Appelez moi Zezette !

Grandes nouvelles en ce lundi matin : ce n’est plus la crise, la France a retrouvé le plein emploi, il n’y a plus aucune personne sans domicile, la planète a cessé de se réchauffer, on a trouvé la solution pour réparer toutes les catastrophes écologiques récentes : TOUT VA BIEN !

Quoi ? Je n’ai pas lu correctement les actualités de ce matin ?

Mais voyons  je n’en ai pas besoin, je sais que tout va bien puisque notre gouvernement n’a RIEN D’AUTRE  A FAIRE que de nous pondre des projets de loi pour retirer aux blogueurs leur droit à l’anonymat !

Enfin quand je dis le gouvernement, je généralise, il s’agit du Sénateur Masson qui devait s’ennuyer pendant une séance (alors que tous ses collègues dormaient ? ) et qui nous a pondu un projet  de loi où chaque blogueur devrait faire figurer sur son blog : nom, adresse et même numéro de téléphone. ( Il a oublié les mensurations mais ça ne saurait tarder.. à vos régimes mesdames les blogueuses !).

En cette période de renvoi des déclarations d’impôt je suis évidemment ravie de voir que mon argent est utilisé à si bon escient !  Vous conviendrez comme moi qu’il est absolument essentiel de connaitre les noms et coordonnées exactes des blogueurs afin de pouvoir les poursuivre en justice à la moindre tentative d’expression d’opinion.

En bonne citoyenne j’ai même envisagé l’espace d’une seconde d’envoyer un chèque supplémentaire pour  sponsoriser la thérapie de Mr Masson aider l’état, mais après réflexion j’ai renoncé, ils s’en sortent déjà si bien, point besoin d’un coup de main !

L’avantage de ce projet de loi c’est que ça m’a permis de me rendre compte que je n’étais pas suffisamment anonyme sur la toile ! J’ai le même pseudo partout, un compte sur facebook où j’ai ouvert  plein d’applications débiles qui ont maintenant  accès à toutes mes informations, mes amis, mes photos etc.

Comme en plus sur ce blog je raconte un peu beaucoup ma vie, il n’est pas bien difficile de me retrouver… bref soit j’arrête de râler, je vous fais un blog édulcoré où je m’esclaffe devant la beauté des pâquerettes et des coquelicots, soit je continue à râler et je vous prierai de m’appeler désormais :  zezette épouse X !

Je vous l’accorde, là je râle un peu pour le principe car ce blog reste à une échelle «  familiale » et ne fait pas partie des blogs «  Z’influents » qui seront les premiers à tomber si une telle loi passait.

Mais quand même je voulais souligner que le droit à la liberté d’expression recule un peu chaque jour et que très prochainement la seconde langue vivante enseignée en collège sera le chinois, afin de pouvoir communiquer avec nos «  collègues » qui n’ont absolument pas le droit d’émettre une opinion sous peine de …. MORT ! ( désolée pour le mauvais jeu de mot !)

Je vous souhaite une excellente semaine !  Et revenez vite !

Zezette

Voici un article bien plus sérieux sur le sujet  chez See Mee.

Mes fils ne seront pas ingénieurs !

Je sais bien qu’il est un peu tôt pour penser à la carrière de mes monstroux qui sont encore en spécialisation «  Pâte à modeler », mais une chose est sûre je refuse qu’ils deviennent ingénieurs !

Aucun rapport avec les sales blagues qui tournent sur internet  à propos des ingénieurs,  bien que certaines soient proches de la vérité. Il s’agit  en fait de la règle non écrite mais appliquée qui fait que, selon l’école dont ils proviennent  leur progression, leur  carrière , est déjà toute tracée  et même limitée !

Je m’explique, selon qu’on a fait ses études d’ingénierie dans une petite ou grande école, les postes accessibles et les salaires qui vont avec ne seront pas les mêmes. Prenons les ptits gars qui sortent d’Arts et Métiers, ils auront tout de suite un poste à haute responsabilité, doublant ainsi tous ceux qui triment depuis des années mais n’ont pas eu la chance d’être formés là-bas.

Ça donne des situations cocasses ou des quadras expérimentés se retrouvent avec des «  chefs » qui sortent à peine de l’école et ne connaissent pas grand-chose du métier…

Je passerai sur le fait qu’en plus, dans les grosses boites, Les PDG recrutent  en priorité dans les écoles d’où ils proviennent car toutes les corporations le font, c’est de bonne guerre.

Non, ce qui me dérange là-dedans c’est d’entendre dire que si on sort de telle école on ne pourra pas prétendre à tel ou tel poste qui est automatiquement réservé à l’élite, on ne pourra pas dépasser tel échelon à moins de faire vraiment des exploits dans la boite (ou de vraiment très bien sucer !).

