envie qu’il recommence. Elle se traita de nouveau de midinette car vraiment , elle ne savait pas ce qui lui arrivait, était-ce le temps orageux qui lui faisait perdre ses repères au point de s’émoustiller ainsi pour un inconnu ? Même pas un inconnu, pire, le mari d’une de ses copines !

Le mémoire était plutôt bien rédigé, elle n’avait à corriger que quelques erreurs de concordance des temps, mais  à chaque correction il hochait la tête comme un enfant pris en faute, avec une moue absolument adorable, qui lui donnait envie de le consoler.

Il n’avait pas terminé sa conclusion, elle se mit donc à taper quelques idées qui lui paraissaient convenir, il lisait par-dessus son épaule et elle pouvait sentir son souffle chaud  dans son cou.

Lorsqu’ils décidèrent ensemble que la conclusion ferait l’affaire, il la remercia chaleureusement pour son aide, riant de lui-même,  de son incapacité à terminer seul ce mémoire, de son manque de motivation pour cette formation interne qui lui permettrait pourtant une belle promotion.

Il lui offrit de nouveau un thé, cette fois ci dans le salon et s’installa juste à côté d’elle sur le canapé ou ils parlèrent de tout et de rien, surtout de rien d’ailleurs, comme pour retarder le moment de se quitter. Cette fois c’étaient leurs genoux qui se touchaient et chaque fois, elle se sentait troublée.

Jetant un œil à sa montre, elle annonça qu’elle devait rentrer, il avait l’air désolé en la raccompagnant jusqu’à la porte. Au moment de la laisser partir, il lui remit sa mèche de cheveux en lui caressant cette fois volontairement la joue.

«  Vous êtes sûre que vous ne voulez pas rester un peu ? »

Elle n’avait jamais su dire non …