C’est ça l’égalité des chances en France ! Un fils d’ouvrier  brillant, dont les parents se seront saignés pour  lui payer des études d’ingénieur, ne pourra de toute façon pas atteindre les hautes sphères s’il vient d’une petite école.

Si en plus c’est une femme… alors là c’est fichu,  la progression est encore plus limitée parce que BON SANG c’est une bonne femme il n’y a même pas besoin d’en dire plus ! Et quoi qu’en disent les médias, les gouvernants, on n’a pas du tout progressé de ce côté-là  en France !

C’est bien la peine de nous saouler avec le tronc commun de la scolarité ou tout le monde doit apprendre la même chose au même moment et de la même façon jusqu’en troisième… Enfin cet enseignement généralisé a été crée justement  pour réduire les inégalités, quel dommage qu’il ne soit adapté qu’à environ 15 % ( et je suis large) des élèves…

Prochainement je vous raconterai pourquoi je ne souhaite pas non plus que mes enfants fassent médecine…

Revenez-vite !

Obsession ?

J’ai longuement hésité avant de répondre à ce tag de La Blonde de peur de vous faire définitivement fuir et puis j’ai lu quelques billets et commentaires à ce sujet et ouf, je ne suis pas la plus psychotique de toutes .

Il s’agit ici de parler de ses obsessions, petites manies voire de ses tocs ( et ne riez pas vous en avez aussi !).

Les Araignées : obsession, toc ou phobie, il est hors de question pour moi de dormir dans la même pièce qu’une araignée… Vous allez me dire que ces octopodes répugnantes et velues demandent rarement la permission avant de pénétrer dans mon havre de paix, mon espace privatif : ma chambre.

Certes, mais si jamais je vois une araignée, quelle que soit sa taille, dans ma chambre avant de dormir, je ne dors pas tant que je ne l’ai pas eue.  D’ailleurs généralement je harcèle Mr Poux jusqu’à ce qu’il se relève pour faire le sale boulot parce que j’ai une sainte horreur de les écrabouiller même si mon endormissement dépend de la mort certaine et prouvée de la bestiole.

Je vous vois arriver d’ici avec vos gros sabots, alors je tiens à préciser que mon « araignée au plafond » c’est différent, c’est ma copine, celle qui me permets de supporter ce terrible monde trop ou pas assez fou !

Mettez un moustique, un papillon de nuit, un cousin dans ma chambre, ça m’agace mais je peux dormir, laissez déambuler une araignée et je ne m’allonge même pas !  (En même temps après 7 ans au pays des veuves noires j’ai quand même une excuse…)

Avant je les aspirais, jusqu’à ce qu’on me dise qu’elles ne mourraient pas forcément dans l’aspirateur ce qui a amené mon esprit tordu à imaginer qu’elles ressortaient pour venir me marcher dessus en pleine nuit et PAF : insomnie !

On en arrive à ma deuxième obsession : l’aspirateur ! Est-ce le syndrome de la mère au foyer ? Une conséquence de la propension des mes enfants à jouer par terre ?  Je suis une accro de l’aspirateur, j’en ai trois ! Deux muraux pour les ptits accidents, les miettes du goûter et un gros normalement super puissant mais que j’ai tellement malmené qu’il est mourant.  C’est le second que j’assassine en trois ans, j’envisage de prendre des actions chez Electrolux histoire d’avoir des tarifs…

Le gros avantages d’avoir des aspirateurs muraux c’est qu’ils sont facilement manipulables par les Monstroux et là j’avoue que pour une foi je l’ai jouée fine : j’ai d’abord  catégoriquement refusé de leur prêter le super aspirateur de compétition que m’avait amené le père Noël jusqu’à ce qu’ils me supplient… Résultat : passer le petit aspirateur de Maman est un honneur que je leur accorde de plus en plus souvent !

Bon je vous laisse, je vais consulter aspirer, nous avons ressorti le bac à sable et mon salon ressemble à Nice-Plage !

Retrouvailles

L’an dernier, les journées en «  amoureux » avec Petit Monstroux étaient nombreuses puisqu’il n’était pas encore scolarisé, mais depuis qu’il est entré en petite section elles se font rares et sont souvent accompagnées de désagréments divers  : fièvre, vomissements, éruption massive de boutons, selles liquides et innombrables…  Bref, pas spécialement des journées dont on peut profiter.

Mais depuis trois  semaines il n’a plus de maitresse  et pas toujours de remplaçant, donc le mardi est devenu notre jour à tous les deux.

S’il est très agréable de n’avoir qu’un enfant c’est aussi plus compliqué car mes deux monstroux sont très complices et jouent constamment ensemble. Retirez un membre de la fine équipe, et l’on se retrouve avec un petit garçon désœuvré à la recherche d’un compagnon de jeu , en l’occurrence : moi !

Comme me rouler par terre en lançant des gormitis sur les playmobils ne me tentait pas spécialement, j’ai préféré proposer des activités dont j’étais sure qu’elles plairaient à mon petit esseulé.

Le temps presque clément nous a permis d’aller donner du pain aux canards, chose que Petit Monstrou adore par-dessus tout ! L’avantage d’y aller en milieu de semaine et non pas le mercredi c’est que ces abrutis de canards ne sont pas déjà complètement repus, ils sont ravis de nous voir arriver et l’un d’entre eux a même poussé le vice jusqu’à grimper jusqu’à nous pour voir si on n’avait vraiment plus rien. Petit  Monstrou poussait des cris de joie mais le volatile ne s’est pas laissé impressionner j’ai même du empêcher mon bonhomme de tendre la main de peur qu’il ne se fasse gober un doigt… vous l’aurez compris : un canard c’est très con !

c'est moi le goulu !

Après les canards nous sommes allés redécouvrir l’aire de jeu du village, Petit Monstrou était enchanté car le toboggan de là-bas est différent du nôtre, il a vivement apprécié le dépaysement bien  que nous fréquentions  (fréquentassions ?) assidûment cet endroit il y a quelques mois à peine.

De retour à la maison, nous avons préparé des carnets de courses très écolos c’est-à-dire à partir de matériaux  de récupération mais vous en saurez bientôt  plus sur le site de Madame bio-équitable , site auquel j’ai le grand bonheur de participer.

Et enfin une journée à deux ne peut  se terminer sans la préparation pour le goûter d’un  délicieux gâteau au chocolat. Vous me pardonnerez l’absence de photo, j’étais bien trop occupée à empêcher mon Petit Monstrou de boulotter l’intégralité du gâteau cru sous prétexte de goûter pour voir si on avait réussi.

Bien entendu mon niveau de productivité ce jour là fut très proche de zéro mais Petit Monstrou était ravi de sa journée et du coup bien peu motivé pour retourner à l’école le surlendemain !

Devrais-je l’obliger à s’ennuyer ferme la prochaine fois pour qu’il retourne à l’école en souriant ?


Ce texte est une participation au défi mot du mois de Mai d’Angélita

Méchante !

Bon c’est officiel je suis une méchante Maman …

Cet après-midi Grand Monstrou avait  un emploi du temps de ministre : l’école de cirque de 14 à 15 heures et un anniversaire à partir de 14H30.  Comme je savais que la Maman du « birthday boy » s’était décarcassée pour organiser plein de petits jeux j’avais demandé à Grand Monstrou de se préparer dès la fin du cours, c’est-à-dire de remettre ses chaussures dès la fin pour que l’on puisse repartir tout de suite.

Je n’avais  rien demandé de tel à son petit frère qui vit sur sa propre planète et n’a aucune idée de ce que «  se dépêcher » peut bien vouloir dire…

J’ai surveillé l’heure pour les récupérer dès la fin du cours et déposer mon Grand Monstrou à la fête et lorsque je suis entrée dans le chapiteau, mon Grand Monstrou m’attendait avec un grand sourire, chaussures à la main, tout fier de lui.

Je ne sais pas ce qui m’a pris, je lui ai passé un méga savon ! Telle une furie je lui ai reproché de n’avoir pas déjà mis ses chaussures, je lui ai dit qu’on ne pouvait décidément pas lui faire confiance et patati et patata… Alors, oui j’ai vu son regard s’éteindre, son sourire disparaitre mais je n’ai pas réalisé tout de suite, j’ai continué à le houspiller pour qu’il aille plus vite pour mettre les fameuses baskets qu’à mon gout il aurait déjà du avoir aux pieds.

Je n’ai absolument rien dit à Petit Monstrou qui lui, n’a pas fait une seule tentative pour enfiler ses baskets et est reparti en chaussons de gym. On ne râle pas sur quelqu’un dont on a l’habitude qu’il ne fasse pas les choses…

Du coup Grand Monstrou nous a suivis à la voiture en marchant le plus lentement possible ce qui bien sur m’a encore plus énervée contre lui.

Je l’ai déposé à l’anniversaire du petit copain, en lui rappelant d’être bien sage et c’est en rentrant  que j’ai réalisé : il ne POUVAIT PAS déjà avoir mis ses baskets puisque je suis arrivée juste à l’ouverture du chapiteau, juste à la fin du cours.

En fait il était tout fier de me montrer qu’il avait, comme je le lui avais demandé, déjà récupéré ses chaussures au lieu de jouer avec ses copains comme il le fait d’habitude.

Et moi, qu’est-ce que j’ai fait : des reproches, un ton sec voire méchant, encore des reproches pour qu’il marche plus vite alors qu’il devait être bien déçu…

Et depuis je tourne en rond, je m’en veux, je bisque et je rage : j’exècre l’injustice et me voilà pratiquante !

Alors bien sûr je peux me trouver plein d’excuses : je suis fatiguée ( mais ce n’est pas de la faute de mon Grand Monstrou), je suis stressée ( qui ne l’est pas ?), Grand Monstrou est infect un peu «  difficile » en ce moment ( parce que je suis plus exigeante avec lui qu’avec son frère ?)…

N’empêche que sur ce coup là, j’ai été méchante avec mon Grand Monstrou d’amour  pour RIEN et depuis je culpabilise !

Bien sur, je sais qu’il ne va pas devenir un délinquant juvénile juste à cause de ça mais ça me fait de la peine de lui en avoir causé… ça me fait mal d’avoir été injuste, vindicative et agressive alors qu’il avait fait un effort pour me faire plaisir.

D’autant plus qu’en ce moment ça n’est pas très facile entre Grand Monstrou et moi, il est de nouveau dans sa période «  je réponds, j’argumente et je négocie » et se décrit régulièrement comme la victime de la famille que l’on dispute trop souvent,  qui à toujours tort ( limite si on ne voit pas la coquille de caliméro sur sa tête).

C’est difficile d’avoir deux enfants très proches en âge ( pour rappel ils ont 17 mois d’écart) car ils alternent les périodes de rébellion quand ils ne s’unissent pas pour nous faire tourner chèvre.  C’est difficile aussi de ne pas se montrer trop exigeant avec le «  grand » sous prétexte qu’il comprend mieux les choses et se comporte généralement plus raisonnablement.

Ne suis-je pas en train d’aller droit dans le mur avec mon «  grand » de cinq ans et demi juste parce que j’attends trop de lui ? Je ne parle pas de la boulette de cet après-midi, mais d’un malaise qui dure depuis quelques semaines car  mon Grand Monstrou se montre vraiment désagréable et que du coup je suis plus souvent énervée contre lui … plus il est désagréable, plus je m’énerve, plus je m’énerve plus il est désagréable, vous l’avez repéré le joli cercle vicieux ?

Enfin bref cette bévue tombe bien mal, mais lorsque je suis allée le chercher il avait tellement bien joué qu’il avait tout oublié. Je me suis tout de même platement excusée et il a  balayé d’une phrase ma culpabilité en me disant «  je t’aime trop fort pour t’en vouloir ».

Ouf, je suis une méchante Maman aimée ! ( et devinez qui va avoir une bonne grosse glace au dessert ?)

Dis moi comment tu blogues ?

C’est  Blogexpérience qui pose cette question  aux « grands » blogueurs mais qui a gentiment accepté la participation des petits blogs comme le mien.

Avant de dire comment, je voudrais dire (ou redire) pourquoi je blogue.

En fait j’ai toujours écrit, des phrases, des textes, des lettres,  des remarques d’inconnus dans le bus, les trucs qui m’énervaient, sur des petits bouts de papiers ou des grandes feuilles qui sont malheureusement (ou pas ) redevenus poussière.

Et puis il y a quelques années est arrivée la mode des blogs dont au début je n’étais que lectrice, jusqu’au jour ou j’ai sauté le pas et crée le mien, sans aucun objectif, sans aucune compétence en la matière,  juste comme ça.

Mais comme ça fait maintenant un an, ma façon de bloguer à changé, évolué.  Bien souvent en discutant avec des amies je me dis «  ah tiens, je devrai en parler sur le blog ». Je crois que depuis le blog  je suis encore plus qu’avant, à la recherche d’histoires  incongrues, de personnalités intéressantes, ou de choses à dénoncer.  Comme cette personne qui a du voir 18 spécialistes différents avant de pouvoir se faire soigner le dos, ou ce couple savoureux qui s’est marié et à refait sa vie  après que ses conjoints respectifs soient partis ensemble (histoires  à venir !).

Ce qui m’inspire le plus ce sont bien sur mes Monstroux, mes lectures  ou juste la vie quotidienne et son lot de joies et de malheurs.

Là où ça se complique c’est que blogexpérience veut savoir d’où je blogue… j’aurais tendance à dire de partout car si je suis essentiellement sur le coin de la table de la salle à manger, à côté de la pile de papiers qui l’envahit telle  une marée noire incontrôlable (malgré mes nombreuses tentatives de l’endiguer), je blogue aussi un peu partout.

Lorsque je fume je suis dans le garage, je blogue beaucoup dans les salles d’attentes des médecins qui regorgent de sources d’inspiration, parfois je m’installe dehors à l’ombre du bouleau où j’essaie de prendre des notes malgré les cris des monstroux, il m’arrive aussi de noter gribouiller des idées sur ma liste de courses dans la voiture ou carrément dans le magasin.

Je blogue en général avec  « word » parce que je ne publie pas toujours les textes tordus qui me passent par la tête et je commence à avoir une bonne réserve de textes que vous ne lirez jamais parce que je les ai jugés inadaptés voire nuls . En même temps il m’arrive de poster un texte en me disant «  pfff c’est nul » et d’y retrouver plus de commentaires que le précédent dont j’étais plus satisfaite… L’auto-censure n’est donc pas facile à réguler  et vous me réservez souvent de belles surprises.

Est-ce que je blogue en prenant mon temps ou avec frénésie ?  Voilà une question intéressante, d’autant plus que la réponse est : «  les deux mon Capitaine » ! Parfois je prends mon temps, je peaufine, je corrige, je change, je joue avec les mots particulièrement lorsque j’écris des fictions comme «  train de nuit ».

D’autre fois en cinq minutes le texte est là, généralement un délire, une bêtise ou un coup de gueule, mais c’est ce que j’aime particulièrement : l’exutoire que me procure cette forme d’expression sans contrainte.

C’est aussi une forme d’évasion une façon de «  parler » d’autre chose que de Spiderman, des bains ou des bobos avec les monstroux. Trop souvent seule avec mes enfants dans la semaine, je finissais par saturer comme beaucoup de Maman au foyer, mes enfants ont beau être adorables (ou terribles)  parler de la vitesse du guépard a ses limites. Et même si je ne leur ai jamais parlé «  bébé », pouvoir écrire en tant qu’adulte  pour des adultes est une échappatoire qui me permets de sortir un peu de mes diverses fonctions «  maman-calin », « maman-discipline » « maman-qui-explique » «  maman qui popotte », «  maman qui récure »… J’enfile ma casquette de Peste, et je râle un coup !

Et surtout, depuis Septembre je travaille sur un projet long et difficile qui me demande beaucoup de concentration, d’efforts et  qui provoque beaucoup de « remue-neurones », alors mon ptit blog est ma pause : écrire un petit texte rapidement et me délecter ensuite de vos commentaires, de vos remarques.

Souvent on m’a dit «  tu devrais poster un billet par jour, pour fidéliser ou attirer plus de lecteurs », mais c’est exactement la frontière à ne pas franchir pour que bloguer reste un plaisir et non pas une contrainte.

Ecrire est un plaisir, bloguer est un loisir, savoir que vous me lisez, recueillir vos commentaires est la cerise sur le gâteau,  ma petite sucrerie du soir ou du matin… Merci à toutes et tous  (et revenez vite !)

Twitter …

Monsieur Poux me demandait l’autre soir si j’étais sur Twitter… j’y suis en effet, sans grande conviction , sans l’addiction de certaines, mais j’y suis…

Parce que Twitter pour moi c’est un peu comme le lycée…

–          On y va parce qu’on est obligés… car twitter c’est THE réseau social de l’année, l’outil indispensable pour lire des conneries promouvoir son blog.

–          On y rencontre des gens sympathiques : si, si il y en a encore, de vrais gentils, accueillants, naturels, qui t’expliquent un peu les règles de cette nouvelle communauté…

–         Sur Twitter il faut avoir un maximum de « followers » ( de gens qui te  » suivent » et lisent passionnément ou non ce que tu y écris), un peu comme au lycée où il vaut mieux être populaire.

–          Il y a la bande de glandeurs : ceux qui «  twittent » à longueur de journée, qui  commentent en direct la nouvelle star ou le dernier match de foot…

–          La bande d’intellos : ceux qui sont toujours au top de l’actualité, de la politique, ceux qui savent et dont on se dit : tiens je devrais lire plus souvent leurs écrits…

–          La bandes de jeunes aux hormones bouillantes : qui ne se rendent pas compte que tout le monde peut lire leurs cochonneries, leurs appels aux mâles à peine déguisés !

Et il y a LA PETASSE !

Celle que tout le monde adore (au moins  en apparence), celle qui s’y croit, qui est LA STAR de twitter ( d’ailleurs elle habite DANS twitter), celle que ça nous démange de renvoyer dans ses buts une fois sur deux,  mais à qui on ne peut rien dire,  sous peine de se suicider socialement.

Parce que comme twitter est un réseau social et que Madame est «  importante », se la mettre à dos reviendrait à devenir l’asocial du lycée, l’excentrique à qui personne ne parle…

Mais sincèrement : qu’est-ce qu’elle me gonfle celle-ci !! Presque autant que les pétasses de mon lycée qui avaient au moins  l’excuse d’être jeunes et  incultes !

Alors twitter n’est pas un plaisir pour moi, juste un outil de promotion, parce que chaque fois que j’y entre, je dois tourner 7 fois mon clavier sur ma table pour ne pas lui dire ma façon de penser. Sous couvert de faire de l’humour elle est la plupart du temps méchante avec les uns ou les autres ( sauf avec sa  » cour ») et je persiste à la lire pour me conforter dans mon opinion et me moquer tranquillement dans mon coin !

Mais pourquoi j’y vais toujours ? Parce que j’y ai rencontré nekkonezumi, Océane, Carole, Madamekévin, Laurent et même Nicolas qui m’a appris à corriger mes flux depuis son bistro favori … ( oui il  y a des liens, c’est aussi la mode !). Parce qu’on y lit quand même de temps en temps des chose intéressantes.

Et puis voyons, twitter est désormais incontournable ! ( Au moins jusqu’à la prochaine mode …)

PS : Toute ressemblance avec une personne connue sur Twitter est bien évidement purement fortuite, nous sommes toutes la pétasse de quelqu’un et bien sur, nous avons toutes une ou deux pétasses dans notre entourage à critiquer à volonté !

Est-ce que la sécu…

Bon ça fait bien longtemps que je n’ai pas raconté de bêtise par ici alors je vais poser une question absolument existentielle à notre cher gouvernement :

Est-ce que la Sécurité sociale pourrait rembourser le Gewurztraminer ?

Non parce que tant qu’à être déficitaire,  elle n’est  plus à ça près et j’ai testé pour vous : les vendanges tardives sont excellentes pour les maux d’estomac !

Ce n’est pas une blague, ça fait plusieurs jours que je suis poursuivie par de terribles brûlures d’estomac,  au point de ne plus savoir quoi manger pour ne pas irriter mon organe acidifié,  pire : au point d’avoir réduit ma consommation de chocolat !! C’est vous dire à quel point vraiment je suis  incommodée.

Hier  midi, alors que nous avions presque une belle journée de printemps (les températures en moins mais bon… je n’épiloguerai pas sur le fait que mes deux pauvres pieds de tomates ont gelé EN PLEIN MOIS DE MAI ) Mr Poux , émoustillé par le soleil retrouvé me proposa d’ouvrir un petit «  gewurzt ».

Habituellement, un ptit «  gewurzt » ça ne se refuse pas, mais là, vu l’état de mon estomac, j’ai longuement hésité ( au moins deux minutes) avant de finalement accepter, une plaquette de xolaam à portée de main.

Et bien croyez le ou non, après quelques verres de ce délicieux nectar Alsacien, mes brûlures d’estomac avaient totalement disparues ( avec mes derniers neurones) c’est pourquoi ce matin alors qu’elles sont déjà de retour, je lance un appel au secours à ma caisse d’assurance maladie :

Envoyez-moi vite une caisse de vendanges tardives, ça vous reviendra moins cher qu’une consultation chez le médecin puis chez un gastro-entérologue, puis une anesthésie pour fibroscopie (ne JAMAIS accepter de faire cet examen sans anesthésie !) etc.

Je suis bien consciente que ma requête a bien peu de chance d’aboutir étant donné que la sécu ne rembourse déjà pas les médicaments pour l’estomac qui sont considérés comme des médicaments de «  confort ». D’ailleurs il en est de même pour les sirops antitussifs ou au contraire expectorant pour les enfants… ( je me vois bien dire à mon gamin.. taratata, tu n’auras pas de toplexil c’est un sirop de confort !).

En même temps, l’Alsace étant une des seules régions à être restée du côté du gouvernement aux dernières régionales, il me semble que Nico pourrait faire un petit effort pour  remercier les grands viticulteurs de leur inconscience fidélité.

Vous avez raison ce blog est en train de devenir n’importe quoi… allez, je vous promets, dès que j’ai récupéré quelques neurones et un estomac tout neuf, je vous écris un truc sérieux !

Pourquoi je ne lirai plus jamais de Tchoupi à mes enfants !

Une amie qui a des enfants plus grands que les miens nous a fait la belle surprise de nous amener deux grands sacs plein d’albums, de livres de premières lectures et chaque soir nous piochons dedans, ravis de lire de nouvelles histoires.

Enfin surtout Mr Poux et moi car lorsque les monstroux aiment une histoire on la lit au moins 300 fois et on finit par tous la réciter en chœur.

Normalement la règle c’est que chaque monstrou choisit quelle histoire il veut entendre,  Mr Poux s’installe au milieu et lit donc les deux histoires, sauf les soirs de week-end ou on peut trainer un peu et sauf si les monstroux tapent suffisamment au bon endroit de la corde sensible de Mr Poux.  Par exemple  en le faisant culpabiliser parce qu’il arri ve juste et qu’ils ne peuvent pas se coucher tout de suite nan mais ! Parce que, normalement encore, c’est Mr poux qui se charge des histoires du soir, je leur en lis à volonté dans la journée,  mais  à partir d’une certaine heure le soir j’ai,  comme qui dirait, besoin de souffler un peu.

Comme Mr Poux travaille loin et beaucoup et même «  beaucoup loin », il m’arrive assez souvent de lire aussi les histoires du soir parce qu’il n’est pas encore rentré et parfois je décrète que c’est moi qui choisis les histoires, parce que je suis la plus grande et que c’est comme ça ! ( En vrai c’est parce que j’ai envie de lire une histoire bien spéciale adapté au comportement des monstroux, ou des histoires bien courtes parce que j’ai envie qu’ils se couchent vite !).

C’est comme ça que l’autre soir, comme le dîner avait pris un temps certain :

– « Monstrou 1 : reste à table »,

-«  Monstrou 2 : maaaange »,

-« Monstrou 1 : ne menace pas ton frère avec ta fourchette »

-« Monstrou 2 : le verre n’est pas un rince-doigt et maaaaange » .

J’ai autocratiquement sélectionné les deux histoires les plus courtes que je pouvais trouver dans la boite des nouveautés. C’est ainsi qu’en seconde lecture, nous avons eu «  Tchoupi veut un chaton ».

Mes enfants ne sont pas de grands fans de Tchoupi, mais ils aiment bien.

Moi par contre,  j’avais halluciné lorsque à la télé nous avions eu un épisode  où Tchoupi se perdait dans un supermarché parce qu’il n’avait pas écouté sa Maman et que la seule chose que son Papa avait trouvée à dire c’était un truc du genre «  ne recommence plus jamais ça » sans même s’énerver  avant de payer tous les jouets que le petit Tchoupi avait mis dans son caddie. Je précise quand même que  Tchoupi était parti faire ses propres courses car sa Maman lui avait dit qu’ils n’avaient pas le temps d’acheter des gouters et des joujoux comme il l’avait fait ajouter à la liste par son Papa.Il a tout de même eu la présence d’esprit de se rendre à l’accueil lorsqu’il ne trouvait plus ses parents mais qu’il leur a dit en les retrouvant «  vous vous étiez perdus ce n’est pas grave ».

Alors bien sûr qu’on ne montre pas à la télé la méga-engueulade qu’il aurait du se prendre ( Dites Mme Antier on a encore le droit de les engueuler nos enfants ?), bien sur que je peux comprendre que la Maman était tellement soulagée qu’elle a fait un gros câlin à son tchoupi.  Mais j’ai prévenu tout de suite les Monstroux que s’ils se perdaient il faudrait tout de suite aller voir une caissière mais que SI JAMAIS ils me faisaient un coup pareil : je HUUUUURLLLEEE comme une grosse mégère dans le supermarché (d’ailleurs je hurle toujours comme une mégère dans le supermarché que mes enfants prennent pour une salle de jeu, et où Petit Monstrou s’est déjà assommé plusieurs fois en faisant le guignol).

Bref, ce soir là je ne me suis pas méfiée, ou plutôt j’étais assez confiante lorsque j’ai ouvert l’album «  Tchoupi veut un chaton », je me suis dit que j’allais y trouver d’autres arguments pour NE PAS avoir une bestiole supplémentaire à la maison. Nous n’avons pas d’animaux, je trouve que trois mâles à la maison c’est suffisamment salissant !

Donc, confiante, je lis et QUELLE HORREUR ! Cet abruti de père de Tchoupi ne trouve rien que mieux que de lui offrir un chaton alors qu’ils ne lui ont même pas fait promettre de s’en occuper, de ranger sa chambre, mettre le couvert, débarrasser, cirer toutes les chaussures de la famille un fois par semaine etc .

J’ai bien vite refermé cette trahison imprimée le livre, adopté ma voix douce de celle qui n’a absolument rien à se reprocher et envoyé tout le monde au lit.

OUFFF aucun de mes enfants n’a rebondi sur le fait que Tchoupi lui… a eu un chaton !

Mais bien sûr… Et la marmotte…. Le chocolat… le papier alu…

Dernier câlin du soir avec Petit Monstrou :

«  Dis, Maman on pourrait avoir un petit Jaguar ? »

«  Non mon chéri, ce n’est pas possible, les jaguars sont des animaux sauvages on ne peut pas les élever dans une maison »

Arrivée de Grand Monstrou qui  ô surprise me donne un coup de main :

«  En plus, il te mangerai pour son petit déjeuner le jaguar »

Ravie, je confirme,  ajoutant qu’il me dévorerait certainement tout entière pour son déjeuner.

Petit Monstrou ne se démonte pas : «  Et un lion ? On pourrait avoir un bébé lion ? »

GM «  mais non, c’est pareil c’est trop gros »

PM soupire : «  bon ben alors, est-ce qu’on pourrait avoir un chaton ? ».

GM «  ah oui c’est une bonne idée ça, hein Maman, un chaton ne pourrait pas nous manger ! »

GRRRRRRRRR  Merci encore aux auteurs de Tchoupi, sérieusement vous n’avez jamais entendu parler de la solidarité parentale ? Du fait que dans les albums,  dès leur plus jeune âge, on commence le conditionnement l’éveil des petits SANS poser de problèmes aux parents ? ( bien se laver les dents, croire au prince charmant, ne PAS avoir d’animal domestique tant qu’on ne peut pas s’en occuper…)

Bien évidement l’album de Tchoupi a été congédié dès le lendemain pendant qu’ils étaient à l’école, je n’ose même pas le donner à la bibliothèque de peur de faire un sale coup à d’autres innocentes mamans.

Par contre je suis très fière de voir qu’à cinq ans et demi et quatre ans, mes enfants ont compris le concept du «  demander beaucoup pour obtenir un peu »… Ils iront loin dans la vie ces petits !

Mc Do écolo ? Laissez moi rire !

Parfois je lis des trucs  » sérieux », et la plupart du temps je fulmine devant mon ordi  quand je vois certains articles !

Celui-ci, trouvé sur le net il y a quelques jours m’a fait rire bien jaune : Article de capital .

Bon d’accord, il y a le devoir de neutralité du journaliste qui j’espère s’est bien mordu les lèvres pour pondre ça, mais plutôt que d’aller dans le sens purement marketing de Mc Do, je crois que je me serais abtenue de diffuser cette info. ( c’est peut-être pour ça que je ne suis PAS journaliste )

Petit résumé pour ceux qui auraient eu la flemme de cliquer sur le lien : l’entreprise florissante de malbouffe, inquiète pour son image a manipulé de pauvres communes signé un partenariat avec 212 communes de France pour régler le problème des déchets (qu’elle génère).

Alors, avant de leur casser du  ketchup sucre sur le dos, parlons de ce qui est «  mieux » : Mc do a décidé de réduire ses emballages et avec l’aide d’étudiants de trois grandes écoles ils ont limité le nombre de papier et carton qui emballent votre malheureux hamburger.  Parce qu’en général, manger Mc do c’est un peu comme manger un artichaut : à la fin, la poubelle est beaucoup plus pleine que votre estomac. Cet emballage moins lourd n’est pas encore présent dans tous les restaurants ( l’article ne dit pas pourquoi …) mais c’est déjà mieux (ça valait le coup de recruter trois grandes écoles non ?) !

L’autre truc « bien » c’est que  grâce au partenariat précédemment cité, dans certaines régions les restaurants fournissent un service de ramassage des déchets, notamment à Dijon, où une voiturette électrique ramasse les déchets autour du stade local et sur le chemin entre la fac et le restaurant.  L’article ne dit pas si les «  nettoyeurs » ne ramassent que les déchets Mc Do parce que c’est ça qui les embête vraiment chez MC do, c’est la contre-publicité que lui font les cartons de frites tamponnés du gros M jaune, sur le bord de la route.

Personnellement ça me désespère de lire que certaines communes en soient réduites à s’associer à l’enseigne pour financer des campagnes d’affichage «  aidez nous à garder nos rues propres ».  C’est tout bénéf’ pour la société Mac Donald qui en profite pour recaser son logo et c’est bien malheureux que les communes en arrivent à se prostituer avec l’antithèse de l’écologie, l’antithèse du respect de l’environnement pour parler de propreté et de réduction des déchets.

Un grand bravo donc au service Marketing de Mc Do… je me demande juste si l’association de certaines communes avec l’enseigne n’est pas liée à la politique de rigueur actuelle, à l’appauvrissement constant par l’état, des communes, conseils régionaux et autres…

Je me demande aussi si pour garder nos maternelles, nos musées, nos bibliothèques, nous n’allons pas tous devoir manger des hamburgers à chaque repas !

Et oui messieurs dames, l’heure est à la sponsorisation ! Même si ça veut dire se foutre de la gueule du monde et parler d’écologie avec les principaux pollueurs !

Tiens, j’ai une idée géniale pour récupérer des sous pour ma commune, pourquoi ne pas se faire sponsoriser par les producteurs de désherbants et de traitements chimiques dont les agriculteurs abreuvent les champs alentours pour repeindre nos classes ?  Bien sur, ça voudrait dire ajouter dans les cahiers de liaison : «  l’école maternelle de…. est éternellement reconnaissante à la société « tuelestous » d’avoir permis la réfection des classes ». Mais hé ! On n’a rien sans rien de nos jours !

Je vais de ce pas en parler aux responsables ( mais pas coupables hein ) de ma commune, ils seront bien évidement  ravis de récupérer un peu d’argent et me décerneront surement le prix de la meilleure idée de communication de l’année ( honteusement piquée à Mc Do… chuuuuuuuut).

Et pour en finir avec Mc Do : je vous recommande la lecture de cet article qui vous confirmera dans l’idée que le respect qu’il soit de la propreté ou des consommateurs, ne fait pas partie de leur philosophie !

par ici l’ article d’Eric Citoyen

Pestouillement vôtre !